Les antiquités peuvent coûter très cher. Pas forcément celles qu’on trouve dans les brocantes et qu’on peut s’offrir pour donner du cachet à son intérieur, mais les trucs vraiment très anciens et très rares. Les objets que ni vous ni moi ne pourront jamais acheter. Et puis de toute façon, qui a besoin d’une soupière en argent ? Qui a besoin d’une soupière tout court d’ailleurs ?
Un vase de la dynastie Qing
68,4 millions d’euros. Non seulement le vase le plus cher du monde mais aussi l’antiquité la plus chère de tous les temps. Fabriqué pour l’empereur Qianlong, entre 1736 et 1795, il est en or. Fait plutôt amusant : au début, quand on le découvrit, on pensa se trouver en face d’une réplique et il fut estimé à 850€. Quand sa valeur fut prouvée, le prix commença à méchamment flamber.
Le Cabinet de Badminton
30,7 millions d’euros. Non, il ne s’agit pas d’un siège de toilette mais d’un meuble particulièrement rare. Une pièce qui ne cesse d’ailleurs de prendre de la valeur à tel point qu’on estime qu’elle vaudra dans les 853 millions d’euros en 2064. Normal pour ce meuble qui a mobilisé six artisans florentins pendant 6 ans. On peut l’admirer au Liechtenstein Museum.
Le Codex Leicester de Léonard De Vinci
26,2 millions d’euros. Une collection de 72 pages de notes signées Léonard De Vinci qui y traite des fossiles et de la raison qui fait qu’on peut les trouver dans les montagnes, d’astronomie et des propriétés de l’eau. C’est Bill Gates qui l’a acheté en 1994 avant de le numériser pour le mettre en ligne à la portée de tous. On dit merci qui ?
Une corne d'éléphant gravée
13,7 millions d’euros. Avant, on pouvait tout à fait zigouiller un éléphant pour s’emparer de son ivoire histoire de fabriquer des trucs comme des cors. Cette corne est précisément l’une des 6 dernières sculptées de la sorte, avec des motifs relatifs à la chasse. Elle date du XIème siècle.
Une flasque de la dynastie Qian
13,6 millions d’euros. Encore un objet en ivoire, fabriqué entre 1736 et 1795. Une pièce particulièrement rare elle aussi, d’où son prix.
Un trépied en or de la dynastie Ming
12,8 millions d’euros. Tout ce qui touche aux Ming est très précieux. Cet objet, en or massif de 18 carats, tout particulièrement. Fabriqué entre 1399 et 1435, ce « pot » sur pieds est aussi incrusté de saphirs et d’autres pierres très précieuses et très chères. Il est issu de la période que les experts considèrent comme la plus sophistiquée en ce qui concerne l’art chinois.
La tiare de la princesse Katherine Henckle
10,3 millions d’euros. Nous voici chez les têtes couronnées avec une tiare constituée d’émeraudes autrefois portées en collier par un puissant maharadja. À noter qu’elle fut entre temps portée par Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III.
Le secrétaire Goddard-Townsend
10,3 millions d’euros. Une pièce particulièrement rare de l’ameublement américain. Fabriquée par un ébéniste quaker, en acajou (le secrétaire par l’ébéniste), cette antiquité avoisine les 3 mètres.
Une soupière royale allemande
8 776 266 euros. Fabriquée pour Louis XV, cette super soupière est l’œuvre du père du mouvement rococo, à savoir Thomas Germain. En argent, elle vaut très cher car il est considéré comme miraculeux qu’elle parvint jusqu’à nous après la Révolution Française et la Guerre de Sept-Ans durant laquelle de très nombreuses pièces en argent furent fondues.
L'épée en or de Napoléon
5 545 150 euros. Utilisée pendant la bataille de Marengo par Napoléon, cette superbe épée un brin voyante, fut aussi du voyage pendant la campagne d’Égypte.
On se cotise ?