Ils sont deux. Deux à être capables de courir en arrière Parmi eux, il n’y a pas le chat, pas le chien, pas le loup, pas la poule, pas le kangourou, pas le panda, pas l’ours, pas la hyène, pas le lion, pas le tigre, pas la panthère, pas le singe, pas l’aigle, pas le tamanoir, pas le tapir, pas le corbeau, pas l’échassier des Cévennes, pas… Mais en revanche, y’a.
L'homme
Eh oui, vous l’aurez remarqué, l’homme est capable de courir en arrière. Il est d’ailleurs tellement capable de courir en arrière qu’il a créé une discipline qui consiste à courir en arrière et qu’il a appelé le rétro-running. Ça fait un moment qu’on se le dit, mais il serait peut-être temps que l’homme disparaisse, en fait. Il a fait le tour, je crois, là.
Le ratel
Ce petit musélidé qu’on trouve en Afrique, dans la péninsule arabique et en Asie du Sud est donc l’autre membre de ce podium où il n’y a pas de troisième nommé. Comme il sait courir en arrière, il s’en sert pour faire ce qu’on appelle la danse du ratel, un moyen de défense consistant à effectuer un pas en arrière puis deux en avant lorsqu’il se retrouve face à un adversaire de taille. Et ouais.
Imaginez si les ratels prenaient le pouvoir à notre place en courant en arrière. Ce serait cool.