ATTENTION DERRIÈRE VOUS, Y’A PIERRE GAGNAIRE AVEC UN MOULE À GAUFRE !!
Eh non, c’est faux, mais y’avait bien Pierre Gagnaire dans Top Chef ce soir et il était en grande forme. Cette semaine le thème de l’émission était les fleurs et l’éco-responsabilité, et les candidats étaient aussi prêts que des parents qui accueillent leur premier enfant, c’est-à-dire vraiment pas du tout. Alors ne perdons pas de temps, parce qu’il y a des choses à voir et à résumer, et ça tombe bien c’est mon travail. Un travail étrange, je vous l’accorde.
Une cheffe qui nous vient tout droit d'Angleterre
Pour l’épreuve de « la nourriture en forme de fleur » on accueille la cheffe Clare Smyth dont le nom et le prénom ne s’écrivent pas du tout comme on pense. Dès qu’elle arrive, tous les candidats semblent la connaitre depuis toujours, comme nous on connait Céline Dion ou quelqu’un d’autre d’hyper célèbre, genre Dieu.
Clare Smyth nous explique son plat à base de navet anglais (genre Love Actually, lol) et ça a l’air quand même super compliqué et très long à cuisiner pour finalement… Bah juste manger du navet quoi. Après c’est mon avis, et je suis très nul en cuisine.
Bryan, Marie, Jorick et Valentin s’affrontent donc dans une épreuve de cuisinier-fleuriste et déjà Bryan est magique : « tout le monde veut faire une fleur jolie, comme une rose, bah moi je veux faire une fleur moche, comme un chardon ». Et y’a beaucoup plus de poésie dans ce qu’il vient de dire que dans mon carnet de note d’adolescent torturé qui écoutait les Doors et le Wu-Tang (je me cherchais).
Bryan part donc sur un chardon à base d’artichaut, de réglisse et de menthe, pour le coup sur les aliments il m’a complètement perdu, mais j’ai confiance en lui malgré son regard qui parfois me fait peur. C’est la première fois de toute l’histoire de l’émission que Paul Pairet parle à Bryan sans qu’on ait l’impression qu’il s’apprête à l’enduire de sans-plomb.
MARIE AIME LES FLEURS, SA ROBE DE MARIÉE C’ÉTAIT À MOTIF FLEUR, SES BOUCLES D’OREILLES C’EST DES FLEURS, SON BANDANA A DES FLEURS DESSUS, ELLE EST DÉJÀ SORTIE AVEC UNE FLEUR, FLEUR, FLEUR, FLEUR. Voilà, ça c’était au cas où vous étiez parti pissé pendant les 18 minutes où Marie a expliqué qu’elle aimait les fleurs.
Quoi qu’il en soit elle part sur trois marguerites à la langoustine et aux oignons. Mais les chefs parviennent à lui faire comprendre que « doucement Marie, c’est pas la peine de cuisiner trop de trucs et surtout essaie de respirer entre les moments où tu dis le mot fleur ». C’est plutôt bien parti pour elle vu que son plat a l’air franchement pas mal.
Des fleurs, de l'oignon et aussi de l'émotion UN PEU FORCÉE
On apprend que Jorick a bossé trois ans avec Clare Smyth, donc il faudrait PEUT-ÊTRE qu’il arrête de nous cacher des choses lui aussi. On croit connaitre quelqu’un, puis finalement un jour on se rend compte qu’on ne connait pas son nom de famille, son âge, son travail et surtout que c’est juste un candidat de télé qu’on suit depuis cinq semaines et que les sentiments qu’on a commencé à developper pour lui sont peut-être à sens unique.
Il part sur des hortensias, une fleur super jolie dont j’ai vérifié l’orthographe parce qu’à la base j’avais écrit « rhododendron » et c’était pas le bon mot. Pourquoi l’hortensia ? Parce que c’est des fleurs qu’on retrouve dans le jardin de ses grands-mères, ce qui émeut les cheffes. Je veux pas niquer l’ambiance, mais des hortensias on en trouve littéralement dans les jardins de 98% des grand-mères.
Valentin part sur une pissaladière à base d’oignon, d’anchois, d’oeufs de truite, de calamar, de pigeon, de canard je crois… Enfin y’a beaucoup d’aliments, mais on sait pas trop à quelle fleur ça va ressembler. Il a bien tenté de nous rassurer en disant « y’aura des pétales » mais je me demande s’il a déjà vu des fleurs autre part que sur le bandana de Marie. Faut dire qu’il a commencé direct l’épreuve en disant qu’il n’était pas fleur du tout et qu’il avait juste des fleurs séchées dans son resto, donc y’a des raisons.
La cheffe Smyth regarde les plats et Marie a vraiment fait un taff de ouf, son assiette est franchement jolie. Valentin quant à lui a réussi à recréer une étoile de mer en oignon, c’est super beau aussi mais pas du tout floral. Jorick fait carton plein avec son hortensia de la grand-mère. Et Bryan arrive à émouvoir la cheffe avec son chardon fané. ET PAUL PAIRET A MIS SA MAIN SUR L’ÉPAULE DE BRYAN BORDEL.
Marie remporte l’épreuve au visuel et se qualifie pour la semaine prochaine, et en plus elle se paye le luxe d’être appréciée à la dégustation. Jorick a fait un plat trop amer, ses cheffes l’avaient prévenu au début de l’épreuve mais il a voulu continuer dans sa direction donc bon, il peut s’en prendre qu’à lui. L’assiette de Bryan fait le taff, la cheffe a l’air d’apprécier l’équilibre entre la menthe et la réglisse. Valentin arrive à plaire à la cheffe qui lâche un « ça a meilleur goût que son apparence », et on va pas se mentir, ça ressemblait franchement à rien.
Valentin et Bryan se qualifient et Jorick partira en épreuve éliminatoire.
L'épreuve anti-gaspi
Pavel, Quentin, Clotaire et Arnaud ont pour thème de cuisiner les pleurotes du chef Simone Zanoni en les combinant avec des restes de l’épreuve précédente. C’est plutôt cool parce que les champignons poussent sur des sacs de marc de café et que du coup on ne gaspille rien.
Arnaud part complètement en cacahuète, son idée c’est « je vais cuisiner un pipi dans la neige » avec les pleurotes. Il veut faire une assiette blanche avec une tâche jaune dedans. Je déconne pas. Il dit même mot pour mot « je vais faire manger du pipi à un chef étoilé ». Mais s’il sait ce qu’il fait autant lui souhaiter bonne chance.
Pavel part sur un terre-mer et les cheffes viennent lui mettre la pression, il me fait presque de la peine. Le temps qu’il arrive à trouver ce qu’il veut cuisiner on voit le chef Simone Zanoni transformer les champignons qu’il a trouvé dans les poubelles en plat étoilé à 450 balles. Ça les vaut.
Clotaire part sur une pleurote bourguignonne, sur le papier c’est tentant, pour peu qu’on aime les pleurotes et les plats à la bourguignonne. Sinon bah c’est pas tentant du tout. Les chefs lui foutent la pression en lui disant qu’il va faire un plat plus axé sur la sauce qu’un plat sur les pleurotes. Pas très rassurant, mais Clotaire on lui fait confiance.
Quentin cuisine des tartelettes à la pâte sablée au marc de café avec une farce à la pleurote. Quand les cheffes lui disent qu’elles ont peur que son plat soit trop gras IL ÉCOUTE LES CONSEILS, c’est genre la deuxième fois qu’un candidat fait ça cette année. Ça pourrait bien payer à la fin. Vous aussi vous aimez Quentin ?
On repasse voir Arnaud et son pipi dans la neige, les cheffes sont rassurées parce que déjà c’est le seul qui part sur un dessert et qu’en plus c’est bon. Mais elles sont toujours sceptiques sur le principe de présenter son plat comme « un pipi dans la neige ». J’arrive même pas à croire que j’ai écrit cette phrase en parlant d’une épreuve de cuisine.
On déguste des champignons et du pipi
On part sur la dégustation en commençant par Quentin qui, après quelques frayeurs arrive à plaire au chef avec son plat. C’est pas le coup de coeur mais ça part plutôt bien. Pavel s’est fait confiance pendant l’épreuve et ça a payé, le chef kiffe plus le plat que ses lunettes à verres jaunes, et pourtant il adore ses lunettes, il me l’a dit une fois.
L’assiette de Clotaire est bien reçue, parce qu’il a bien réussi son bourguignon et que la pleurote était respectée. Et dans cette émission on respecte les pleurotes. C’est écrit dans les vestiaires de Top Chef.
Mais on passe direct sur le pipi dans la neige, et comme prévu le chef ne comprend pas du tout la démarche. « Mais quel est le rapport entre le pipi et les pleurotes ? » demande-t’il. Et Arnaud répond « mais faut penser au ski ». L’échange est lunaire, on croirait des dialogues d’une pièce de Roméo Castellucci.
Et Quentin se qualifie en premier avec un compliment de ouf « je serai content d’avoir cette assiette dans mon restaurant ». Bien joué gamin, on est fier de lui. Deuxième assiette c’est Pavel qui se qualifie avec ses crustacés. L’équipe Orange fait tout péter sur cette épreuve. Le chef a du mal à trancher sur les deux dernières assiettes mais finalement Clotaire est sélectionné et Arnaud part avec son pipi en épreuve éliminatoire.
L'épreuve éliminatoire : la salade de fruit
Oui, vous avez bien lu, pour l’épreuve éliminatoire Arnaud et Jorick vont s’affronter sur la recette préférée de toutes mes tantes quand c’est l’été : la salade de fruit. Ils auront 45 minutes pour couper des fruits et les mettre dans une assiette avec une petite déco sympa.
Je pourrais vous dire quels aliments Arnaud et Jorick mettent dans leur salade de fruit mais je pourrais aussi vous dire le prénom de ma mère, et j’ai décidé que ce serait ça l’information de ce point. Elle s’appelle Stéphane, comme mon beau-père d’ailleurs. Dans la famille on possède 57% des Stéphane de France.
Jorick fait vraiment un strike sur sa salade de fruit, les trois cheffes sont unanimes puisqu’elles disent « waw » toutes les trois secondes. À moins d’avoir caché des billets de 500 euros dans sa salade, Arnaud risque de ne pas se qualifier. Faut dire que la dégustation de son plat n’est pas mauvaise mais il y a des choses à redire, alors que Dominique Crenn s’est déjà fait tatouer l’assiette de Jorick sur le front.
Sans surprise c’est Arnaud qui part dans la brigade cachée et Jorick qui reste dans l’aventure. Arnaud pleure et c’est vraiment très triste, petit bonhomme de vingt ans là, les yeux rouges et la neige jaune. C’est comme ça qu’on se souviendra de lui… Jusqu’à dans deux minutes dans la brigade cachée.
La brigade qui joue à cache-cache
Et sans surprise Arnaud est sélectionné pour tenter sa chance dans la brigade surprise cachée. Le thème du jour c’est la paupiette, et non la ballottine comme le pense toujours Lise après 15 minutes d’épreuve. L’idée de Lise est d’ailleurs très bonne d’après le chef Gagnaire, mais il la met en garde sur la lotte, un poisson trop fragile à cuire en paupiette.
Arnaud par contre part sur une paupiette découpée, ce qui fait directement tiquer le chef Gagnaire, une paupiette ça se sert en une pièce, pas en pièces détachées. C’est pas un garage ici bordel. Bon, il le dit pas comme ça, mais on sent que c’est ce qu’il pense.
Shirley elle décide de cuisiner des coquillages en paupiette, elle me fait peur parce qu’elle prend beaucoup de risques et que si elle est éliminée j’arrête de regarder direct. Mais en même temps elle est trop forte, elle va gagner cette année en finale, sinon j’arrête de regarder (mais en même temps la finale c’est la dernière émission, donc par définition je serai obligé d’arrêter de regarder quoi).
Et on commence la dégustation par Shriley, et François-Régis Gaudry balance un « pas de doute on a bien à faire à une paupiette », validant par cette phrase son expertise en cuisine. Sur la paupiette elle s’en sort à merveille mais sa purée est un poil inutile, dans l’ensemble c’est bien parti pour Shirley.
Lise a réussi sa cuisson de lotte et de lard, c’est bien réalisé sauf qu’il manque pas mal de légumes dedans. C’est pas assez équilibré entre poisson / viande et légumes. Mais c’est pas du tout un échec, donc ça va se jouer avec le plat d’Arnaud.
Et forcément le plat ne ressemble pas du tout à une paupiette mais à une tranche de paupiette. L’assiette est réussie, mais les chefs sont un poil déçus de ne pas avoir le plat en entier même s’ils répètent trois fois que c’est très bon. Le petit est fort.
Et coup de théâtre, c’est Lise qui est éliminée cette semaine. Je suis chokbar de BZ comme disent les jeunes.
La semaine prochaine je serai en vacances, celle d’après aussi, et comme personne ne regarde Top Chef dans l’équipe à part moi il n’y aura pas de récap. Je sais, c’est relou, mais nous aussi on a le droit à un peu de repos. Au pire faites le récap vous-même dans votre tête et dites-vous que ça vient de moi. Allez bisous les amis, on se retrouve dans deux semaines. BISOUS.