Caricaturé à l'extrême tant pour ses vêtements (casquette à l'envers) que pour son langage ("yo zyva"), Le "jeune de banlieue" est depuis le début des années 90, un sujet de prédilection pour les médias, au risque d'entretenir pas mal de clichés. Wesh, ce top est pour toi gros !
- Le jeune de banlieue dit "nique ta mère" tout le temps
Un sketch qui a moins de 20 ans mais qui semblent en avoir 200. Rien ne nous est épargné : les "nique ta mère", les agressions aux couteaux, les "walkman" de djeun's. L'humour franchouillard des 90's bien ringardos dans ce qu'il a de plus beau... Au final on n'est pas vraiment sûrs que le discours ait beaucoup évolué depuis... - Le jeune aime le rappeur qui dit yoyo
Laurent Gerra caricature avec son humour si subtil les rappeurs et leur langage "banlieue". Vous la sentez la distance de l'humoriste envers les clichés qu'il aborde ? Hein ? Non... hein. Le lolo a refrappé récemment en se foutant copieusement de la gueule de IAM (a presque 50 ans les membres sont encore pour Gerra les "rappeurs du moment") chez Drucker. Akhenaton a d'ailleurs répondu à ces attaques de la plus belle des manières soulignant avec classe à quel point le pauvre Gerra était à côté de la plaque. Zyva lolo t'es trop un fonbou... - Le jeune cité fume du cannabis
Le jeune de cité traîne dans les halls et fait tourner des joints, voilà le cliché sur lequel tente de surfer Jamel Debbouze réalisateur surprenant de cet encart publicitaire. On est en plein dans l’époque post Coupe de Monde, comiques urbains, rap... Alors les publicitaires n'hésitent pas à surfer sur la vague "des djeun's à la mode". Ça vieillit assez mal... - Le jeune de cité de Marseille est un brin plus poétique
Lui aussi traîne en bas des tours entre copains à ne rien foutre de la journée, mais il possède ce petit plus "provencal". Cet accent si typique qui passe bien à la TV. - Les chefs de cité s'appellent tous "Momo"
Ce cliché qui traîne depuis l'ère Smaïn a décidemment la dent dure. Bon évidemment, on a du "ouech mon frère" à foison, du "zyva" en veux tu en voilà, bref tout ce qu'on aime...
- Le jeune de cité a son langage à lui
Ce qui donne en 1997 ce reportage éblouissant sur un linguiste en immersion "dans les cités" pour assurer la traduction. Un véritable sketch des Inconnus.
- Le jeune de cité fait peur
Quand TF1 fait un sujet sur les cités, la chaine envoie quelqu'un "en immersion", comme s'il partait s'infiltrer au coeur du narco-trafic colombien ou au coeur d'une prison birmane. En fait non, il a juste traversé le périph'. Ca n'empêche pas la chaîne d'habiller son sujet avec la musique de "28 jours plus tard", attention Harry, ne te fais pas mordre! - Le jeune de banlieue fait peur aux vieux
Il vend du cannabis parce qu'il n'a que ça à foutre et évidemment ça fait peur aux vieilles personnes. Le Groland ? Non, Saint-Ouen.