Dans les compétitions sportives, en général on trouve un peu de tout. Comme dans une boite de chocolat de Noël. On saute de joie quand on tombe sur le très convoité fourré praliné-noisette, de même qu'on utilise toutes les vulgarités existantes quand on devient l'heureux propriétaire d'une pâte de fruits. Là c'est pareil, il y a les courageux, les malchanceux et les tricheurs qui nous donnent la nausée. Un top dans le but de créer un climat de méfiance et de suspicion entre les potentiels topiteurs marathoniens. Parce qu'il y a toujours un sans-gêne peu scrupuleux prêt à tout pour rafler la victoire.
- Celui qui s'assoit sur la notion même d'alimentation saine et équilibré
Pour préparer le marathon de Los Angeles en 2011, Joe d'Amico, un américain passionné de course à pied, a décidé de se préparer en se nourrissant exclusivement de menus McDonalds pendant un mois. Il serait toujours en vie. - Celui qui court avec sa tête
Roberto Madrazo, ex-candidat à la présidence du Mexique a remporté le marathon de Berlin en 2007. Petit soucis, après avoir disparu au vingtième kilomètre, il serait miraculeusement réapparut au trente-cinquième, et tout ça, seulement 20 minutes plus tard. 20 minutes pour faire 15 km, c'est possible si on est jeune, fringant et kenyan. Mais pas quand on est dans la catégorie vétéran 55-59 ans. - Celui qui se trompe de direction
Aux JO de 1908, Dorando Pietri est encore un parfait inconnu. Jusqu'à ce qu'il se trompe de sens au moment d'entrer dans le stade pour remporter l'épreuve du marathon. Exténué, il tombe, re-tombe, ne comprend pas les indications des officiels, re-re-tombe encore une petite fois et réussit à franchir la ligne d'arrivée avec l'aide du staff. Il sera disqualifié à la suite de ça, mais au moins, il l'aura franchit sa putain de ligne d'arrivée. - Celui qui a un coup de mou
Aux JO de Stockholm en 1912, le marathon fait (seulement) une bonne quarantaine de kilomètres. Shizo Kanaguri est japonais et participe à la course. Au bout de 30 km, il aperçoit quelqu'un en train de boire un jus de fruit (le salaud) devant une maison. Il s'y arrête pour se déshydrater et fini allongé sur le canapé pour récupérer. C'est sûr que quand il s'est réveillé le lendemain (oui) il devait être plutôt frais. Tenace, il est retourné sur les lieux de la course en 1967, et l'a terminé à l'âge de 75 ans. - Celui qui se trompe de sport
Franck Delrocq n'avait de toute évidence pas compris qu'un marathon, ça se fait à pied. Pas en VTT. Mais c'est vrai qu'à bien y réfléchir, ça va quand même plus vite, c'est con. - Celui qui est adepte des transports en commun
Prendre le métro pour arriver bien classé au marathon de Paris c'est possible. Un anonyme (vaut mieux pour lui) l'a fait en 2008. Et c'est vrai qu'il est arrivé bien classé. On se demande s'il a couru le reste du temps avec sa carte orange dans la poche arrière, ce qui est une vraie performance. - Celui qui engage des doublures
A l'occasion du marathon de Xiamen (Chine) en 2010, plusieurs marathoniens ont décidé de faire appel à des doublures pour ne pas trop maltraiter leurs quadriceps. C'est ça le sens du partage à la chinoise. - Celui qui fait courir les autres. Pour déconner
Le potentiel candidat UMP aux élections législatives (2008) Jean-Marie Bernier s'est fait épingler comme il faut après avoir "participé" au marathon de Reims en 2008. Le saligot aurait confié la puce électronique qui permet de l'identifier, à deux des ses amis et concurrents. Pour essayer de sauver les apparences, les dangereux criminels ont assuré qu'il ne s'agissait que d'une bonne boutade entre amis. L'année d'avant aussi ? Nan parce que ça fait déjà deux fois Jean-Marie. Oui oui, en 2007 aussi il avait triché. - Celui qui fait de l'auto-stop parce que ça fait moins mal aux jambes
Pendant les JO de Saint-Louis en 1904, Fred Lorz a de la ressource. Pris de crampes au bout de 15 km de course, il se fait prendre en stop par un automobiliste qui le dépose tranquilou à 8 km de l'arrivée. Il remporte la course comme une fleur pas trop fanée. Mais c'était sans compter sur le véritable gagnant Thomas Hicks, qui s'accroche à la victoire comme une moule à son bateau. - Celui qui se mange un tramway
James Kipkenboy, marathonien kenyan n'avait sans doute pas prévu de devenir aussi intime avec les transports en commun. En 2007, alors qu'il participe au marathon d'Athènes, le sportif s'allonge sur la route à la suite d'un malaise. Il se relève au bout de quelques minutes, mais visiblement pas au mieux de sa forme puisqu’il heurte violemment un tramway peu de temps après. Il aura été démontré que les normes de sécurité de la compétition étaient un chouilla sommaires. - Celui qui commence sur le tard
Fauja Singh, un britannique, commença à courir des marathons à... 89 ans. Et comme Papy avait la forme, il en couru 9 autres derrière, pour fini son dernier marathon à Hong-Kong à 101 ans. La rumeur dit qu'à cet âge avancé il n'aurait pourtant toujours pas vu un seul épisode des "Chiffres et des Lettres". Incroyable.
Si ça, ça ne vous donne pas envie de courir...
Sources : marathon.fr, Katywalker, l'internaute