Avant toute chose, il faut dire que ça arrive même aux meilleurs d’entre nous. C’était une réunion de famille, un apéro entre copains, un pot entre collègues ou une grande virée en boîte. Je suis venu, j’ai bu, je ne me souviens plus. Si vos premières expériences fâcheuses avec l’alcool vous ont appris qu’il ne faut pas boire la vodka au goulot, ça ne vous empêche pas de vous faire encore avoir à l’occasion, et comme un bleu, par quelques alcools et cocktails vicieux que vous n’avez pas vu venir. La prochaine fois, vous ferez attention à…
- Le punch (Rhum, jus de fruit, sirop de sucre de canne) : le traître numéro 1. Se boit généralement comme du jus de fruit aux anniversaires, mariages et autres repas de familles. A la particularité de faire miauler votre tante.
- La sangria (Vin rouge, fruits, épices) : fourbe car sucrée et peu alcoolisée. Contient malgré tout du vin rouge, et comme chacun sait, il ne fait pas bon se cuiter au vin rouge. Six verres plus tard, vous voilà en train de vous ébrouer sur la danse des canards. On vous avait pourtant dit de ne pas sucer les fruits.
- La jacqueline (Vin blanc/rosé, limonade, grenadine) : aussi appelée « Jaja », elle mérite largement sa place au Panthéon des cocktails vicieux. Se vend par litres aux Fêtes de Bayonne et se boit comme du petit lait. C’est bien la première fois que vous prenez une cuite au lactose.
- Le Mojito (Rhum, menthe, citron, eau gazeuse, sucre) : le cocktail phare des soirées d’été. La vigilance est trompée par son goût parfumé et son nom exotique. Attention, le Mojito rend tout le monde beau en boîte, mais les effets se dissipent vers huit heures du matin.
- La bière (selon les marques : fermentation du malt et du houblon / pisse, sucre) : souvenez-vous, c’était la Saint Patrick et il était question d’aller boire un petit verre avec les copains mais pas trop tard parce qu’on bosse demain. Cinq heures et sept pintes plus tard, vous avez fait trois fois le tour des boulevards et dix-huit pauses pipi avant de retrouver votre lit.
- La Margarita (Tequila, triple sec/Cointreau, jus de citron) : ça se commande par pichets, c’est très sucré, et quelqu’un vous a dit d’y aller mollo, mais qui déjà ? Et comment ça se fait que vous vous réveillez dans votre lit avec aucun souvenir de ce qui s’est passé la veille ?
- Le champagne : c’est mignon ces petites bulles à l’apéro ! Et dans un beau verre comme ça, c’est chic ! C’est vrai qu’on n’a pas grand-chose dans le ventre encore, mais on va éponger avec le repas… Ouh la oui il vaudrait mieux qu’on éponge… Tiens, mais c’est pas Tatie qui imite le morse avec des Bretzels ? Allez, resservez-moi un verre.
- Le pastis (anis) : Le problème du pastis, c’est qu’on n’est jamais à court de diluant. Du coup vous en avez acheté plein de bouteilles. C’était bien jusqu’à ce que Truc confonde votre pied et le cochonnet. Allez, à la santé du colonel.
- Le Cuba libre (Rhum, citron vert, Coca) : avec un nom pareil, siroter des cocktails prend des allures de revoloucionne. Hasta la victoria siempre, avez-vous déclaré avant de vous affaler lamentablement sur la table.
- La Manzana (le Malibu / le Soho…) : alcool interdit aux plus de 18 ans. De toute façon vous avez trop vomi avec et rien que la vue de l’étiquette vous secoue dangereusement l’estomac. Mais comment diable a-t-on pu se cuiter à ça ?
- BONUS : Le Monaco (bière, limonade, grenadine) : Non, c'était une blague.
Et vous, quels alcools et cocktails ont subrepticement abusé de vous ?