Ils sont partout. Ils sont infiltrés dans nos plats, ils s’immiscent dans notre organisme. Ils nous menacent. Eux, ce sont les additifs. On les reconnaît dans les listes d’ingrédients des produits vendus au supermarché par des codes commençant par la lettre E. On les méconnaît, mais ils nous font du mal quand ils sont consommés à haute dose. Et on n’y peut rien, parce qu’il faut bien bouffer.

Les colorants artificiels

Signalés par les codes E100 à E199, les colorants alimentaires ne sont pas censés avoir d’effet négatif sur l’organisme consommés à faible dose. A haute dose, en revanche, c’est une autre histoire. Les colorants peuvent déclencher de nombreuses réactions comme l’asthme, des difficultés respiratoires ou des allergies.

Il faut donc veiller à ne pas s’exposer à une surconsommation de colorants alimentaires. Les plats cuisinés, les bonbons, les trucs dont la couleur ne semble pas du tout du tout naturelle doivent faire l’objet d’une surveillance particulière, de même que les charcuteries et les sauces toute prêtes pour pâtes et riz.

Le sirop de glucose

Extrait du maïs, le sirop de glucose est un concentré de sucre qui explose les compteurs du taux de sucre dans le sang. A terme, la consommation régulière de sirop de glucose peut provoquer des dysfonctionnements hépatiques et favorise le risque de développer un diabète. Ce qui, rappelons-le, est une maladie ultra-pénible.

Les paquets de gâteaux en sont pleins, de même que certains plats cuisinés sous vide.

Les édulcorants artificiels

Entendez l’aspartame (pique-dame) et ses dérivés. Les édulcorants ne font pas directement grossir,, mais ils génèrent une dépendance au sucre et leur lien avec le développement de cancers divers a été mis en évidence dans de nombreuses études. Ils sont présents dans tous les trucs sucrés présentés comme « light ».

L’hydroxytoluène butylé

On l’appelle aussi BHT et sa présence est signalée par l’indicatif E321. L’hydroxytoluène butylé a un nom ridicule, en plus d’être soupçonné de plein de maux. Certaines études affirment ainsi qu’il pourrait être cancérigène. Et, comme le diabète, le cancer est une maladie pénible.

Les huiles partiellement hydrogénées

Ca fait peur, un truc qui s’appelle de manière aussi compliquée et qui, dans son appellation simplifiée se nomme : « acides gras trans ». Pas de lien avec les droits LGBT, on parle d’un machin présent dans toutes les pâtisseries industrielles. Leur impact est direct sur le taux de cholestérol et donc les maladies cardio-vasculaires. A ne pas confondre avec les acides gras saturés qu’on retrouve dans les trucs pur beurre.

Le glutamate

Cet exhausteur de goût est très courant dans les plats asiatiques du genre nouilles chinoises, dans les soupes de merde et dans les bouillons cube. On y a décelé un vrai potentiel allergène et, à haute dose, la capacité à engendrer des migraines.

Les nitrates

Les nitrates sont ajoutés aux charcuteries industrielles pour augmenter leur durée de conservation. Ils sont aussi à l’origine de la couleur de ces aliments qui ne faiblit pas avec le temps. Manque de pot, à haute dose, ils ont un effet direct sur les risques de développer un cancer de l’estomac.

Le benzoate de sodium

Sodium, ça ressemble à soda, et c’est sans doute la raison pour laquelle toutes les canettes de sucre liquide avec des bulles en comportent. C’est un agent de conservation que l’on retrouve aussi dans d’autres aliments sucrés du genre compotes, confitures ou tartelettes. Associé aux colorants, il est susceptible de provoquer de l’hyperactivité chez les enfants.

Rien ne vaut un bon morceau de pain.

Sources : Todaywecook, Huffington Post, Les additifs.fr