Berlin est la capitale de la fête européenne. On la connaît pour ses clubs, pour ses drogues, pour sa minimale, pour ses loyers pas trop chers, pour ses fêtes qui durent 3 jours, pour le berghain et pour d’autres trucs ; mais sans aller jusqu’au bout de la nuit, on peut aussi passer un très bon moment à Berlin en buvant un verre, à condition de savoir où aller.
Le Reingold Cocktailbar
En plein milieu de Mitte, le hipsterland local, le Reingold, un bar un peu chic, propose des cocktails vraiment mortels dans une ambiance rigolote qui rappelle l’époque de la Prohibition aux États-Unis. On a donc le sentiment de boire de l’alcool alors qu’on n’a pas le droit, mais le prix des cocktails, assez élevé, vient dissoudre notre vague sentiment de culpabilité. Enfin, c’est quand même assez cool. En été, le petit jardin est assez kiffant.
Le Sanatorium 23
En plein sur la Frankfurter Allee, un bar à cocktails à thème médical, avec des blouses blanches, des cartes en forme de table de Mendeleïev, des gens branchés et pas mal de déglingue. On peut même s’allonger sur un lit pour une ambiance totalement asile de fou.
Le Solar
Idéal pour faire du tourisme tout en picolant : le Solar est situé au 17e étage d’un building, accessible, comme dans Roald Dahl, par un grand ascenseur de verre, et l’on peut même y bouffer. C’est un peu cher, pas très typique et pas très ambiancé, mais la vue est quand même imprenable. Et, parfois, le lieu organise des DJ sets assez cool.
Le Zapata im Tacheles
Ce bar est situé dans un squat repris par des artistes au début des années 90 pour éviter la démolition de l’ancien grand magasin qui s’y situait. Sans doute l’un des bars les plus connus de Berlin, avec une déco folle, des expos, de la musique live électronique et une bonne grosse ambiance de fête allemande.
Le Zoulou Bar
Tout petit bar plutôt sympa qui sert des vins pas trop dégueus et des coktails cools. Souvent pris d’assaut et notamment par les touristes, il reste une valeur sûre pour les Berlinois qui viennent y boire un coup avant de sortir en club. On apprécie la boule disco, les tableaux, et l’ambiance générale.
Le Yaam
Tout près du fleuve, le Yaam est un bar saisonnier, fermé en hiver, façon gigantesque hangar réhabilité. Le truc est immense et on peut y boire un verre autour d’une table, dans l’herbe, ou sur des tonneaux. On y passe d’excellentes fins d’après-midi à s’arracher la gueule à la bière pas trop chère dans une ambiance un peu hippie un peu branchée. Assez cool.
Madame Claude
L’intérêt de Madame Claude, c’est surtout le décor absurde où tout est à l’envers : tableaux, chaises, tables collées au plafond, c’est un truc à voir assez marrant. Mais le bar est victime de son succès et souvent un peu blindé. Il vaut mieux y arriver tôt, d’autant qu’on pourra profiter d’une programmation musicale assez cool et du mélange culturel, le bar étant à la fois prisé des touristes et des locaux qui n’ont pas peur des touristes.
Le Monarch
Pour accéder au Monarch, situé dans le quartier en mutation de Kottbusser Tor, on passe par des endroits pas hyper hyper sécurisants. Mais une fois qu’on y est, on est content. Les cocktails sont bons, les gens sympas, l’ambiance assez mixte socialement et on boit un coup avec vue sur le métro aérien. En journée, c’est cool ; le soir, les concerts valent le détour.
Le Luzia
Ambiance formica années 50-60. Du Bansky partout sur les murs, de la musique qu’on dirait qu’on est branché sur un mélange de Fip et Nova (sauf quand un DJ passe de la minimale), des teintures aux murs, beaucoup de monde et pas mal de fumée de cigarettes. Mais on n’est pas mal du tout dans les canap et sur les chaises un peu Bauhaus.
Le Roses bar
Un bar rétrofuturiste, semi-chic, semi-choc et surtout semi-kitsch, proche de l’église Sainte-Emma. Le bar est assez planqué mais il apparaît sur les cartes. On peut soit se mélanger, soit être dans des petits box séparés des autres par des rideaux. Ça coûte cher, mais on a le sentiment d’appartenir aux happy few, voire de mener une double vie, voire d’être un agent secret.
Comment on dit « à boire ! » en allemand ?
Source : Cityzeum