L’Homme est finalement assez fragile. L’été il a trop chaud, l’hiver trop froid, il ne peut pas se trimballer mouillé trop longtemps sinon il chope le rhume, il tombe, se casse et reste vulnérable à tout un tas de trucs. Rien à voir avec certains animaux qui ont la survie dans le sang. Tiens-toi bien Bear Grylls !

Le tardigrade

Un espèce de petit machin d’un millimètre de long, capable de résister à tout ou pas loin. Il fait, pour une raison inconnue, -272 degrés ? No problemo ! Et ça marche aussi dans l’autre sens. Le tardigrade peut survivre à une température atteignant les 151 degrés. Pareil pour les pressions extrêmement élevées ou l’exposition à un puissant rayonnement solaire. On a aussi découvert que si les circonstances l’exigeaient, il pourrait survivre dans l’espace, en se mettant en sommeil. « Houston, on n’a pas de problème. »

La spinoloricus cinziae

Toutes les espèces animales ont besoin d’oxygène pour vivre ou en tout cas à un moment donné de leur développement. Toutes sauf la spinoloricus cinziae qui s’impose comme la première espèce connue d’animal à pouvoir fonctionner sans aucun problème sans oxygène. On l’a retrouvé au large de la Crète, dans une zone dénuée d’oxygène.

Le pseudoliparis swirei

Un poisson qui vit dans les abysses, capable de supporter sans même cligner un œil, des pressions qui seraient capables de nous broyer en une fraction de seconde. Et pourtant le bougre, il est tout mou ! Il a l’air tout mou en tout cas.

Le riftia pachyptila

Il s’agit de ce que l’on appelle une espèce extrêmophile. Un vers marin qui vit en colonie dans des endroits hyper inhospitaliers, à proximité des émissaires de cheminées hydrothermales. On en a par exemple observé dans le Pacifique. À noter qu’il est dépourvu de tube digestif.

La grenouille des bois

On nous répète souvent qu’il ne faut pas recongeler un aliment décongelé. Et bien cette grenouille, que l’on retrouve aux États-Unis et au Canada, se fait congeler tous les hivers et quand le printemps est de retour, elle sort de son bloc de glace et continue tranquillement sa vie. Comment ? Tout simplement car cette grenouille est équipée d’un sang anti-gel qui continue de maintenir ses fonctions vitales quand elle se retrouve en hibernation.

Le cucujidae

Un petit coléoptère de couleur rouge lui aussi très résistant au froid. Son corps lui permettant de se dégeler instantanément et de résister à des températures pouvant aller jusqu’à -150 degrés. Ce qui tombe bien car il vit au Canada.

La fourmi du Sahara

Une espèce de fourmi super robuste qui peut survivre à des températures très élevées (70 degrés). Pratique pour sortir faire ses courses en pleine journée sans verser une seule goutte de sueur !

Le vautour de Rüppell

Un gros rapace qui détient le record de la plus haute altitude en vol standard. On a par exemple pu en observer à plus de 11 000 mètres. Là où l’air est plutôt rare. Comment fait-il ? Il possède une protéine capable d’absorber efficacement de l’oxygène malgré la faible pression partielle de la troposphère supérieure. Pour faire simple : il peut voler super haut et ne pas mourir. Idéal pour avoir une vue d’ensemble. Malheureusement en voie de disparition, cet oiseau est originaire du Sahel.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L'araignée sauteuse de l'Himalaya

On se dit que si on monte au sommet d’une très haute montagne, comme l’Everest par exemple, avec de l’oxygène et tout ce qu’il faut pour survivre, au moins, on ne risque pas de croiser une araignée. Et pourtant si ! Parfaitement à son aise à des hauteurs incroyables, pouvant atteindre les 6700 mètres, là où l’oxygène se fait rare, l’araignée sauteuse de l’Himalaya est aussi une survivante. Et en plus, elle saute !

L'éponge

Rien à voir avec Bob. Enfin, peut-être que si en fait. Reste que la porifera, aussi appelée éponge, est l’un des animaux les plus anciens de l’histoire du monde. On pouvait déjà en voir il y a 670 millions d’années. Enfin, façon de parler car à l’époque, il n’y avait personne pour se livrer à l’observation récréative des éponges de mer. Capable de vivre dans les abysses et dans des conditions extrêmes, l’éponge est une dure à cuire.

Sans oublier le scorpion, qui pourrait survivre en cas d’hiver nucléaire… Et tous les animaux capables de vivre longtemps sans manger ou les animaux qui pourront survivre au dérèglement climatique.