Les masculinistes ont beau dire ce qu’ils veulent, ce sont aujourd’hui les hommes qui dirigent la plupart des pays du monde pour le résultat qu’on connait. Une femme à la tête d’un puissant pays dans le du monde, c’est assez rare pour être remarqué. Les plus méchants ou misogynes souligneront que c’est le début de la fin. Les plus optimistes, au contraire, que le monde finira bien par tourner dans le bon sens si les femmes finissent par prendre le pouvoir. Ces 10 là l’ont déjà fait (en tant que premier ministre ou présidente, donc non Cléopâtre ça ne compte pas et Aung San Suu Kyi non plus), avec plus ou moins de succès.
La plus "inoxydable": Margaret Thatcher (Royaume-Uni, 11 ans au pouvoir)
La dame de fer, autrement appelée « madame déconne ». Il se murmure que Julien Clerc aurait écrit « femme je vous aime » après avoir écouté religieusement un discours de Margaret sur la crise financière dans les 80’s en Angleterre. Renaud, lui, a plus assumé son excellente chanson sur la petite dame à la réputation d’acier. Les mineurs grévistes anglais s’en rappellent encore.
La plus "preum's": Sirimavo Bandaranaike (Sri Lanka, 2 ans)
La première femme de l’histoire contemporaine, rien que ça, à devenir Premier ministre dans son pays. Dit comme ça, ça en impose. Et pas un minsitre de passage puisqu’elle ocupera cette fonction rien de moins que 3 fois dans l’histoire du pays. C’est elle qui ouvrit la voie à toutes les suivantes.
La plus "mythique": Indira Gandhi (Inde, 11 ans)
Certes aucun lien de parenté avec le Mahatma Gandhi (Gandhi en Inde, c’est un peu comme Durand chez nous), mais 11 ans premier ministre quand même. Et un assassinat dans les règles, 30 balles dans le corps avant des funérailles emmenant plus d’un million de personnes dans la rue. On ne dira plus qu’il n’y a eu qu’un Gandhi.
La plus "dure": Golda Meir (Israël, 5 ans)
Il y avait une « dame de fer » avant la dame de fer britannique. Au parlement depuis la création d’Israël, premier(e?) ministre d’un gouvernement pendant la Guerre du Kippour et surnommée la « grand-mère d’Israël » par la presse du pays. Grand mère qui démissionna quand même.
La plus "voisine": Angela Merkel (Allemagne, 7 ans)
Une femme chancelière, ça passe comme une lettre à la poste en Allemagne, nos voisins. Chez nous, non. Bon en même temps, on n’a pas de chancelier non plus.
La plus "belle mais pas que": Benazir Bhutto (Pakistan, 3 ans)
Deux fois premier(e) ministre au Pakistan, une première dans un pays musulman, avant d’être assassinée alors qu’elle tentait de gagner une troisième élection, elle avait su montrer qu’elle était bien plus que la fille de son père ex-président.
La plus "femme de" mais pas que non plus": Cristina Fernández de Kirchner (Argentine, 5 ans)
Première femme élue à la tête de l’Argentine, elle succède à son mari en 2007. La plupart d’entre vous ne la connaissait pas avant ce top, maintenant si. Avec Maradona, vous connaissez donc officiellement 2 argentins. C’est fou. Avec Evita Peron, dite Evita, autre femme qui compta beaucoup dans l’histoire argentine en succédant à son mari en 1973 (c’est une manie là bas visiblement), ça ferait même trois.
La plus "en taule": Yulia Tymoshenko (Ukraine, 2 ans)
Certes la coiffure « Princesse Leia » n’est plus à la mode. Mais derrière cette coupe de cheveux discutable on découvre une femme égérie de la Révolution Orange, deux fois Premier Ministre, qualifiée pour un second tour de l’élection présidentielle, puis chef de gouvernement et aujourd’hui emprisonnée pour « détournement de fonds publics et de fraude fiscale ». Des accusations que de nombreux pays européens considèrent comme politiques et abusives.
La plus "qui ne lâche rien" : Dilma Rousseff (Brésil, 2 ans et demi)
La nouvelle première femme du Brésil, celle qui aura su surfer sur la vague « Lula ». Et qui aura au passage méchamment lutté pour se faire une place de choix sur la plage de Rio, après avoir été arrêtée, torturée et emprisonnée par la dictature. C’est elle qui verra le Brésil gagner la coupe du mode chez lui en 2014.
La plus "du cru": Édith Cresson (France, 1 an)
Parce que la France ne pouvait pas être absente d’un tel top. Mais il a fallu chercher quand même. La preuve. On a les icônes qu’on mérite et quand on s’en rend compte, ça fout une claque.
Et vous, vous en connaissez d’autres des femmes politiques qui ont compté aux plus hauts postes (présidente, 1er ministre) ?
source : wikipedia