Aujourd’hui on ne va pas vous parler des différents types de seins ou des surnoms du sexe féminin mais des fesses. « Il est beau, vu de l’extérieur… » chantait Gainsbourg. « Hélas, je connais tout ce qui se passe à l’intérieur », ajoutait-il néanmoins. Bizarrement, la propriétaire d’un « popotin », « petit valseur » ou « gros pétard » (pour reprendre les expressions gainsbariennes) n’en sait souvent pas autant sur ses propres fesses. Elles sont la cible de bien des regards, mais chacune ne les voit jamais pour sa part de face. Elles sont bien la cible de bien des mains, mais elles ne possèdent pas les terminaisons nerveuses délirantes d’un clitoris… Voici dix informations qui vous surprendront probablement sur vos propres fesses, pour nous les femmes

C’est le muscle le plus puissant

Vous pouvez chercher dans vos bras comme dans votre abdomen, vous ne trouverez pas de muscle puissant et plus grand dans tout votre corps que votre grand fessier, l’un des trois muscles (avec le moyen fessier et le petit fessier) qui composent la fesse. Leur fonction : permettre la marche. Pourquoi certaines fesses souffrent-elles donc de mollesse ? Parce qu’elles assurent une autre mission importante dans l’organisme : le stockage de la graisse…

On cambre les fesses pour montrer notre disponibilité

Si la danseuse classique qui avance sur la pointe de ses orteils obéit à un rituel élaboré, son dos cambré la renvoie à son animalité primitive. « Le fait de creuser les reins est chez tous les jeunes mammifères puis chez les femelles adultes un signal de disponibilité sexuelle », apprend-on dans le Petit Larousse de la sexualité.

Les hommes ne s’intéressent pas tant que ça à la taille des fesses

« Tu trouves pas qu’elles sont trop grosses, mes fesses ? » et « tu trouves pas qu’elles sont trop plates, mes fesses ? » sont les deux questions les plus souvent posées par les femmes aux hommes. Mais, pour être franc, la réponse importe peu. Ce qui attire les hommes, ce n’est pas le volume des fesses, mais le ratio entre le tour de taille et le tour de hanches. Si la division du premier chiffre par le second donne un ratio inférieur 0,7, vos fesses susciteront l’adoration. Une psychologue de l’Ohio a établi ce rapport en faisant contempler des centaines de photos féminines à 1000 hommes âgés de 18 à 86 ans. En Tanzanie, d’autres chercheurs ont soumis la tribu des Hadza à un test équivalent. Le résultat ? Nos chasseurs-cueilleurs kiffent grave le 0,7 et moins ! Toujours pas convaincue ? Pour info, le rapport taille-hanches de Marilyn Monroe était de 0,61 et celui de la Vénus de Milo de 0,65… On ne connait pas celui de Kim Karadashian mais j’imagine que ça doit être du 0,5…

Étymologiquement, on n’en a qu’une

Il est incorrect de parler des fesses. À table, au bureau, ou devant sa belle-mère cela va de soi, mais dans la vie en général, car le mot fesse vient du latin populaire « fissa », qui ne veut pas dire « vite » (ça, c’est en arabe), mais « fente ». C’est par dérive métonymique (emploi de la partie pour le tout) que la fente a peu à peu signifié dans le français courant les deux globes charnus qu’elle séparait. Une grammaire avisée parlera donc plus volontiers de son derrière ou de son postérieur.

Plus d’une Française a déjà pratiqué la sodomie

La proportion de femmes déclarant « avoir expérimenté la sodomie au moins une fois dans leur vie » s’élève de manière précise à 37,3%, selon l’enquête sur la sexualité en France réalisée auprès de 12000 personnes et publiée par l’Inserm en 2008. La part de celles qui y sont passées « souvent ou parfois au cours des douze derniers mois » tombe toutefois à 9,2%. Mais plus on vieillit, plus on pratique… Les filles de 20-24 ans ne sont ainsi que 6,4% à s’y adonner régulièrement, tandis que les 35-39 ans (12,2%) et surtout les 40-49 ans sont les plus assidues (12,5%). Si, si… l’âge de certaines de nos mères !

La jupe protège mieux du froid qu'un pantalon

La jupe préserve mieux du froid que le pantalon. Des scientifiques japonais scrupuleux (et probablement très désoeuvrés) l’ont prouvé en enfermant dans des pièces à 10°C des femmes vêtues soit de pantalons, soit de jupes au genou. Les premières ont vu leur température rectale baisser pendant 40 minutes avant de se stabiliser. Pour les secondes, le phénomène n’a duré que 30 minutes. Reste une question : comment prend-on la température rectale d’une femme en pantalon ?

Une fessée peut mener au Panthéon

L’un des grands hommes enterrés sous le Panthéon a révélé dans ses écrits un penchant ravageur pour la fessée. Sade n’y étant pas, s’agit-il de Hugo, de Zola ou de Jaurès ? Le titre de l’ouvrage où cet aveu a été publié donne un bon indice, puisqu’il s’agit des Confessions de Jean-Jacques Rousseau. L’auteur du Contrat social évoque le pan pan cul cul qu’il reçut enfant d’une certaine mademoiselle Lambercier comme un souvenir fondateur de son érotisme : « J’avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m’avait laissé plus de désir que de crainte. (…) Mais [la] seconde fois fut aussi la dernière; car mademoiselle Lambercier, s’étant aperçue à quelque signe que ce châtiment n’allait pas à son but, déclara qu’elle y renonçait, et qu’il la fatiguait trop. (…) Qui croirait que ce châtiment d’enfant, reçu à huit ans par la main d’une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie? »

Les femmes sodomisées aiment vraiment ça et ne le font pas pour faire plaisir à leur partenaire

Un mythe tombe. Non, quand un homme sodomise une femme, il ne s’empare pas d’un pauvre anus innocent qui aurait préféré assumer tout au long de sa vie sa seule mission biologique… Seules 4,6 % des Françaises qui pratiquent la pénétration anale considèrent qu’elles s’y soumettent « uniquement pour faire plaisir à leur partenaire ». Notons par goût du particularisme qu’il existe aussi 1,3 % d’hommes dans ce cas !

Les grosses fesses sont bonnes pour la santé

Deux fesses bien rondes ne donnent pas seulement du bonheur aux hommes, mais également à leur propriétaire féminine. Pourquoi ? Parce que les graisses stockées au-dessous du niveau de la ceinture (hanches, fesses, cuisses) retiennent les acides gras nocifs, permettent un meilleur contrôle du sucre dans le sang et contiennent des agents anti-inflammatoires qui empêchent les artères de se boucher. À l’inverse, une personne qui ne possède pas ces réserves (à cul trop plat, quoi…) va produire des cytokines, qui génèrent des inflammations dans le corps et peuvent générer des maladies cardiovasculaires et du diabète. Alors, on reprend une deuxième île flottante après la côte de bœuf ? Pas si simple, car « si le gras des hanches et des cuisses est bon pour notre santé, celui du ventre ne l’est pas du tout, et l’on n’a rarement l’un sans l’autre… » déplore le Dr Konstantinos Manolopoulos, qui a conduit l’étude pour l’université d’Oxford en Angleterre.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

On a inventé une machine à fesser

« Elle est finalement là ! La machine dont vous aviez si peur enfant, mais dont vous rêviez si fort adulte… Le Robospanker ! » s’émerveille le fabricant américain de cette machine à fesser (to spank en anglais) sur son site Internet. Cet outil tellement plus commode, pour une célibataire urbaine surbookée, qu’un fesseur en chair et en os offre de multiples options : des vitesses et forces de frappe réglables, des pelles en plastique flexibles « mais incassables », de sifflantes baguettes à ajuster à leur place, et bien sûr des minuteurs programmables pour faire durer le supplice aussi longtemps qu’on le souhaite. Certes, le Robospanker coûte un peu cher (495€ + 115€ de frais de transport), mais après tout, ceux et celles qui l’achètent aiment souffrir.

Et vous quel est votre fantasme bizarre avec les fesses ? C’est peut-être en lisant La comtesse Infidèle, élu meilleur roman érotique au monde, que vous le découvrirez.