Les îles de la Méditerrannée regorgent de merveilles. Car la Méditerranée, c’est une certaine idée des vacances à l’européenne. On ne s’y sent pas trop menacé ; sous nos latitudes, les monstres marins ne sont pas pléthores. On a tort ; sans en venir à mourir, on peut y rencontrer des trucs pas cools du tout dont le contact peut te bouffer la vie et ruiner tes vacances. Auquel cas, le mieux est toujours de se rendre à l’hosto tôt.

La Grande vive

Les vives (la grande et la petite), sont présentes en Méditerranée et dans l’océan atlantique. Les vives possèdent un dard venimeux sur leur nageoire. On peut se faire violemment piquer en marchant dessus, notamment quand elles sont enfouies pour se planquer sous le sable. Dès lors, c’est parti : saignements, nausées, angoisses et tout le toutim. Il faut alors emmener la personne vers un centre de soins et désinfecter avec une source chaude. Cette petite garce fait partie du top dix des animaux les plus dangereux

La rascasse rouge

La rascasse est un incontournable de la bouillabaisse, et pour cause parce qu’on en trouve plein en Méditerranée. Leurs nageoires sont pleines de rayons venimeux. En cas de piqûre, il ne faut SURTOUT pas aspirer le venin. Mais en revanche, direction centre de soins rapidou pour guérir tout ça.

La raie fleurie

Il existe une foultitude de raies en Méditerranée mais heureusement pas de raies manta. À noter que le diable des mers proches, est une espèce endémique de Méditerranée. Certaines espèces, dont la raie fleurie, ont un aiguillon venimeux ; d’autres, et c’est moins graves, envoient des décharges électriques. Le mieux est de chauffer la plaie et de retirer l’aiguillon en cas de piqûre.

La méduse physalie

Une merde qu’on appelle aussi la « galère portugaise », on imagine que c’est pas un plaisir de tous les instants. Ses filaments sont des nids à urticaire. Il ne faut jamais toucher une physalie, sans quoi on va passer par un moment d’enfer.

La murène de Méditerranée

La murène de Méditerranée n’est pas seulement un animal mythique. Elle existe et peut facile mesurer 1 mètre 50 pour 6 kilos. Elle n’est pas venimeuse, mais elle peut mordre et alors c’est la merde : sa salive contient des sécrétions à action digestive, hémolytique et neurotoxique. Et c’est surtout parti pour la surinfection, rapport au fait que la murène se lave assez peu les dents. Il faut désinfecter tout de suite et se rendre dare-dare à un centre de soins.

Le poisson lion

Espèce invasive venue de l’océan indien, le poisson lion a trop la classe, mais c’est une vraie petite merde. Outre bouffer tout ce qui se trouve autour de lui et ainsi s’installer au sommet de la chaîne alimentaire, le poisson lion est aussi dangereux pour l’homme en raison de ses 17 épines ultra venimeuses qui peuvent même être fatales si l’on s’y frotte de trop près. Il faut éviter ce truc comme la peste et courir à l’hôpital si l’on est piqué.

Les anémones de mer

Les anémones de mer sont des trucs très très jolis et très très infernaux qui déclenchent une urticaire immédiatement. Ça marche comme les orties : tu touches, tu douilles. Évidemment, on n’en meurt pas et tant mieux, mais il vaut mieux s’épargner le désagrément.

Très rarement, le requin blanc

On trouve des requins blancs et des requins taupe, en Méditerranée, mais ils sont parfaitement inoffensifs et ne s’attaquent guère qu’aux poissons. Très très très très rarement, on peut croiser un Grand requin blanc dans ces régions, notamment vers la Toscane. Sur 170 ans, on ne recense toutefois que 3 attaques mortelles et 43 signalements. A priori, vous pouvez nager tranquille.

Et sinon y’a aussi le très très mec relou sur la plage qui vient te draguer. C’est souvent un animal moche mais hélas pas un animal rare.

Sources : Hey captain, Le Point,