Le Parisien a diffusé un classement des arrondissements de Paris en fonction du nombre d’actes de violence ramené au nombre d’habitants. Cette phrase, qui a l’air compliquée, ne l’est pas tant que ça. Finalement, et assez logiquement, les supposées no-go zones ne trustent pas le haut du classement. Normal, les violences crapuleuses visent plutôt les touristes et les endroits où y’a du fric.
Le premier
En 2016, le premier a accueilli (façon de parler) 679 actes de violences physiques, pour un taux de 39,9 actes pour 1000 habitants. Vu que c’est l’un des arrondissements les plus touristiques, ça sent le cimetière à portefeuilles et à portables.
Le huitième
801 violences physiques recensées pour un taux de 20,4 actes pour 1000 habitants. Il ne fait pas bon installer ses locaux sur les Champs ou laisser traîner sa Breitling sur la table de nuit de son hôtel particulier.
Le dixième
Le dixième, une terre de non-droit : 1260 actes de violences physiques s’y sont produits en 2016, pour un ratio de 13,6 actes pour 1000 habitants. On imagine tous ces pauvres vieux qui se sont faits tirer leur sac sur le canal cet été et sont allés se réconforter chez Prune.
Le neuvième
En 2016, le taux de violence du neuvième s’est établi à 13 actes pour 1000 habitants. De quoi donner envie de prendre le train à Saint-Lazare pour s’installer à Evreux.
Le quatrième
Le Marais a subi 330 actes de violences physiques en 2016, soit un taux moyen de 12,1 actes pour 1000 habitants. Enfin dans ces eaux-là (eaux, Marais, on se comprend sans se parler, c’est dingue).
Le deuxième
Avec 252 actes de violences physiques crapuleuses en 2016, le deuxième atteint un taux de 11,6 actes pour 1000 habitants. C’est où le deuxième, exactement ? Cette question ne fait pas avancer le Schmilblick.
Le dix-huitième
PATATRAS : le dix-huitième en chiffres. 2123 actes de violences physiques en 2016, un taux de 10,6 actes pour 1000 habitants. PEUR ! PEUR ! PEUR ! J’en tremble rien que d’aller à mon AMAP de Caulaincourt, moi.
Le 19ème
Le 19ème présente un taux de 7,3 actes de violence physique pour 1000 habitants, ce qui correspond à 1362 épisodes recensés. C’est sûr, c’est la gang des Buttes-Chaumont qui a encore frappé.
Le douzième
6,4 actes de violence physique pour 1000 habitants, soit 933 actes au total en 2016. En fait, il se passe des choses, hein, dans le 12ème, faut pas croire.
Le onzième
Et le dixième du classement est le onzième, qui a compté 950 actes de violences physiques en 2016, soit 6,2 actes pour 1000 habitants. L’histoire ne dit pas si ladite violence concernait exclusivement des mecs bourrés rentrant de soirée.
Paris lumières, mais PARIS CANAILLE.
Source : Le Parisien