Vous croyez avoir fait le tour des alcools du monde mondial ? Avoir testé tous les cocktails incontournables ? Eh bien non ! Si on connaît tous les classiques, que l’on retrouve dans les bars et autres placards à travers le monde, les alcools qui suivent sont beaucoup plus rares. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont précieux pour autant. Une chose est sûre, ils sont scandaleusement atroces et pour la plupart issus de l’esprit malade d’un bouilleur du dimanche en manque d’inspiration. Oubliez l’eau de vie fabriquée par le cousin dégénéré au fond des bois avec de vieilles patates et goûtez au fin du fin. Pas besoin de préciser que ces alcools se consomment tous avec la plus grande des modérations.
Le changaa (Kenya)
Attention, on commence très fort. Le changaa est une boisson mise au point par un gang et qui ainsi, échappe à toute réglementation. Son nom signifiant « tue-moi vite ». On peut notamment y trouver de la merde humaine, de l’acide de batterie, du carburant et des restes de divers animaux morts. Bien sûr, en boire signifie s’exposer à de graves problèmes. La cécité soudaine en faisant partie.
ATTENTION, n’en mettez pas dans le biberon de votre enfant, même pour rire.
La tharra (Inde, Pakistan)
La gnôle locale. Le genre qu’on fait chez soi quand on veut se mettre une mine pas possible. On distille pour cela de la canne à sucre dans des pots en terre cuite enfouis sous de la bouse de vache. À la sortie, on obtient un alcool à 80 degrés capable non seulement de déboucher des chiottes mais aussi de dissoudre toute la tuyauterie. De là à dire que ça peut remplacer le bicarbonate de soude, JE NE CROIS PAS.
Le vin de riz de souris (provenance inconnue)
Révoltant ! On met des bébés souris à macérer dans du vin de riz. Une fois que le vin est fermenté, on boit le tout. Bébé souris compris.
La chicha (provenance inconnue)
Une recette aussi simple qu’efficace : des mecs mâchent du maïs et le recrachent dans un récipient. Prêt pour la fermentation. Il fallait y penser ! Pratique quand il n’y a plus de bière dans le frigo pour l’apéro !
La toux du fumeur (provenance inconnue)
Ici, on mélange simplement un peu de Jägermeister avec de la mayonnaise. Onctueux à souhait !
Le tapeworm shot (provenance incertaine)
On ne sait pas pourquoi le nom de ce cocktail comprend le mot « worm » qui veut dire « ver » car la recette ne le mentionne pas (en fait si on sait : c’est à cause de la mayo qui prend la forme de gros vers blancs dans le verre). On prend donc simplement de la vodka qu’on mélange avec une généreuse rasade de Tabasco et de la mayonnaise. Oui de la bonne mayonnaise ! C’est comme du Bailey, mais avec de la vodka et en nettement plus dégueulasse et moins digeste.
Le sperme de cheval (aucune idée de l'origine)
Rassurez-vous, aucun cheval n’est impliqué dans la préparation de cette boisson au nom si évocateur. À la place, on mélange de la bière, n’importe laquelle, avec du lait. Une bonne pinte !
La bombe nucléaire de Kim Jong-un (États-Unis)
Il vaut mieux avoir l’estomac bien accroché pour avaler un truc pareil. Tous les ingrédients devant absolument provenir de chez McDo : une poignée de frites, de la sauce barbecue, un milk-shake, une McApple Pie, un Big Mac et un max de vodka. On balance tout ça dans un blender et on mixe jusqu’à obtenir un mélange bien harmonieux sans grumeaux. On se saisit ensuite d’un téléphone et on appelle le 15.
Le gilpin (provenance inconnue)
Un cocktail absolument révoltant là encore. Le gilpin consistant à fabriquer une sorte de whisky à partir de l’urine de personnes diabétiques. Et oui ça existe vraiment. Je n’aurais jamais pu penser à ça de moi-même.
Le malort (États-Unis)
Tout bonnement de la vodka et de l’absinthe. Il paraît que c’est très mauvais mais que les hipsters de Chicago en raffolent.
Des boissons qui feraient passer la liqueur d’échalote et son crapaud séché des Bronzés 2 pour un nectar de choix. Et sinon savez-vous ce que vos cocktails préférés disent de votre personnalité profonde ?