Paris a toujours su se démarquer sur la scène jazz mondiale, grâce à des clubs mythiques comme le regretté Blue Note ou le Club Saint-Germain notamment. La ville Lumière qui propose toujours de nombreux endroits pour voir des concerts, découvrir les nouveaux talents et se plonger avec délectation dans une ambiance délicieusement désuète…
Le Caveau de la Huchette (5, rue de la Huchette, 5e arrondissement)
Situé dans une ancienne salle d’exécution où se trouvait jadis une guillotine, ce mythique club du Quartier latin a vu défiler les plus grands. De Count Basie à Lionel Hampton, en passant par l’incontournable Boris Vian, tous y ont fait étape. Les Parisiens (et les autres) viennent y danser tous les soirs depuis 1946. Le Caveau de la Huchette qui a d’ailleurs vu son taux de fréquentation monter en flèche depuis la sortie du film La La Land, dans lequel il apparaît brièvement.
Le New Morning (7-9 rue des Petites-Écuries, 10e arrondissement)
Savoir que c’est Art Blakey, le célèbre batteur et chef d’orchestre américain, qui inaugura la scène du New Morning en 1981 suffit à lui conférer un prestige qui, aujourd’hui encore, l’impose parmi les adresses incontournables de la capitale quand il est question d’écouter du jazz. Chet Baker aussi y a joué, tout comme B.B. King, Stan Getz et Dizzy Gillespie. La classe.
Le club s’est aussi ouvert à d’autres sonorités.
Le Sunset-Sunside (60, rue des Lombards, 1e arrondissement)
Très populaire, connu pour son ambiance « so » new-yorkaise, le Sunset propose depuis 1983 des jams enflammés et des sessions d’improvisation qui ont fait sa réputation. Un lieu qui s’est doté d’une extension au début des années 2000 (le Sunside) et qui a aussi vu défiler les célébrités, à l’image de Bjorn Berge, de Didier Lockwood ou de Ravi Coltrane.
Le Petit Journal Montparnasse (13, rue du Commandant René Mouchotte, 14e arrondissement)
Un endroit où on peut se sustenter en assistant à des concerts de jazz. Plus de 280 soirées sont organisées tous les ans. Claude Nougaro, Michel Petrucciani et Mina Agossi s’y sont produits et le dépaysement y est garanti par une ambiance somme toute unique et parfaitement authentique. Un temple parisien du jazz !
Le Duc des Lombards (42, rue des Lombards, 1e arrondissement)
Si vous aimez le jazz, le Duc des Lombards est véritablement incontournable. Choisi par de nombreux artistes comme Giovanni Mirabassi et Laurent Coq pour y enregistrer des lives, cet endroit fait preuve d’une exigence appréciable et appréciée concernant sa programmation. Quelque-part entre modernité et tradition.
Le Baiser Salé (58, rue des Lombards, 1e arrondissement)
Vous l’aurez compris, le 1e arrondissement est sans conteste le coin de la capitale où tout bon fan de jazz qui se respecte se doit de faire étape. Spécialisé dans le rhum et la fusion des genres musicaux, ce bar chaleureux et réputé a vu débuter de nombreux artistes et continue de briller par le caractère frondeur de sa programmation.
Le Triton (11 bis, rue du Coq Français, Les Lilas)
Pour s’y rendre, il faut certes sortir de Paris, mais le déplacement vaut largement le détour. Relativement jeune (il fut fondé en 2000), ce club peut d’ores et déjà se targuer d’avoir reçu un paquet d’artistes aussi prestigieux que talentueux, parmi lesquels le groupe Magma, Michel Portal, Sophia Domancich…
Les Disquaires (4-6, rue des Taillandiers, 11e arrondissement)
Du jazz, mais aussi du funk, du hip-hop et beaucoup d’autres styles, qui s’entrechoquent au sein d’une programmation qui se donne pour objectif de faire découvrir au public de nouveaux artistes. Une façon particulièrement éloquente de démontrer que le jazz a su évoluer avec son temps.
Jazz Club Étoile (81, boulevard Gouvion-Saint-Cyr, 17e arrondissement)
Autrefois connu sous le nom Jazz Club Lionel Hampton, ce club mythique se cache dans l’enceinte de l’hôtel Méridien Étoile. Fondé par l’acteur/batteur de jazz Moustache, le Jazz Club fut l’un des premiers endroits à recevoir les musiciens du monde entier. Dizzy Gillespie, B.B. King, Fats Domino et bien d’autres y ont fait vibrer les murs.
L'Atelier Charonne (21, rue Charonne, 11e arrondissement)
On termine par une adresse incontournable pour assister à des concerts de jazz manouche dans le plus pur style du grand Django Reinhardt. Ambiance détendue et festive au programme !
Et n’oubliez pas : « Le jazz n’est pas mort, c’est juste qu’il a une drôle d’odeur. » Frank Zappa.