Oui OK on a tous compris que « La main verte » ça parlait de drogue, on peut pas dire que Tryo ait été très subtil sur ce sujet. En revanche il existe plein de chansons qui causent de drogues sans qu’on ait jamais rien calculé, naïf qu’on était. Bon… c’est certainement aussi parce que ces chansons étaient en anglais et que si d’une part on n’écoute jamais les paroles, là on est sûr de ne pas trop y prêter attention. Quoi qu’il arrive, on vous en livre dix exemples tout de go.
Aeroplane, Red Hot Chili Peppers
Pour beaucoup de fans, la chanson parle tout simplement de la musique qui permet de s’évader, mais si on y regarde de plus près, tout nous porte à croire que la chanson ferait allusion aux drogues. Histoire de trancher le débat, Anthony Kiedis explique dans sa biographie qu’il a écrit la chanson à une époque sombre où il replongeait dans la drogue. Cette thèse est donc plus que probable. Les paroles « Someone better slap me … before I start to decompose » nous mettaient pourtant sur la voie…
Time to pretend, MGMT
J’aime bien MGMT mais globalement, leurs paroles sont une pure incitation à la débauche. « Live fast and die young » (donc « vivre vite et mourir jeune »), la chanson dit tout simplement « Je déménagerai à Paris, me shooterai à l’héroïne et baiserai avec les stars ». Bah super. Feriez mieux d’aller visiter la tour Eiffel et de faire un tour en bateau mouche jeune blanc-bec.
White Rabbit, Jefferson Airplaine
OK je suis peut-être super sous-mentale (oui), mais personnellement je n’avais jamais calculé le message de drogué que nous envoyait cette chanson dans les esgourdes. En fait, la chanson fait référence au LSD et plus précisément à ses effets hallucinogènes. Le truc pratique c’est que les paroles étant tellement énigmatiques (et inspirées du lapin blanc d’Alice aux pays des merveilles), elle n’a jamais été censurée à la radio.
Poem to a Horse, Shakira
Quand on mate un clip de Shakira on fait généralement assez peu gaffe aux parole de ses chansons. Voilà comment on se retrouve avec des paroles qui racontent ici son histoire d’amour avec un drogué. Et même que dans les paroles bah le toxico il s’en bat les reins de Shaki et même qu’après elle veut casser avec lui : « Tu es trop loin pour que je puisse te ramener » clame-t-elle au comble du désespoir.
Clint Eastwood, Gorillaz
Contrairement à ce que laisse entendre le titre, elle ne parle pas du tout mais alors pas du tout de Clint Eastwood et si on peut reconnaître un clin d’oeil au western dans la phrase « Je ne suis pas heureux mais j’ai dans mon sac des lingots d’or » (« im feeling glad, i got sunshine in a bag »), en réalité les lingots d’or font surtout ici référence à des psychotropes.
The A Team, Ed Sheeran
Bon là les gars faut juste prêter l’oreille un peu en fait. La chanson raconte l’histoire d’une prostituée qui est aussi droguée. Récit qui lui a été inspiré par un groupe de personnes très en galère qu’il a rencontré dans un refuge.
Ashes to ashes, de David Bowie
David Bowie n’était pas le mec le plus éloigné de l’univers de la drogue. Et cette chanson en constitue un bel exemple. D’abord vous ne saviez peut-être pas que c’était la suite de Space Oddity. Dans ce tube historique, il fait le portrait de Major Tom sous les traits d’un astronaute. Dix ans plus tard, dans Ashes to ashes on suit encore Major Tom mais qui est cette fois-ci… un drogué.
We Found Love, Rihanna ft. Calvin Harris
MAIS NAN MAIS WHAAAAAAAAAAT. Et bah ouais mes p’tits potes. Quand ça cause de « Yellow diamonds » c’est pas de bijouterie qu’on parle. Allez plutôt chercher du côté de la montée euphorique que provoque la drogue et en particulier la MDMA. Bon en même temps je vous raconte tout ça, mais il suffit de voir le clip pour capter que les deux loustics sont complètement arrachés du slip.
The Kids Aren't Alright, The Offspring
Comme le titre de la chanson l’indique, les kids ne vont pas bien. Mais pourquoi ils ne vont pas bien ? Vu qu’à l’époque où l’on écoutait Offspring on n’était pas trop calé en english, on ne captait certainement pas que la chanson racontait l’histoire de plusieurs jeunes adultes d’une même ville qui rencontrent un paquet de galères : grossesse involontaire, chômage, addiction aux drogues et suicide.
Symphonie no 9, Beethoven
Incroyable mais vrai, le tube de Beethoven qui est aussi l’hymne européen, serait en fait une sombre apologie de la MDMA. Et dire qu’on se plaint que nos jeunes écoutent JUL alors que ce vieux lascar de Ludwig était là en train de nous dealer son shit à coup de ré mineur.
Source : Rolling stone