Le récap Top Chef : saison 15, épisode 4

Les Orange contre Paul Pairet et Glenn Viel

C’est donc l’équipe Orange qui commence le baptême du feu en ayant une heure et demi pour préparer un plat de ravioles en jouant contre Pairet et Viel qui auront eux une heure pour cuisiner. Pavel et Jorick commencent par se faire tout plein de compliments comme s’ils allaient se taxer de la thune, mais en fait c’est pour se motiver. « On va faire des ravioles avec les produits qui restent en bas du frigo » dit Jorick, totalement le genre de phrase qu’on a envie d’entendre quand on arrive dans un resto étoilé à 180 balles l’assiette. Ils partent donc sur une raviole farcie de purée de pomme de terre, un truc assez simple que mon chat a déjà cuisiné une fois (il est super mature pour son âge).

Les chefs Viel et Pairet arrivent dans le garde-manger et partent sur une raviole « à base de gras qui va disparaitre quand on verse le bouillon dessus ». Pour y parvenir, ils utilisent un morceau de beurre assez gros pour badigeonner l’état du Wyoming. Ils ajoutent aussi d’autres aliments, mais c’est quand même surtout beaucoup de beurre (en vrai ça a l’air bon). Leur bouillon est encore plus clair que l’eau (enfin seulement si l’eau était jaune avec des bulles au dessus). Mais qui suis-je pour juger, la dernière fois que j’ai cuisiné un truc c’était un croque-monsieur. Ensuite, Glenn Viel rajoute assez de gras de canard pour boucher les artères d’un éléphant, peut-être que des gens vont s’évanouir en le mangeant, on sait pas.

Valentin et Shirley (coeur sur eux) partent sur une raviole à base de farine de riz et tapioca farcie aux Saint-Jacques en s’inspirant du pho, une fameuse soupe vietnamienne. Le tout baigné dans un bouillon à base de boeuf et de porc, sans oublier un « pliage en lotus » pour les ravioles que Shirley maitrise comme personne. D’ailleurs elle dit qu’elle a « pécho son mec grâce à une soupe pho », une technique de drague que je vous conseille de tester chez vous. Bon, le pliage façon lotus donne plus de mal que prévu à Shirley, elle recommence depuis le début et va même faire cuire ses ravioles dans le bouillon d’Arnaud et Quentin qui n’ont même pas le temps de dire non qu’elle a déjà mangé leur plat.

Quentin et Arnaud, les « deux gamins » de la brigade veulent tout donner pour prouver que la jeunesse est aussi synonyme de maitrise. Mais à peine ils ont énoncé leur plat qu’ils se font sécher par les cheffes qui leur disent qu’en gros leur assiette ne raconte rien et ne leur ressemble pas, en même temps ils veulent cuisiner un truc qui ressemble à de la badiane uniquement parce que « ils aiment bien ». Du coup ils partent sur une raviole à base de sarrasin, parce que ça rappelle les galettes bretonnes, soit un souvenir que TOUT LE MONDE POSSÈDE. Mais ça a l’air bon, et comme on les aime bien on a envie d’y croire.

Le chef Yoann Conte vient manger à l'oeil

C’est lui qui va départager les assiettes, sans savoir que celle de Glenn Viel et Paul Pairet est cachée dedans. D’ailleurs on commence par leur assiette qui plait directement à Conte, « Là c’est bluffant » lâche le chef Conte, donc quelque part on a un peu l’impression que c’est déjà gagné même si perso je trouve que c’est un poil hors sujet non ? Je veux dire le plat est stylé, mais elle est où la raviole ??

Ensuite, l’assiette de Jorick et Pavel arrive, c’est pas mal au visuel, mais après avoir vu l’assiette des deux chefs étoilés c’est comme regarder une vidéo de Bill du Bigdil après Avatar 2, y’a comme un décalage. Le bouillon plait au chef Conte vu qu’il dit carrément « c’est une vraie symphonie ce bouillon », une phrase qui n’avait jamais été dite depuis le début de l’humanité (j’ai vérifié).

L’assiette d’Arnaud et Quentin arrive, mais direct le chef Conte tique, « raviole de Bretagne à la badiane c’est sympa, mais y’a pas de badiane en Bretagne », ce qui veut dire deux choses : les deux candidats n’ont pas vraiment réfléchi leur plat jusqu’au bout, et faut pas tester Yoann Conte en géographie aromatique. Finalement l’assiette est plutôt appréciée, ça pourrait passer.

On termine par le pho de Shirley et Valentin. « Ce ravioli est dingue » dit le chef Conte, ce qui est aussi psychophobe que raviolophobe. C’est carton plein pour les deux candidats vu que le chef a l’air de kiffer le ravioli encore plus que ses dernières vacances dans le Queyras, pourtant il avait eu du super beau temps.

Et le résultat est… Quatrième place Quentin et Arnaud, en même temps c’était mal parti. Troisième place pour Pavel et Jorick et deuxième place pour Valentin et Shirley. Résultat, c’est les chefs Pairet et Viel qui gagnent, et en même temps leur assiette était vraiment au dessus du reste, sans parler du fait que Yoann Conte était probablement drogué par la quantité de beurre quand il a gouté, tellement qu’il a même pas capté qu’il n’y avait pas de raviole dedans.

Les Gris contre Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec

On passe sur la deuxième épreuve de cette semaine qui est basée sur le même principe, mais cette fois-ci le thème c’est le fruit de mer et c’est Christophe Hay qui s’occupera de la dégustation. Bryan et Lise préparent une assiette avec plus de fruit de mer qu’il n’y en a dans la mer, je suis presque sûr qu’ils en ont inventé deux ou trois dans le tas. Lise n’a pas l’air d’être très confiante sur les idées de Bryan, elle regarde la caméra en étant gênée comme dans The Office dès qu’il parle.

Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec partent sur un ceviche aguachile d’huitres avec un gratiné de shio kombu (nan mais moi non plus je sais pas ce que j’écris) mais aussi tout plein d’autres aliments tellement particuliers qu’il manque probablement des lettres dans l’alphabet pour les écrire. Sans surprise elles savent exactement ce qu’elles font et même s’il y a un accrochage sur les coques elles arrivent à rebondir rapidos en prenant un autre type de coquillage : l’ormeau. (Parenthèse importante : après vérification, ce coquillage n’a aucun rapport avec Matthieu Delormeau). Dominique Crenn est beaucoup trop positive et cool, je l’aime d’amour.

Marie et Pierre cuisinent aussi des ormeaux, et Pierre n’a pas l’air à l’aise avec les coquillages vu qu’il préfère cuisiner des animaux morts. Mais comme il a tout pété la semaine dernière avec son boudin blanc on a confiance en lui et en Marie qui sait aussi clairement ce qu’elle fait. Le duo fonctionne tellement bien qu’on veut qu’ils ouvrent un restau ensemble, ou qu’ils résolvent des crimes dans l’Angleterre Victorienne avec des imperméables à carreau et des casquettes en tweed.

Clotaire et Anicée sont motivés, d’autant qu’Anicée veut profiter e cette épreuve pour rendre hommage à son père, on la soutient donc de tout notre coeur. Ils vont travailler chaque fruit de mer différemment pour proposer plusieurs bouchées différentes, ce qui est plutôt original comme façon de déconstruire son assiette, mais ça reste moins original que la fois où mon petit neveu a déconstruit son assiette en la jetant par terre. Et aussi c’est exactement ce que font les cheffes Crenn et Le Quellec. Ils partent sur une glace à l’oursin, un truc qui doit exister uniquement sur certaines plages de Bretagne.

Christophe Hay mange quatre kilos de sel

Le chef va devoir goûter les quatre assiettes de fruits de mer avec beaucoup d’iode dedans. On commence par l’assiette des cheffes Crenn et Le Quellec, et dès l’arrivée du plat c’est franchement stylé. Le chef est sous le charme, il aime toutes les petites bouchées et fait plein de compliments, genre « les couteaux sont magnifiques », la dernière fois qu’on avait entendu ça c’était en 1995 au salon de la coutellerie de Vesoul.

Ensuite l’assiette d’Anicée et Clotaire passe sous le crible du chef Hay qui goûte un à un les différents éléments. Comme le chef Etchebest avait prévenu, l’huître cuite c’est pas ouf, pas plus que quand c’est cru si vous voulez mon avis. Par contre, leur glace à l’oursin fait clairement mouche, le chef il kiffe tellement qu’il la termine dans un cornet (et non pas dans un encornet lol, blague pour mes fans de crustacés).

On passe sur l’assiette de Lise et Bryan, « une assiette très bien réussie » d’après le chef Hay, qui apprécie également leur blini au citron brûlé et aux coques. SAUF QUE Y’A DU SABLE DANS LES COQUES. Lise tire un peu la gueule, mais on me dit dans l’oreillette qu’apparement elle a déjà souri un jour.

Pierre et Marie peuvent faire la différence avec leur assiette : beaucoup de fruits de mer noyés dans de la crème. Il a l’air d’apprécier son plat mais pour le moment impossible de savoir qui va gagner. Enfin si, c’est les cheffes Crenn et Le Quellec, mais bon, on va garder un semblant de surprise.

Et le résultat est… Clotaire et Anicée arrivent en quatrième position, franchement c’est dur pour eux, Anicée est super déçue et franchement elle va me faire chialer. En troisième position c’est Lise et Bryan parce qu’il y avait tellement de sable dans leur assiette qu’on en a même retrouvé dans le slip d’un des techniciens après le tournage. Deuxième position pour Marie et Pierre, ce qui veut dire que (wahouuu surprise maximum) Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec gagnent la première place.

L'épreuve éliminatoire : le poulet

Arnaud, Clotaire, Anicée et Quentin s’affrontent dans une épreuve qui restera dans les mémoires sous le nom de « la bataille du blanc de poulet ». Ils doivent faire une cuillère qui rend honneur au poulet et j’ai même pas le temps d’écrire leurs recettes que l’épreuve est déjà terminée, sans déconner j’ai déjà vu des génériques de films durer plus longtemps sur Netflix. Les chefs vont goûter à l’aveugle et franchement la cuillère de Quentin envoie du lourd, tout le monde est sous le charme.

Arnaud part sur un « poulet fruit rouge », un mélange dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici, pas plus que le « saumon sans plomb 98 ». Les chefs ne sont pas vraiment tous d’accord sur la cuillère et c’est donc la victoire n’est pas assurée pour lui. Clotaire ne fait pas vraiment mieux, sa cuillère de poivre de Sichuan laisse les chefs plus divisés que la mer quand Moïse va se baigner. Anicée arrive à plaire aux chefs Etchebest et Le Quellec, mais les autres ne sont pas convaincus, on entend même la cheffe Darroze lâcher un « du rôti raté », une phrase super difficile à dire 45 fois d’affilée en parlant très vite. Concrètement à part Quentin personne n’a fait d’étincelles.

Sans surprise donc, Quentin se qualifie avec son « poulet de maman » qui fait du classique mais le fait bien. En deuxième position c’est Arnaud qui reste avec son « poulet fruit rouge », grosse surprise pour le coup. C’est donc Anicée et Clotaire qui se retrouvent l’un contre l’autre, et c’est Clotaire qui reste. Anicée part sous les applaudissements et les larmes de mon oncle assis à côté de moi (il vient de réaliser que quelqu’un a rayé son Renault Kangoo édition spéciale Kylian Mbappé). Mais QUELQUE CHOSE ME DIT qu’on va la revoir très bientôt dans une certaine brigade donc séchez vos larmes….

La brigade trop trop bien cachée dis donc mais comment vous faites pour cacher des trucs comme ça, c'est Xavier Dupont De Ligonnès qui l'a cachée ???!!

Chaque semaine, la brigade cachée agit dans l’ombre en travaillant de nuit quand tous les autres candidats sont couchés (on les appelle la brigade couchée lol). Pour garder le secret intact, Pierre « Beyoncé » Gagnaire est conservé dans un frigo à 18 degrés le reste du temps et personne n’a le droit de s’en approcher.

On retrouve donc Thibault, Pierre-Pascal et Anicée qui vont s’affronter pour jouer leur place dans la brigade et espérer réintégrer le concours pendant les quarts de finale. Le thème sera le mille-feuille sucré, et comme chacun sait la pâtisserie est aux cuisiniers ce que la lave en fusion est aux lapins : un truc qu’ils n’aiment pas trop trop.

L'épreuve du mille-feuille sucré

Thibault part sur un millefeuille au gingembre, au chou-fleur et au citron avec tout plein de trucs dedans. Le chef Pierre Gagnaire le met en garde sur le mélange chou-fleur et le gingembre, mais il décide de continuer dans cette direction. La semaine dernière ça avait coûté sa place à Popol (petit ange), mais bon. Il se donne à fond pour réussir son plat et ne lâche rien, peut-être que ça peut marcher.

Pierre-Pascal, décide de faire un mille-feuille avec des amandes, de la crème pâtissière et de la compote de pomme mais aussi du chocolat, du ciment à prise rapide et quelques billes d’argile spéciale plantes d’intérieur. Connaissant le bonhomme il sait ce qu’il fait.

Anicée se lance un défi en essayant de « reconstituer une poire », un truc que peuvent faire les agents de la police scientifique lorsqu’ils doivent analyser une scène de crime chez un maraicher par exemple. Son mille-feuille donne envie, mais le chef Gagnaire la met en garde, il faut qu’elle fasse gaffe à ce que sa poire ne mouille pas le mille-feuille et enlève la « croustillance » de sa crêpe dentelle.

La dégustation

On commence par l’assiette de Thibault qui visuellement fait clairement le taff, mais à la dégustation le chou-fleur ne laisse visiblement aucun goût pour le chef Gagnaire. Le plat est trop « lourd » et c’est pas ce qu’on attend sur un mille-feuille. On attend pas non plus qu’il y ait vraiment mille feuilles, c’est pas très clair comme dessert.

Pierre-Pascal amène un plat franchement réussi avec ses couches de céleri croustillante, et à la dégustation il faut un peu de temps pour capter ce qu’on mange. « Le chocolat est inutile, c’est un peu pâteux ». Le chef Gagnaire est plus sévère que François-Régis, ça va se battre pour délibérer.

Anicée arrive avec son mille-feuille en forme de poire, mais qui peut vraiment faire la différence vu que ses strates croustillantes sont à l’intérieur. À la dégustation ça a marché à l’intérieur, mais apparement ça manque un peu de poire, ce qui est dommage, mais les chefs reconnaissent que l’idée était très bonne. ON COMMENCE TOUS A FLIPPER SEVERE POUR SAVOIR QUI VA DÉGAGER

Et les gagnants sont… Pierre-Pascal et Thibault. C’est donc Anicée qui est éliminée. Même pas envie d’épiloguer.