Hé hé, je vous ai bien achalandé avec ce titre trompeur. En fait il n’y a bien sûr que 5 saisons de Breaking Bad, et à l’heure qu’il est, ceux qui le savent ont sûrement pris soin de commenter le titre de ce top en expliquant qu’on s’était gouré. On vous a bien eu bande de délateurs zélés. Bref sans aucune raison à part notre amour inextinguible pour la série, on vous pond ce classement de la mort qui ne résulte que de mon avis.

La saison 4 : la vraie dernière saison de la série

Du moins, c’est là qu’elle aurait du s’arrêter. La tension grimpe à un niveau maximal avec Gustavo Fring et se termine dans une explosion qui bute tous les gros méchants de la série de manière effrayante (coucou la moitié de Gus). Mais avant ça, Jesse et Walter sont à sa botte, et doivent avec lui gérer le cartel qui veut reprendre sa position dominante sur le marché. Heureusement, Gus, qui n’est pas la moitié d’un bâtard parvient à buter tout le cartel. Malgré ses menaces pesant sur Walter et sa tentative de séparer Walter et Jesse, les deux zigotos se rapprochent tout de même pour lui faire la nique.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La première saison : le meilleur pitch de tous les temps

Evidemment on ne peut que s’émerveiller devant cette première saison qui installe la situation et les personnages. On sait que Walter White a un cancer des poumons incurable, un enfant handicapé, une femme enceinte et que c’est pas avec son salaire de prof qu’il va pouvoir mettre sa famille à l’abri. Son beauf agent de la DEA lui confie que le marché de la drogue rapporte un sacré paquet de flouze mais ne se doute pas qu’il va donner naissance au plus grand dealer de blue meth des States. Walter s’associe avec un de ses anciens élèves, dealer à la p’tite semaine : Jesse Pinkman. Ils créent à eux deux leur petit labo en plein désert et c’est le début du commencement des emmerdes.

La saison 2 : on continue de poser les bases

Difficile de la désolidariser de la première saison. Le labo itinérant du duo de chimistes continue à produire la méthamphétamine bleutée, les personnages galèrent de plus en plus à mener leur double vie (Walter doit quand même avouer qu’il est atteint du cancer, chose qu’il gardait secrète jusque là). Et surtout, il devient Heisenberg. Les embrouilles naissent entre Walter et Jesse qui tape un peu trop dans la production de la maison et se trouve une nouvelle meuf toxico (la future Jessica Jones de la série Marvel). Walter les surprend un matin en gros trip, la copine s’étouffe pendant que Jesse dort, et Walter ne fait rien. Le père de la donzelle morte qui travaille dans un centre de contrôle aérien cause un méga crash de deux avions à cause de sa terrible peine. On commence à intégrer que Walter White est un peu un gros bâtard.

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Il n'a pas souffert, promis

La saison 5 : le gras-double

OK je ne dirai pas qu’elle est mauvaise, ni ratée. Mais disons qu’elle est surtout un peu décevante surtout après la fin apocalyptique de la saison 4. On se tape la résolution de toutes les grandes trames narratives de la série. Gus est mort. Hector Salamanca est mort. Walter bute Mike. Jesse se retire du biz et Walter doit en faire de même parce qu’il a accumulé tellement de pognon que Skyler sa femme ne parvient plus à le blanchir. Question excitation on est sur un 3/10.

La saison 3 : la saison de l'ennui

Bon je suis un peu dure, on ne peut pas parler d’ennui à proprement parler mais peut-être d’un intérêt moindre par rapport au reste de la série. Skyler la femme de Walter White va découvrir ses petites cachotteries. Même si elle promet de ne rien révéler, elle le quitte. Jesse est un peu en retrait puisqu’il est en cure de désintox et Walter s’associe avec un nouveau chimiste pour le compte de Gus, de loin un des meilleurs méchants de la série. Le souss’ c’est que Hank (le beauf de Walter) commence à être pas mal sur la piste de Heisenberg ce qui force Jesse à buter Gale le nouvel assistant de Walter. On atteint un niveau supérieur de filsdeputerie.

La saison 6 : celle qu'on attend

Mais qui aurait été un peu moins bien sans Walter White et Jesse Pinkman j’avoue. D’où la bonne idée d’avoir exploité le filon de prequel avec Better Call Saul.

Bon OK vous m’avez chauffé, je me remate tout ça fissa dès ce soir.