Ne jamais tuer le chien ! Voici une des règles d’or du cinéma hollywoodien que beaucoup se sont évertués à respecter, au risque de porter un coup fatal au réalisme de leurs films. Au cinéma, le meilleur ami de l’homme peut souvent compter sur une âme charitable, prête à se sacrifier pour lui sauver la vie. Comme dans ces 10 long-métrages, marqués par l’implication d’un clebs dur à cuire…
Independence Day
C’est probablement le meilleur et le plus spectaculaire du lot ! Alors que son maître (Will Smith) botte le cul aux aliens, le gentil labrador est coincé avec sa maîtresse dans un tunnel. Quand une déflagration emporte toutes les voitures dans un déluge de feu, Médor, n’écoutant que son courage, saute au dernier moment dans une niche de sauvetage et rejoint sa propriétaire apeurée, mais soulagée. Le tout en affichant une décontraction ultime et résolument cool.
Le Pic de Dante
Les volcans, ça ne fait pas de sentiments. Quand ils entrent en éruption, ils ne vérifient pas si le chien est en sécurité ou si il bat la campagne pendant que ses maîtres se dépêchent de rouler sur des braises ardentes pour éviter de se faire méchamment cramer. Heureusement, alerté par le sifflement surpuissant de Pierce Brosnan, le toutou du Pic de Dante parvient à sauter par la fenêtre de l’auto, à la grande joie des enfants, qui oublient alors instantanément que c’est franchement le bordel.
Daylight
Sylvester Stallone a beau être super balèze, il ne peut pas faire grand chose quand le tunnel reliant Manhattan au continent décide de se casser la gueule en engloutissant tous ses occupants. Ce qu’il peut faire par contre, c’est sauver un maximum de personnes et un énorme chien. Sly aime bien les chiens. Déjà dans Rocky, il sauvait un toutou coincé dans une cage minuscule dans l’animalerie tenue par Adrian, c’est dire.
Man of Steel
Avant d’être Superman, Clark Kent était un garçon presque comme les autres, qui essayait tant bien que mal de cacher ses pouvoirs. Quitte à ne pas bouger le petit doigt pendant que son paternel galère comme un malade pour sauver son chien, alors qu’une tornade approche dangereusement. Résultat des courses, ce jour-là, Clark Kent a vu son père se faire engloutir comme dans Twister, mais a pu compter sur le réconfort de son ami à poils.
Le Jour d'après
Un malheureux SDF cherche à s’abriter avec son chien dans la bibliothèque de New York alors qu’il pleut de cordes. Essuyant un refus catégorique, il choisit d’affronter les éléments, par solidarité avec Médor. Cela dit, quand une déferlante de 30 mètres de haut décide de radiner sa fraise, le mec embarque son chien et se précipite à l’intérieur. Un dévouement que le film se chargera de régulièrement mettre en image, jusqu’au sauvetage final. Roland Emmerich, le réalisateur en charge, déjà responsable d’Independence Day, aime décidément les clébards.
Armageddon
Michael Bay annonce la couleur : une des premières scènes de son blockbuster voit un petit bouledogue français s’en prendre à un Godzilla en plastique. L’instant d’après, alors que le proprio du chien se prend le chou avec le proprio du Godzilla, une comète joue les troubles fête et creuse un gros trou, tuant sur le coup Mr. Godzilla. Après un suspense insoutenable de quelques secondes, on s’aperçoit que le chien est sain et sauf et pend, dans le trou, au bout de sa laisse. Plus tard, il esquivera avec son maître un gros astéroïde, avec la classe qui caractérise son espèce.
2012
Retour chez tonton Emmerich, qui nous refait le coup de la fin du monde et du chien qui s’en sort indemne. Ici, face à une apocalypse généralisée, le petit cabot brave toutes les épreuves, après avoir passé un bon moment contre l’opulente poitrine de sa propriétaire. Il provoque même, bien malgré lui, la mort de l’un des personnages principaux, lors d’une tentative de sauvetage dont il est l’objet. Avoir un chien chez Roland Emmerich rime souvent avec sacrifice.
Equilibrium
Dans ce film d’anticipation sévèrement burné, Christian Bale campe un représentant de la loi plutôt glacial. Dans une société où les émotions n’ont plus lieu d’être, il applique le code pénal avec une poigne de fer. Pourtant, quand il doit buter une portée de chiots trop mignons, Christian hésite et décide de leur laisser la vie sauve. Un changement primordial commence à s’opérer en lui. Si les chiens ne meurent pas, Sean Bean par contre, oui, comme l’exige une autre fameuse tradition.
L'Armée des morts
C’est bien connu, les zombies aiment la chair humaine. Et si ceux de The Walking Dead ne crachent pas sur un animal quand ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la ratiche, les morts-vivants de L’Armée des Morts restent insensibles à nos amis à quatre pattes. Alors qu’il est chargé d’apporter un colis crucial à un rescapé situé à l’autre bout d’un parking infesté de rôdeurs, le chien du film de Zack Snyder ne remporte pas l’adhésion et s’en sort sans la moindre égratignure. Ouf !
Bait
Super navet orchestrant l’arrivée de requins dans un supermarché australien inondé (!!!), Bait voit un Loulou de Poméranie se faire balancer à la flotte par un immonde salopard désireux de détourner l’attention du grand blanc. Manque de bol, le requin ignore le clebs et continue à s’attaquer aux humains. En bon australien, le Loulou trouve alors refuge sur une planche de surf et attend que les choses se calment.
Moralité : au cinéma, quand le monde part en vrille, mieux vaut être un chien. Et globalement, les gens ont l’air de préférer leur chien à leur gosse. Et quand on voit la tronche des enfants les plus insupportables du cinéma, on comprend.