La vie est parfois faite d’insupportables déceptions. Comme quand on reçoit du courrier et qu’on vérifie s’il n’y a pas un petit billet. Mais parmi les plus grandes déceptions, on peut bien sûr se concentrer sur les aliments. Ces aliments qui promettent beaucoup et qui le plus souvent une fois dans la bouche, nous déçoivent. La liste est longue, et la souffrance est palpable.
Les clémentines
Déjà parce qu’on ne sait jamais s’il faut dire clémentine ou mandarine, mais surtout parce que ceux qui les aiment sucrées vont être déçus par celles qui sont trop acides et inversement, seul 1% des mangeurs de clémentines sont réellement satisfaits.
Les noix
Les noix demandent un effort conséquent, il faut les casser, après il faut trier les cerneaux des morceaux de coque, après il faut les manger. Et c’est souvent à ce moment là qu’on découvre que depuis le début la noix était pourrie genre vieux goût d’ongles sales, nous obligeant immédiatement à recracher le lot et à pleurer sur tout ce temps perdu que la vie de nous rendra jamais.
* cela vaut aussi évidemment pour les noisettes. Mais pas pour les cacahuètes qui, à ma connaissance, font toujours le boulot.
Les avocats
Bon alors là je ne vais même pas m’étendre sur le sujet, on a tous déjà eu des galères avec des avocats, genre le truc tu l’achètes il est dur comme du béton et t’attends deux heures et il est noir comme de l’ébène. La fenêtre de consommation est vachement limitée.
Les fraises
OK je vous calme tout de suite je suis pas ici pour dire du mal des fraises, mon fruit préféré. Mais juste, il faut être honnête deux minutes. Combien de fraises molles, combien de fraises pourries, pour une fraise à la chair ferme ?
Le camembert
Là encore on ne compte plus le nombre de déçus du claquos. D’abord ceux qui n’aiment pas le camembert plâtreux et qui tâtent tous les camemberts dans l’espoir de repérer au toucher le niveau de fondance ; ensuite ceux qui n’aiment pas le camembert qui pue (les boloss) et vont renifler tous les spécimens du supermarché pour établir celui qui fouette le moins. Dans la plupart des cas on finit avec un camembert qui ne correspond pas à nos attentes.
Les melons
Certes on vous a déjà donné des conseils pour bien choisir son melon, mais de la même façon que nous on a déjà oublié ces conseils, on ne doute pas que ce soit pareil pour vous. Résultat des courses, on se retrouve avec un melon soit pas assez sucré, soit pas assez mûr, soit qui a le goût de flotte, soit le goût d’entre doigts de pied (pas bon signe).
Les tomates
Le problème avec la tomate commence avec sa saisonnalité. Concrètement, si on veut bien faire sur le plan écologique, on peut manger des tomates genre deux jours dans l’année. Comme on est des connards, on mange des tomates n’importe quand jusque dans l’avion sous forme de soupe ce qui montre qu’on n’a vraiment aucun respect. En sus de ces contraintes existentielles, la tomate est souvent un fruit dégueulasse (« whaaaaaaaaaaaaaaat c’est pas un légume mais nan mais nan mais j’halluuuuuuuuuuuuuuuuuuu ») pour la simple et bonne raison qu’on la consomme dans des conditions qui ne font pas honneur à son expérience gustative.
Les bananes
Personnellement j’ai déjà perdu 17 % de ma vie a être déçue par des bananes. A commencer par le simple fait qu’elles ne survivent pas une minute dans un sac ce qui en fait le fruit de goûter le plus nul de l’histoire. A ceci s’ajoute le fait que c’est bien souvent dégueulasse, trop filandreux, trop fade, trop bourratif… La liste des défauts de la banane est longue.
Le houmous
Je parle bien sûr des houmous de supermarché, presque toujours dégueulasses et dont l’unique raison d’exister semble être de nous rappeler que le houmous maison c’est rapide, pas cher et forcément bon.
Les thés
Si les buveurs de thé ont des goûts assez prononcés avec le temps et méprisent ceux qui ne savent apprécier une tasse de Lapsang souchong, le commun des mortels pense naïvement qu’on peut boire n’importe quel thé dégueulasse pourvu qu’il y ait de l’eau chaude.
Que les buveurs de thé aux fruits rouges s’expriment ici ou se taisent à tout jamais. Alors ? Personne ? Eh oui, c’est normal parce que ça n’existe pas.
Les marrons
Vous vous rappelez l’époque dingue où on se chopait un cornet de marrons avant d’aller au ciné ? Ah cette belle époque où les spectateurs nous maudissaient avec nos merdes qu’on foutait partout… Mais bon c’est pas le sujet. Le problème des marrons, c’est que 75 % d’entre eux sont pourris. Alors certes, ceux qui ne sont pas pourris sont tellement bons que le jeu en vaut la chandelle mais tout de même, c’est pas une vie.
Les pains au chocolat
C’est pas tant le goût du pain au choc qui déçoit mais plutôt les barres chocolatées qui parfois ne sont pas disposées comme on le voudrait. Parfois même il n’y a qu’une barre chocolatée. Parfois elle est trop dure. Parfois elle est vraiment riquiqui. On ne parle pas assez de toute la charge mentale qu’on se tape avant la première bouchée.
Les chocolats dans un assortiment
Voilà la pire arnaque de tous les temps : les boîtes de chocolats en assortiment. C’est beau, ça donne envie, c’est cher… Et au final, on n’en apprécie que 10 % et le reste des chocolats finit à l’abandon dans le maigre espoir d’être mangé par un invité audacieux.
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