Sous-espèce de l’ours brun, le grizzli vit dans le nord des États-Unis ainsi qu’au Canada. Redouté, victime des chasseurs, il a tant bien que mal réussi à résister depuis des siècles et continue de fasciner malgré une image assez mensongère de tueur d’homme colportée par le cinéma et la littérature. Et si le grizzli fascine, c’est qu’il est tout simplement fascinant.

Ils sont majoritairement végétariens

Un grizzly peut tout à fait se contenter de baies, de noix et de plantes à l’état sauvage. Officiellement classé dans la catégorie des omnivores, il trouve néanmoins toutes les protéines dont il a besoin dans les végétaux mais peut s’offrir, quand l’occasion se présente, un petit graillon de fourmis. Malheureusement, dans des endroits comme les parcs nationaux américains, parfois bordés de décharges publiques, ces ours ont aussi appris à fouiller dans les poubelles et ont vu leur alimentation nettement se dégrader.

Les bébés grizzlis sont exceptionnellement petits

À la naissance, un ourson pèse environ 450 grammes. Sachant qu’à l’age adulte, il peut facilement arriver à 300 ou 400 kg, la différence est quand même énorme.

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Il n'a pas souffert, promis

Personne ne peut gagner contre un grizzli à la course à pied

C’est toujours bon à savoir. Si vous vous retrouvez face à l’un de ces ours, pour une raison ou pour une autre, inutile de courir, il ira toujours plus vite que vous. En moyenne, un ours lancé à pleine vitesse peut atteindre les 56 km/h. Juste pour info, Usain Bolt court à 43 km/h. Et encore juste pour info, un chat peut faire mieux. Mais souvent, il n’a tout simplement pas envie et préfère dormir. Si vous êtes donc face à un de ces spécimens je vous recommande vivement nos conseils de survie face à un ours.

Ils occupaient la majeure partie du territoire nord-américain

Mais ça c’était avant que l’homme s’en mêle car maintenant, l’habitat du grizzly se limite à 2% de ce même territoire. On le retrouve aujourd’hui dans six zones réparties dans les états de Washington, d’Idaho, du Montana et du Wyoming. Ils sont aussi heureusement toujours très présents en Alaska.

Ils ont failli disparaître

À une époque, c’était vraiment limite. La faute aux braconniers bien sûr, mais aussi au développement des villes. Heureusement, en 2017, ce majestueux animal a quitté la catégorie des espèces en voie de disparition. Les politiques de conservation ayant fini par porter leurs fruits. Bon, cela ne veut pas dire que la population des grizzlis n’est pas menacée car il n’en reste plus que 2000 dans tous les États-Unis contre 50 000 il y a à peine deux siècles.

Il est possible de leur faire peur

Enfin en théorie. Doug Peacock, l’un des grands spécialistes de la question, explique dans son excellent livre Mes Années Grizzly que si on se retrouve face à un grizzly, une seule méthode doit être adoptée : il faut lever les bras au-dessus de la tête, tourner le visage sur le côté et s’adresser au grizzly d’un ton autoritaire. Le tout en espérant qu’il ne décide pas de charger tout de même. De manière générale, il ne faut jamais surprendre un grizzly.

Les grizzlis ne s'intéressent pas vraiment à l'homme

Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que si on leur fout la paix, ils en feront de même. Malheureusement, les nombreuses randonnées d’observation, organisées dans des coins comme le parc de Yellowstone, ont appris aux grizzlis que l’être humain avaient tendance à envahir son territoire. Et du coup, certains animaux ont développé une certaine méfiance qui n’est pas bonne du tout pour les promeneurs imprudents.

Ils peuvent avoir recours au cannibalisme

Le truc avec les animaux, c’est qu’ils ne savent pas forcément qu’ils sont menacés. Le grizzly par exemple, n’hésite pas à s’attaquer à ses congénères, ou à des ours noirs, pour parfois finir par les bouffer. Les petits, quand il s’appartiennent à un autre clan, peuvent faire les frais de l’agressivité et de l’appétit d’un adulte peu enclin à se laisser envahir.

Leurs griffes sont super longues

Elle peuvent dépasser les 10 cm. Et si pour d’autres trucs, la taille n’est pas importante, ici oui. Cela donne une bonne idée des dégâts qu’ils peuvent infliger pendant un affrontement.

Ils peuvent ne pas hiberner

Bien sûr, dans l’idéal, c’est préférable. Tous les ours, l’hiver venu, après avoir amassé suffisamment de graisses, aiment se retirer dans leur tanière dans laquelle ils restent longtemps sans manger, boire ou éliminer des déchets. Mais les grizzlis sont aussi capables de zapper l’hibernation et de simplement entrer dans un état de torpeur au moment de la saison froide.

Quel animal fascinant.