Les sushis, c’est bon. Mais ça coûte la poduku (terme Japonais bien connu des amateurs). Voici donc une petite liste de conseils pour en réaliser vous-même, pour largement moins cher qu’en restaurant. Défenseurs de la pure tradition Japonaise, passez votre chemin : ce que vous allez lire ici vous semblera hérétique !
- Utilisez du riz à risotto : le riz à sushi et le riz à risotto, n’en déplaise aux puristes, se ressemblent beaucoup. S’ils sont bien cuits, et assaisonnés correctement, le goût est très proche. Pour 3 €, on peut avoir un riz à risotto pas trop mal (500 g), et c’est moins chiant à trouver que du riz spécial sushi (et moins cher aussi, tiens).
- Achetez du wasabi en tube : plutôt que récupérer les petits sachets qu’on donne dans les vrais restos, achetez-en en tube, ça vous resservira (rares sont les guerriers qui utilisent un tube entier par repas), et ça vous tiendra quand même plus longtemps que des sachets de 2 grammes.
- Pour les makis, utilisez une simple feuille de carton épais plutôt qu’un tapis :
pour rouler vos makis, ne vous emmerdez pas à acheter un petit tapis, mais utilisez une feuille de papier épais (ou deux feuilles classiques superposées). Le résultat est le même, même s’il faut avouer qu’il faut être un peu plus habile et concentré qu'avec un tapis spécial. - Achetez vos légumes surgelés : l’avantage, c’est que vous pourrez les consommer n’importe quand. L’inconvénient, c’est qu’ils se vendent par pack de 1 kg. Un peu encombrant. Et utiliser 1 kg de bambou, d’avocat ou de pousses de soja dans ses makis, c’est risqué.
- Les sauces : à acheter à l’avance et en petite quantité. Pour 2, partez du principe qu’une seule petite bouteille suffit. N’en achetez pas de très grandes, elles vous reviendraient certes moins cher qu’en resto Jap, mais vous devrez les jeter assez vite si vous les avez ouvertes.
- Les algues : pour en acheter, rien de bien sorcier. Mais lors de leur utilisation, faites bien gaffe à ne pas les mouiller avant le remplissage : elles vont gondoler, voire se coller entre elles, et devenir inutilisables (ou difficilement utilisables). Et des makis sans algues, bah c’est une salade de riz.
- Evitez les « kits » : les kits sushis proposés en magasins sont abordables et plutôt bien faits, certes. Mais ils vous refourguent aussi trop peu de riz pour faire une quantité de sushis (et de makis) respectable, et surtout ils restent des kits « de débutant » : en acheter un pour se faire la main, pas de sushi, mais en acheter systématiquement revient à alourdir sa facture considérablement (et à se retrouver avec 724 tapis à makis et 32 sachets de wasabi/gingembre en rab).
- Ajustez les proportions : n’achetez pas plus de 500 g de poisson pour 2, voire 3 (hormis Gargantuas). Les sushis, makis et autres sashimis ne résistent pas longtemps au frigo. Ceci dit, en général, quand il s’agit de sushi, y’en a jamais trop.
- Acheter d’autres espèces de poisson : pensez au thon plutôt qu’au saumon. A la truite, aussi. Ca change, et c’est moins cher. Ceci dit, le saumon reste un choix sûr bien que cher : il plaît à tout le monde et est nickel pour ce genre de cuisine.
- Ne lésinez pas sur la qualité du poisson ! : un point où les économies sont impossibles, ou difficiles à réaliser. Ne prenez jamais de risques avec le poisson que vous achetez. Autant y mettre le prix et passer une agréable soirée que d’avoir à vomir pour 10 euros économisés. Prenez toujours du poisson frais (le plus frais possible) : s’il est vendu en grande surface, en barquette, ne le prenez pas plus vieux qu’un ou deux jours. Ne prenez surtout pas du poisson surgelé. C’est l’ingrédient principal du sushi, du maki et du sashimi, dont nous parlons depuis le début. S’il est mauvais, tout le plat le sera. Autant y mettre le prix, sans pour autant se ruiner.
Bon appétit !