Les abeilles disparaissent, à ce qu'il paraît. Le Parlement Européen vient de voter une résolution exhortant l’Union Européenne à prendre au sérieux le problème de la mortalité des insectes pollinisateurs, et une pétition signée par 17 associations tire la sonnette d’alarme sur l’impact de la prolifération des OGM sur les abeilles. Dans la mesure où 80% des espèces végétales (herbes sauvages, arbres fruitiers, cultures oléagineuses, protéagineuses, maraîchères, crucifères, alliacées…) dépendent de la pollinisation des abeilles, et que celles-ci représentent 35% de la production alimentaire mondiale en tonnage, vous comprendrez qu’on se préoccupe un peu de ces braves bêtes. Parce que la crise alimentaire mondiale pourrait bien arriver dans nos assiettes, et elle aurait des conséquences désastreuses...
- Au revoir chocolat chaud: le cacao dépend directement de la pollinisation, ce qui signifie qu’avec les abeilles disparaîtrait le chocolat, donc les Snickers, les Ferrero Rocher, les truffes au chocolat, la bûche de Noël… Et bon, Noël sans finir assommé sur le canapé par une crise de foie, c’est plus vraiment Noël.
- Au revoir Miel Pops: pas d’abeille, pas de miel, et donc pas de céréales rondes qui sont la seule raison pour laquelle on se lève le lundi matin. Puisque le chocolat disparaît aussi, il ne nous restera plus qu’à choisir entre Smacks et Corn Flakes. Bref, on va peut-être se recoucher.
- Au revoir Francky Vincent: non, ça ne se mange pas, mais le fruit de la passion, lui, oui. S’il disparaît, ça va devenir beaucoup plus difficile de choper au camping.
- Au revoir La Laitière: la vanille dépend entièrement de la pollinisation, ça veut aussi dire qu’on n’aura plus de choix sur les esquimaux. Seul avantage notoire, on n’aura plus besoin de rester en apnée dans le métro parce que le parfum de notre voisine nous fout la gerbe.
- Au revoir soupe de potiron: il n’y aura peut-être pas beaucoup de monde à ton enterrement.
- Au revoir melon-porto-jambon: heureusement, il reste quand même le porto et le jambon, mais pour le côté « apéro light à base de fruits et légumes », c’est mort.
- Au revoir Häagen-Dasz: la vanille et le chocolat sont déjà condamnés, mais les jours de la noix de macadamia sont également comptés. Cela signifie entre autres qu’on matera des séries pourries avec un pot de riz, et que le choix de cookies se réduira drastiquement. Bref, ça va devenir de plus en plus difficile d’affronter un chagrin d’amour.
- Au revoir pastèques: c’est vrai que c’est dégueulasse, mais pourtant, quand la température avoisine les 37 degrés à l’ombre on est toujours contents de croquer dans de petits dés de pastèques. Tant pis, on se contentera d’une bière.
- Au revoir Chupa Chups: si les fruits disparaissent et notamment les fraises, qu’en sera-t-il des sucettes, de l’Oasis et des Tagada ? Ah, non, c’est pas des fruits ?
- Au revoir café du matin: c’est toute l’économie parisienne de la capitale et des centres-villes remise en cause. Vous imaginez sérieusement demander un thé-crème au café du coin ? Et d’ailleurs, « café » du coin…
Sources : Vedura, Paperblog, Pseudo-sciences, ogm-abeille & fao