Top 9 des choses à savoir sur les copilotes d'avion, un métier utile

Le co-pilote est un pilote de ligne

La différence, c’est qu’il y a un commandant de bord (ou capitaine) et un copilote (ou « premier officier »), mais les deux ont les mêmes compétences techniques. En soi, la seule différence, c’est le statut et l’expérience. Ils ont tous les deux leur licence ATP et toutes les qualifications requises pour piloter un avion. Le capitaine est responsable du vol et en a l’autorité.

Il peut devenir commandant de bord par la suite

Le copilote peut être promu au poste de commandant de bord au bout d’un certain temps. Dans les compagnies aériennes, la fonction de capitaine est octroyée selon l’ancienneté et le nombre d’heures de vol effectuées depuis la date de recrutement. En général, cela se situe entre 3000 et 6000 heures d’expérience de vol.

Il n'est pas là que "au cas où"

Durant le vol, le copilote a plusieurs missions : il se charge généralement des fonctions radio et de la surveillance mécanique. Il aide le pilote, surveille les instruments de vol, prend en charge les communications radio, surveille la position, l’altitude et la direction de l’aéronef. On l’appelle aussi « ingénieur de bord » car il surveille le moteur, le carburant et les différents systèmes tout au long du voyage.

... Mais s'il y a un incident avec le pilote, c'est effectivement lui qui prend le relais

Le copilote permet d’assurer la sécurité des passagers. Il est toujours prêt à prendre les commandes de l’avion si le pilote n’est plus en disposition pour le faire (malaise, envie pressante, fatigue,…). De cette manière, il peut également être amené à décoller ou atterrir.

Il est également formé aux situations d'urgence

Si le pilote demande un atterrissage d’urgence, le copilote prend en charge la communication avec le contrôle du trafic aérien pour rejoindre l’aéroport le plus proche, il aide à mettre les masques d’oxygène à l’équipage comme aux passagers en cas de perte de pression cabine. Il est formé à l’utilisation des extincteurs, connaît les gestes de premiers secours, il connaît toutes les issues de secours et est à même d’aider les passagers à quitter l’avion en cas d’urgence. CIMER COMMENT VOUS VOULEZ QUE JE N’AI PAS PEUR EN AVION APRÈS ÇA ???

Il est toujours assis sur le siège de droite

Pourquoi ? Eh bien parce que le commandant de bord est toujours à gauche ! Pourquoi le commandant est toujours à gauche ? Eh bah… Parce que ! C’est bon les questions, là ? C’est un interrogatoire ou quoi ?

(Il y a plusieurs explications possibles : certaines pensent que cela facilite l’accès aux commandes, en partant du constat que la majorité d’entre eux sont droitiers ; d’autres parlent de facilité pour les manœuvres de décollage, d’approche et d’atterrissage ; d’autres attribuent cela à une tradition napoléonienne,… BREF, les hypothèses vont bon train (ou bon avion ? lol) !)

Il ne mange jamais le même plat que le pilote

De cette manière, si l’un des plats file des petits soucis intestinaux, le pilote en bonne santé peut s’occuper du vol, pendant que son collègue s’installe sur le trône. Sécurité et tranquillité au WC avant tout !

Vous pouvez connaître son statut au nombre de galons sur son épaule

Le premier galon s’obtient à la fin de la phase théorique, le deuxième à la fin de la formation ATPL, les copilotes ont trois galons, et les capitaines quatre.

Il y a un troisième pilote dans le cockpit (et ce n'est pas le nom d'une comédie culte américaine)

On le connaît sous le petit nom tellement pas rassurant de « pilote automatique ». Autrement dit, l’avion se conduit tout seul pendant que les pilotes peuvent échanger pépouze sur le menu de la cantine, et la qualité des cafés servis. Le pilote automatique n’est activité qu’une fois que l’avion a atteint son altitude de croisière, évidemment.