Pink Floyd… Pink Floyd… C’est pas le groupe qui a fait Another Brick in the Wall ? Ben si, mais déjà savais-tu que la chanson que tu connais est en réalité la “part II” d’Another Brick in the Wall, qui en compte trois en tout ? Et savais-tu aussi que Pink Floyd n’a pas fait qu’un seul album ? Et savais-tu qu’il s’agit d’un des plus grands groupes de tous les temps ?
- Meddle (1971) : le sixième album du groupe qui, à l’instar de l’album qui le précède, utilise la technique du « Je remplis la face A avec des petits chansons sympathiques et ensuite j’utilise la face B pour te faire une symphonie de 22 minutes ». La symphonie en question : Echoes. Une chanson dans laquelle il n’y a rien à enlever. Je dis bien rien. Et aussi pour sa pochette, qui peut rester mystérieuse pendant des années avant que l’on se rende compte qu’elle représente une oreille, vue de très près (si, si, penche la tête sur le côté gauche et tu verras).
- Atom Heart Mother (1970) : dans la meme logique que l’album précédent, sauf que là, la chanson-symphonie s’appelle Atom Heart Mother et qu’elle est énormément plus barrée. A écouter aussi : Summer ’68 sur la face A. Et aussi pour sa pochette exceptionnelle : une vache. Oui, juste une vache. Pas de nom de groupe, pas de nom d’album. Une vache.
- Dark Side of the Moon (1973) : parce qu’écouter cet album, c’est comme écouter une chanson qui durerait 43 minutes. Pas de silence entre les morceaux, qui s’enchaînent à la perfection. Et quelques chef-d’œuvre : Money, Time et On the Run. Et aussi pour sa pochette devenue mythique.
- The Piper at the Gates of Dawn (1967) : parce qu’il s’agit du premier album du groupe, que Syd Barret est donc encore là (il se fera virer ensuite pour usage abusive de drogues nuisant à son talent et à son travail, et se fera remplacer par un ami à lui, un certain David Gilmour…), que c’est psychédélique à souhait et déjà très mûr et sérieux pour un premier album. Autrement dit, c’est pas du Lorie, qu’on se le dise.
- Wish You Were Here (1975) : pour le sac noir qui entourait la pochette du vinyle, mais surtout pour les chansons mémorables qui y figurent. Cinq chansons seulement, dont le diptyque de Shine on You Crazy Diamond (une dizaine de minutes chacunes, planant à souhait, poétique et enivrant), et la chanson éponyme, Wish You Were Here. Ca serait aussi une erreur de passer à côté de Welcome to the Machine et Have a Cigar (ainsi que de son excellente reprise par le groupe Primus). Bref ca serait une erreur de passer à côté de cet album. Tout court.
- The Wall (1979) : parce que même si on sent que le groupe est sur la pente descendante (1979 signifie aussi que les années 80 arrivent à grand pas !), cette fresque musicale, véritable opéra des temps modernes, contestataire et engagée, et accompagnée d’un film qui la montre sous un autre jour, reste l’une des pièces maîtresses du Floyd. Cet album marque la prise en main du groupe par Roger Waters, le bassiste. Le groupe ne s’en remettra malheureusement jamais.
- Ummagumma (1969) : pour son nom tout d’abord. Pour la qualité des morceaux qui y figurent ensuite. Et surtout pour le nom du troisième morceau : Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a Pict, qu’on pourrait traduire par… ben qu’on pourrait pas vraiment traduire en fait, sinon ca voudrait rien dire, alors qu’en anglais, et par le Floyd, si, si ça veut dire quelque chose. On sait juste pas quoi exactement.
- A Saucerful of Secrets (1968) : pour sa pochette dont je vous mets au défi de me dire ce qu’elle signifie et/ou représente. Mais aussi pour des morceaux qui devraient faire date chez chacun d’entre nous, et notamment le merveilleux Set the Controls for the Heart of the Sun, avec une ligne de basse tout en simplicité qui rythme le morceau d’une manière fantastique, entêtante et envoutante.
- Animals (1977) : pour son cochon en plastique qui est utilisé pour la pochette (et dont on retrouve un clin d’œil dans le film Children of Men), qui s’est perdu lors des photographies et dont on peut se plaire à penser qu’il nous surveille, là haut, et qu’il veille sur nous en nous protégeant de Christophe Maé.
- Live at Pompeï (1972) : d’accord ce n’est pas un album, c’est un film. Mais la musique de Pink Floyd prend un relief tout nouveau au milieu des ruines de Pompeï, notamment pour ce qui est de la version magnifique d’Echoes.
Et vous, quel est votre album préféré des Floyd ?
Top écrit par PyongYang