On dit qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture mais en vrai de vrai, on s’en fiche pas mal : on juge tous les films à leur affiche. Comment on ferait pour décider si on a envie de voir un film ou pas sinon ? Si ça t’est déjà arrivé de te fier à une affiche pour aller voir un film et d’être terriblement déçu, ce top va sûrement te rappeler des mauvais souvenirs.
"Dune" de Denis Villeneuve : Zendaya nous manque
Quand le nouveau film Dune est sorti au cinéma en 2021, on était tous super excités à l’idée de voir Zendaya et Timothée Chalamet en tête d’affiche. Le film commence et c’est long. C’est bien hein, mais c’est quand même très long parce qu’on attend Zendaya comme le messie et elle n’apparait que dans les dernières minutes du film. En tout, l’actrice a un temps d’écran de 7 minutes et quelques. On s’est bien foutu de nous.
"Copland" de James Mangold : L'arnaque De Niro
En regardant l’affiche du film Copland, on se dit qu’ils ne se sont pas trop foulés. S’il suffit de mettre plein d’acteurs connus et le nom du film en gros pour faire des entrées, ils auraient au moins pu afficher des acteurs qui sont vraiment dans le film. Derrière Silvester Stallone, Robert De Niro pose fièrement alors qu’il n’appairait que 11 minutes et 48 secondes dans le film. C’est vraiment pas beaucoup, on peut carrément parler de publicité mensongère.
"Scary Movie 4" de David Zucker : Le gorille en bonus
Les gens qui font les affiches des films Scary Movie n’en ont globalement rien à foutre. Genre vraiment rien. Au point de rajouter des éléments au hasard qui n’apparaissent même pas dans le film. Sur l’affiche de Scary Movie 4, il y a un énorme gorille qui rappelle King Kong alors que rien n’y fait référence dans le film. Soit la scène a été coupée au montage final, soit les graphistes sont vraiment en roue libre.
"Godzilla vs. Megalon" de Jun Fukuda : La scène improvisée
Sur l’affiche du film japonais Godzilla 1980 ou Godzilla vs. Megalon, les deux monstres se battent au sommet du World Trade Center, chacun sur une des tours. Personne ne sait vraiment pourquoi puisque les tours jumelles n’apparaissent jamais dans le film. En fait, le film ne se passe même pas à New York mais au Japon, comme tous les autres films Godzilla de la saga.
"Kramer vs. Kramer" de Robert Benton : Tout sauf une comédie romantique
Les affiches originales du film Kramer vs. Kramer avec Meryl Streep et Dustin Hoffman reflètent assez mal le film. En les voyant, on imagine une famille unie et une jolie histoire toute mignonne. En réalité, le film parle de divorce et des droits parentaux. Même si ces affiches peuvent être trompeuses, elles restent réussies : la photo imprimée laisse penser que cette famille parfaite n’existe plus que dans les albums photo, elle appartient au passé.
"Camp Hell" de George VanBuskirk : Le scandale de Jesse Eisenberg
Voilà l’affiche la plus scandaleuse de ce classement, celle qui donne vraiment envie de rire et pleurer à la fois. En 2010 sort Camp Hell, un thriller à petit budget vraiment très mauvais. L’acteur Jesse Eisenberg fait une apparition très rapide dans le film, on ne le voit même pas 5 minutes à l’écran, mais l’entreprise de production Lionsgate décide de capitaliser sur son image. Quand on voit l’affiche, on se dit évidemment que Eisenberg est l’acteur principal. Eh non, raté. Les spectateurs n’étaient pas les seuls à être choqués par cette publicité mensongère puisque Jesse Eisenberg a poursuivi Lionsgate en justice en réclamant 3 millions de dollars pour l’avoir frauduleusement mis en avant dans la promotion du film.
"Escape from New York" de John Carpenter
En regardant l’affiche, très jolie mais plutôt trompeuse, de Escape from New York, on imagine un film catastrophe où il n’y a plus de règles et tout le monde vandalise la ville comme à la fin de Joker (il était bien ce film quand même). En fait, un quartier de la ville devient une prison ultra sécurisée et la statue de la Liberté n’apparait même pas dans le film. On accepte l’affiche parce qu’elle est jolie, mais c’est un peu déconnant quand même.
"Ma vie pour la tienne" de Nick Cassavetes : Une histoire où on se marre bien
Regardez cette jolie affiche toute mignonne avec une famille qui rigole et un enfant qui fait des bulles de savon. Le contraste avec le scénario est assez impressionnant puisque le film raconte l’histoire d’une petite fille qui a été conçue pour sauver sa soeur aînée atteinte d’une leucémie grâce à plusieurs dons d’organes et qui finit par traîner ses parents en justice. Bonne ambiance.
"Le secret de Terabithia" de Gábor Csupó : Le film qui a traumatisé une génération
Tout comme le film My Girl a traumatisé les enfants des années 90, Le secret de Terabithia est un des films qui ont traumatisé les enfants des années 2000. En regardant le film, on imagine l’histoire de deux enfants qui trouvent un monde magique avec des créatures fantastiques. En fait, ce film est l’histoire de deux enfants très seuls qui se retrouvent pour jouer et Terabithia est un endroit qui n’existe que dans leur imagination. La fin est tellement tragique qu’elle nous a plus fait chialer que Le Roi Lion, ces scénaristes sont vraiment sans cœur.
Phénomènes de M. Night Shyamalan
Si tu as déjà vu Bird Box, un des pires films de Netflix, tu connais déjà l’histoire de Phénomènes. En plein coeur de New-York, un phénomène mystérieux pousse au suicide des centaines de personnes aléatoirement. Voilà, c’est le pitch. Quand on regarde l’affiche, on pense à Inception parce que la vision est déformée : on se croirait dans une autre dimension. En réalité, il n’y a rien de tout ça dans le film, c’est juste un effet rajouté pour le fun.
Ils feraient mieux de s’inspirer des affiches de films les plus beaufs du cinéma (non, surtout pas, c’était une blague ARRÊTEZ !)
Sources : ScreenRant – Paste Magazine – Chillopedia