Les vacances approchent et comme on veut du différent, du dépaysement parce qu'on en a marre de cette vie de merde, on va chercher les emmerdes ailleurs et loin. Oui, on est énervé, et alors ! C'est normal, c'est les vacances on vous dit. Arrive donc le moment de prendre l'avion. Et les petites contrariétés qui vont avec. Car en avion, il est impossible de ne pas...
- Se dire en voyant le pilote et son équipe embarquer avant vous "il a quand même l'air bizarre ce mec" : il a la tête de quelqu'un que sa femme vient de quitter et qui veut finir en beauté...
- Entendre le même pilote dire en plusieurs langues "veuillez nous excuser pour le retard dû à une correspondance, nous sommes 63ème sur la piste, décollage dans 53 minutes" : à eux de nous faire préférer le train
- Imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'on va s'écraser comme des vieux flans au décollage : marche aussi à l'atterrissage.
- Avoir au moins un voisin optimiste qui fait son signe de croix au décollage : et qui croise votre regard avec des yeux qui vous disent "nous allons mourir ensemble, prions"
- Se faire griller pour aller aux toilettes par un autre passager 3 secondes avant vous: ou par 3 autres passagers une seconde avant.
- Se retrouver coincé derrière le mini-bar poussé par une hôtesse très lente, mais jolie, pour rejoindre sa place : tenter l'autre allée et se retrouver face à l'autre mini-bar. L'avion, c'est pire que le périph.
- Se taper un gentil passager assis devant vous qui a décidé de vivre couché : et qui décide donc logiquement de baisser son siège au moment où on vous apporte la bouffe, pour ne plus jamais le relever de tout le vol.
- Avoir vu deux semaines avant au ciné le film proposé : et si ce n'est pas le cas, le voisin de devant vient finalement de remettre son siège en position haute, vous ne voyez rien. La prochaine fois on évite les charters pour avoir les télés individuelles.
- Avoir envie de prendre une douche et de mâcher un mentos après avoir mangé la mousse saumon sous plastique et la mini forêt noire chocolat : à moins que ce ne soit une mousse au chocolat, et une mini forêt de saumon, vous n'êtes plus trop sûr.
- Se retrouver à côté d'un passager qui enlève ses chaussures et vous assène que "holala, je ne sens plus ses pieds" : manque de bol, c'est bien le seul à ne plus les sentir.
Et vous, vous pensez irrémédiablement à quoi en avion ?