Wade "Deadpool" Wilson débarquera au cinéma l'année prochaine. Dans l'ombre de Batman et Superman qui s'affronteront eux-aussi sur grand écran, Deadpool est un superhéros qui n'a pourtant rien à envier à ses aînés. Mais qui est ce mercenaire siphonné du bocal qui débarque la bite en fleur dans le catalogue Marvel ? Et pourquoi ses fans lui vouent un culte et le hissent au rang de héros suprême alors que le commun des mortels l'ignore ? Enquête.
- Deadpool est un super-héros complet
Dans la grande famille des super-héros il y a trois grandes catégories : ceux nés avec une cuillère en argent dans la bouche qui ont acquis leurs pouvoir à leur naissance (Thor, Superman), ceux qui ont obtenu ces super-pouvoir par mutation ou une saloperie qui a mal tourné (Spiderman, les X-Men) et ceux qui en ont chié en en arriver là (Batman, la veuve-noire). Deadpool est complet car en plus d'avoir le pouvoir se régénérer il a été au préalable entraîné en tant qu'assassin. C'est quand même une autre histoire que d'être pistonné par un Dieu Nordique. - Deadpool choisit particulièrement bien ses potes
Et le plus connu reste Cable, le Fils de Scott Summers (Cyclop) et d'un clone Jean Grey (Phoenix) venu du futur pour réparer quelques conneries. Autant vous dire que le gars est à l'univers de Marvel ce que Trunks est à celui de Dragon Ball, rien que ça. Il a aussi son "Deadpool Corps", comprenant des personnages comme Lady Deadpool, Kidpool ou encore Dogpool qui se moquent bien de cette époque où les super héros se déclinaient en version féminine ou canine quand la licence marchait. - Deadpool a tous les défauts (et c'est pour ça qu'on l'aime)
Fou, sadique, schizophrène, impulsif, il s'impose comme étant le plus grand anti-héros de chez Marvel où même le Punisher peut se rhabiller. Et on l'a appris avec les séries : le succès d'une histoire se résume souvent à des personnages que l'on adore détester. Demandez donc à Walter White, Tony Soprano et Joffrey Lannister. - Deadpool a une sale histoire qui en a fait "un dur à cuire"
Son père meurt à 5 ans, il gagne sa vie en tant qu'assassin pour la CIA alors que la mort le guette sous forme de tumeurs. Un peu dans la panade, Wade Wilson décide donc de servir de cobaye au service d'un médecin sadique que lui procure un pouvoir régénérateur qui le maintient en vie, survivre à une décapitation et faire de grosses économies de mercurochrome. - Deadpool s'en fout. De tout.
Il s'en fout d'être gentil ou méchant. Tantôt il savate Wolverine, tantôt ils deviennent potes, "et vas-y que je fais un duo avec Spiderman par-ci", "et que je cherche à tuer Captain America par là". Et il arrive qu'il compte et raconte certaines de ses histoires dans le désordre pour bien perdre tout le monde. Un fieffé branleur. - Deadpool est un pro de la "bagarre", un déglingo
Uppercut, coup de latte, sabres, flingues, lance-roquette, il maîtrise chaque arme potentiellement mortelle. Et qui avons-nous en face ? Thor avec son foutu marteau. Mais rentre chez toi Bob le bricoleur ! - Deadpool a pour petite amie la Mort (rien que ça)
Il se donnera la mort pour la rejoindre, mais sera finalement ressuscité par Thanos parce que c'est juste un jaloux. - Deadpool est une respiration dans l'univers des comics
Les histoires devenant de plus en plus sombres on est finalement bien heureux d'y trouver ce personnage à l'humour noir et ravageur. - Deadpool est conscient qu'il n'est qu'un personnage de fiction
C'est ce que ses fans appellent "passer le quatrième mur", cela se ressent quand le personnage interpelle le lecteur, insulte le scénariste ou annonce à ses interlocuteurs que l'histoire en est à la page 37 du chapitre 16. Même sur les ennemis les plus coriaces Deadpool aura donc toujours cet ascendant. - Parce que Ryan Reynolds
On ne sait pas si c'est une bonne nouvelle, surtout après l'avoir aperçu dans le rôle de Wade Wilson dans Wolverine et en Green Lantern exécrable. Mais on espère un retour gagnant de Ryan qui semble bien d'humeur à en découdre avec la production, la critique et les fans. Ce personnage lui tient à cœur et on n'est pas à l'abri d'une excellente interprétation.
Motivés pour 2016 ?