Top 10 des preuves que le Nokia 3310 est le meilleur téléphone de l'histoire de la mobilité, ça c'était du bon matos

On pouvait composer des sonneries de l'enfer

Ce qui a détruit pas mal de carrières musicales. En effet, on s’est vite rendu compte qu’il était peu aisé de transformer nos chansons favorites en sonneries mélodieuses. Heureusement, il y avait des services payants pour ça (hahaha). Aujourd’hui, on se rend compte que ça sonnait quand même bien moche. Mais à l’époque, rien qu’avec un bon « la tribu de Dana » au synthétiseur de portable, on pouvait emballer.

On pouvait jouer au serpent

Le mother fucking SNAKE ! Un vrai jeu stratégique qui demandait à la fois de la dextérité, de la patience, et de la réflexion. Pas un pseudo jeu de nerd boutonneux qui a des bonnes notes partout sauf en gym à la « 2048 ». Les graphismes étaient moches certes, mais quel gameplay mes enfants ! Pur, cristallin même qu’il était le gameplay. Tout simplement le seul jeu capable de concurrencer Tetris au rang des passe-temps chronophages totalement inutiles…

On pouvait s'en servir comme arme dans un combat

Regardez ce jeune homme balancer son téléphone telle une caillasse. On devine la peur grandissante des policiers en voyant s’approcher ce superbe engin de leur visage. Si on avait eu ce genre de trucs au lieu des pavés en 68, on l’aurait fini bien propre comme il faut cette saloperie de révolution.

Il ne coûtait pas un mois de salaire

Le 3310, c’est avant tout le téléphone du peuple, le petit truc populaire qu’on retrouvait autant chez les jeunes défavorisés que chez les grands patrons. Un mobile passe-partout et pas trop tape-à-l’œil qui avait l’avantage de ne pas coûter 700 balles.

On ne pouvait pas rater un appel

Les sonneries sont ultra fortes et le vibreur fait passer les marteaux-piqueurs pour des cigales. Oui, car à l’époque on n’était pas encore habitué à avoir son téléphone sur soi en permanence. Donc il fallait bien trouver des combines. Avec cet engin vous pouviez être à 500 m vous l’entendiez parfaitement.

Ce truc était indestructible

Ou du moins il en avait l’air. Du coup on faisait plus ou moins n’importe quoi avec. Ça change d’aujourd’hui ou tout le monde se trimbale avec un mini pc ultra fragile sur lui et vit constamment dans la crainte « qu’il lui arrive un truc ». L’ iPhone est une sorte de Woody Allen, un névrosé constamment dans la crainte de se mettre en danger, le 3310 c’est Chuck Norris. Un … bon on va pas vous faire l’affront de vous décrire le caractère de Chuck Norris.

Vraiment indestructible

Du coup on pouvait s'ouvrir une binouze avec

Et plutôt deux fois qu’une. On peut même affirmer sans ciller que le 3310 a fait arrêter la clope à de nombreuses personnes. Eh oui, quel est l’intérêt d’avoir toujours un briquet sur soi si on a déjà le plus puissant des limonadiers (ouch le mot atroce de grand-mère) dans la poche ?

On n'avait pas besoin de le charger tout le temps

Une fois tous les trois jours max. Et ce même si on passait son temps à envoyer des textos (en langage texto) à 20 centimes et à jouer au serpent. Au pire, si vraiment vous aviez besoin de la charger, il suffisait de demander un chargeur à un pote, puisque tout le monde en avait un.

Il était lourd

Oui, dit comme ça, ce n’est pas vraiment un avantage, mais en fait c’était cool puisqu’on était toujours conscient qu’on l’avait sur soi. Ça évite le pincement au cœur horrible qu’on se tape quand on cherche dans ses poches et qu’on croit pour une milliseconde qu’on a perdu son précieux. Votre ami le 3310, par sa morphologie imposante vous indiquait qu’il était toujours à vos côtés pour vous dépanner en cas de pépin.

Il rappelle un temps ou le portable n'était qu'un gros machin qui servait à téléphoner

On ne pouvait donc pas prendre de Selfie avec. « Mode vieux con rabougri qui passe aux boxers parce que ses valseuses commencent à dangereusement se rapprocher de ses genoux activated »… À moins que ce mode n’ait été activé au début du top.