C'est rarement une partie de plaisir que de déplacer son petit derrière après le boulot ou le week-end pour pousser un caddie, dépenser de l'argent, être dans la foule et ranger ses courses. Pour peu que vous habitiez au 10ème étage sans ascenseur en étant enceinte... Mais il y a encore pleins de petits détails qui font de ce rendez-vous au moins hebdomadaire un véritable calvaire :
- La théorie de la mauvaise caisse : vous pensiez narguer tout le monde en ne choisissant pas la première caisse comme un vulgaire "supermarchien" lambda. Vous, vous sélectionnez stratégiquement celle où les gens sont plus nombreux mais ont moins d'articles. Pas de chance, c'est finalement celle de la stagiaire-désolé-c'est-mon-premier-jour. Alors vous en choisissez une seconde. En ayant rapidement l'impression que toutes les autres sont finalement plus rapides, même celle de désolé-c'est-mon-premier-jour. C'est un principe de base, on n'est jamais à la bonne caisse.
- Les annonces en voix-off avec le micro dans la bouche, le volume maximum et que de toute faàon on ne comprend pas : "Madame (inaudible) est demandée au rayon (inaudible), Madame (inaudible) , merci". Parlez loin du micro, bordel. Ou envoyez-vous des textos !
- Les personnes âgées en plein milieu de l'allée qui avancent à 0.003km/h (à vue de nez): ils avaient toute la journée pour faire leurs courses. Mais non, c'est à 18h30, en plein rush, qu'ils décident d'acheter leur Steradent alors qu'il en ont 2 d'avance à la maison, mais on ne sait jamais....
- Croiser quelqu'un qu'on n'a pas envie de voir en achetant des yaourt : comme Votre maîtresse d'école de primaire qui réussit à vous reconnaître "Oh mais c'est le petit Kevin ! Enfin "petit", tu as bien grandi depuis le CE1 et je vois que la puberté ne t'a pas fait de cadeau". Merci Madame, mais maintenant il faut y aller il est 20h30, le magasin ferme et mes frites surgelées sont devenues aussi molles que votre double menton.
- Le produit pour lequel vous venez spécifiquement dans ce magasin, qui est en rupture de stock : genre des sacs poubelle 20 litres dont vous auriez pu aisément vous passer en les remplaçant par un vulgaire sac plastique. Mais non, vous avez fait le déplacement en vous disant que "comme ça, ce sera fait". Vous reviendrez le lendemain, vous aimez tellement ça.
- Le rayon introuvable : ça fait 45 minutes que vous faites le tour du supermarché sans avoir pu trouver le produit que vous cherchez. Du coup, vous comprenez que êtes suivi par un vigile qui vous soupçonne visiblement d'être un voleur aguerri en repérage. Faites l'inverse, suivez-le, vous finirez bien par trouver votre bonheur.
- Les gosses qui courent partout avec les mini chariots en hurlant des "VROOUM" et "TUT TUT" : avec un peu de chance ils vous rouleront sur le pied et vous bloqueront volontairement le passage avec un sourire diabolique, genre "Damien". Retenez-vous de les écraser avec votre vrai caddie. On sait, c'est difficile.
- Laisser passer aimablement la jolie dame derrière vous qui a seulement un paquet de PQ à la main : c'était sans compter sur sur son mari qui rapplique avec un chariot bondé. Traître.
- La queue sans début ni fin au rayon traiteur/poissonnerie ou charcuterie/boucherie : vous ne savez jamais où commence et ou finit la queue, et c'est seulement au bout d'un bon quart d'heure que vous vous rendez compte que vous la faites à l'envers. Et qu'il vous manque évidemment le petit papier avec le numéro. Ce sera le 72. On sert le 54...
- "Ca fera 9,87€ s'il vous plait - Ah non on ne prend pas la carte en dessous de 10€ !" : vous comprenez enfin à quoi sert la demie tonne de chewing gums et de piles au début de la caisse.
- (bonus) La roue du caddie qui déconne : le grand classique. On avait pourtant étudié la bête dans les stands sous toutes ses coutures, elle semblait au top. Du coup, tenter un virage à gauche donne l'impression de passer son permis camion...
Et le tout sans compter les prix qui donnent envie de sous alimenter. Et vous, vous en voyez d'autres des choses qui vous exaspèrent au supermarché ?
Top écrit par Flow Flex