Des années 80 à aujourd’hui, le sport a su inspirer les meilleurs dessins animés. Au départ c’était surtout des animés japonais, et de plus en plus les européens s’y sont mis et ont créé des trucs pas mal. De Olive et Tom à Galactik Football, on en a vu, pas mal des buts de folies qui feraient rougir de honte CR7 (étant donné qu’ils volent à 30m dans les airs pour tirer, c’est compréhensible).

Olive et Tom (1983)

Le classique du classique Olive et Tom est surement le plus fameux de tous les dessins animés de sport. C’est au football ce que Pokemon est à la réalité : un monde merveilleux où tout peut arriver (et où le foot ressemble plus à un combat entre sorcier qu’autres choses).
Un terrain qui rivalise en longueur avec la muraille de Chine, des ballons déformés par la puissance des frappes et des retournées acrobatiques à tous les matchs… On peut dire qu’Olivier Atton et Ben Becker envoyaient du rêve avec la Newteam.

Jeanne et Serge (1984)

Un dessin animé quand même un peu glauque quand on y pense aujourd’hui avec nos yeux d’adultes (a peu près) éveillé. Jeanne et Serge c’était cet animé japonais sur une jeune lycéenne qui décide de faire du volley malgré le refus de son père et qui intègre donc une équipe avec un coach un peu trop abusif par moment avec les joueuses de l’équipes, et un sport qui parait parfois particulièrement violent. Mais si on ferme les yeux sur ces scènes chelou, Jeanne c’était aussi la joueuse qui avait la plus longue détente de l’histoire du volley, lui permettant carrément de réfléchir plusieurs minutes dans les airs avant de frapper le ballon. Pratique.

Pôle position (1984)

Luc et Lisa sont orphelins. Leurs agents secrets de parents sont morts pendant une course de voiture. Mais ça ne les empêche pas de vouloir reprendre le flambeau. Deux bolides de course, Turbo et Zoom, sorte de K2000 avant l’heure pour enchaîner poursuites et cascades en tout genre. Une série animée qui était en réalité l’adaptation du jeu vidéo Namco, on préfère Cars mais c’est pas grave.

Théo ou la batte de la victoire (1985)

L’histoire de Théo qui est absolument effacé par son frère jumeau Kim, lanceur doué de l’équipe de baseball. Tous deux se disputent le cœur de Debbie, leur voisine et amie d’enfance qui secrètement préfère le vilain petit canard. Et comme souvent, les triangles amoureux ce n’est pas simple. Surtout quand ça implique des frangins. Bon plus sur des histoires de coeur d’enfant que sur des matchs de baseball, mais on apprécie quand même.

Cynthia ou le rythme de la vie (1988)

Au Japon encore et toujours, une petite rouquine aux grands yeux de biche s’éprend d’un sport méconnu, la gymnastique rythmique et sportive, et le propulse au rang de star des cours de récrés. Cynthia ou le rythme de la vie, c’était pas non plus le dessin animé le plus palpitant de l’histoire de la création, on voit globalement une meuf qui tombe amoureuse d’un gymnaste surdoué mais qui s’en fout d’elle, et devient clairement son meilleur ami. Un générique assez atroce, mais un vrai succès en Europe, moins au Japon.

Slam Dunk (1993)

Sakuraki, une brute au cœur d’artichaut, intègre son nouveau lycée avec la ferme résolution de ne plus subir d’échec sentimental. Manque de pot de chez pas de chance, il tombe amoureux d’une certaine Haruko, elle-même amoureuse de Rukawa, lui-même joueur de basket, vous avez rien compris ? Nous non plus. Et voilà comment on se retrouve à dribbler pendant 101 épisodes. Un dessin animé japonais pour un sport où le Japon n’existe pas, mais ça fonctionne.

Eyeshield 21 (2005)

Sena est une victime notoire qui subit les brimades incessantes de ses « camarades » d’école. Trouillard et maigrichon classique, il bénéficie néanmoins de la protection d’une jeune fille en fleur, Mamori. Repéré par les deux joueurs de football américain de son nouveau lycée, Sena -qui à force de se de courir comme une victime à tout bout de champ est devenu un sprinter hors pair- intègre une équipe. Seulement, Mamori ne veut pas qu’il joue à un sport violent. Il devient alors Eyeshield 21, le joueur mystérieux et talentueux dont personne ne connaît le visage, et dont Mamori s’éprend. Oui, au 21e siècle les intrigues se complexifient drôlement. Eyeshield 21, c’est une le Hannah Montana du football américain finalement.

Foot 2 Rue (2005)

Une production purement européenne puisque Foot 2 Rue est une série franco-italienne. L’histoire je pense que tout le monde la connait déjà, mais je vais vous rafraichir la mémoire. Il s’agit de Tag, Gabriel, les TekNo (Tarek et Nordine) et Gabriel qui souhaite organiser le premier mondial de foot de rue, avec notamment leur propre équipe, les Bleus de Port-Marie (qui ressemble exactement à Marseille). Un des meilleurs dessins animés du monde qui a bercé notre enfance (en tous cas la mienne).

Galactik Football (2006)

Dans le même esprit que Foot 2 Rue mais cette fois-ci dans la galaxie avec des extra-terrestres et des stades de foot qui ressemblent plus à des arènes de combats futuristes qu’a de la pelouse normale. Cette série se passe donc dans la galaxie (d’où le titre), où des jeunes gens, les Snow kids, font tout pour remporter la Galactik Football Cup. Vu qu’on galère déjà à gagner la coupe du monde, je pense que vous vous doutez bien que remporter une compétition intergalactique, c’est plutôt difficile.

Kangoo Junior (2002)

On termine par Kangoo Junior, pas certaine que ce dessin animé rentre vraiment dans la catégorie sport, mais soyons fous. L’histoire prend place sur une ile nommée School Island, les Kangoos Junior sont d’excellents joueurs de basket, normal sachant que ce sont les seuls enfants de l’école à être en fait des kangourous, ça aide pour sauter haut. On suit donc le quotidien de ces enfants kangourous (qui c’est bizarre) dont les plus grands ennemis sont une bande de 5 autres enfants, humains cette fois-ci. Bref, on ne sait pas trop s’il s’agit d’un dessin animé sport, mais pourquoi pas.

Ça nous a presque donner envie de faire du sport tout ça.