ATTENTION DERRIÈRE VOUS, Y’A HÉLÈNE DARROZE AVEC UN TOURNEBROCHE
Eh non, c’est faux, mais Hélène Darroze était bien là dans cette émission de Top Chef où on s’est intéressé à la deuxième partie des deux brigades. On a eu encore plein de surprises, on a eu plein de retournements, on a eu faim, on a eu peur, on a eu de la grêle aussi (ça c’était pendant ma semaine en vacances dans le Doubs, mais rien à voir avec l’émission pour le coup). Allez, c’est parti pour le récap.
Et c'est parti pour la première épreuve : l'épreuve du bouillon (mais pas le bouillon qu'on pense)
Eh oui, car il s’agit des bouillons dans le sens restaurants populaires, pas dans le sens « l’eau des pâtes avec du sel dedans » qu’il m’arrive de servir à mes invités d’exception lors de soirées guindées à la maison. Du coup les candidats devront s’affronter sur une épreuve bien énervée contre trois chefs étoilés dont le meilleur cuisinier 2024, parce que c’est la quinzième saison, on n’en a plus rien à fout*e dans la prod de Top Chef, dès leur première épreuve ils rencontrent un boss final.
Clotaire et Arnaud s’affrontent sur la première épreuve contre le chef Yoann Conte qui, non content d’avoir deux étoiles a eu le temps de cuisiner avant l’épreuve. Ils doivent donc cuisiner de l’avocat crevette. « Le stress ça sert à rien » dit Hélène Darroze pour rassurer Arnaud qui est un peu flippé, deux minutes après elle est en train de l’engueuler comme s’il avait fait à côté de sa litière parce qu’il n’a pas assez de crevettes dans son assiette.
Clotaire est beau gosse, sympa, cuisine bien, a du talent, sait ce qu’il fait, donne son sang chaque semaine, vient de sauver un enfant de la noyade et arrive visiblement bien à supporter la pression. Il est bien parti dans son épreuve mais par contre il vient de découper un bout de nappe à carreau, comment ça se fait pas Clotaire bordel, on touche pas aux nappes, ça respecte pas le travail des accessoiristes et ça c’est moche. (bisous à tous les accessoiristes et régisseurs qui nous lisent à l’arrière du camion)
Éric Frechon vient goûter les plats, sans savoir qu’un chef deux étoiles se trouve dedans (pas dans les plats directement, mais dans les assiettes cuisinées). On voit l’assiette de Yoan Conte et c’est encore plus beau que le jour de mon mariage (il pleuvait vachement et la machine à croque-monsieur nous avait lâché en plein diner) cette assiette de crevette avocat est hallucinante. Le chef apprécie la dégustation, mais il a l’air encore plus emballé par l’assiette de Clotaire qui arrive à surpasser aussi celle d’Arnaud qui est pourtant passée avec les honneurs. Un point chez les gris.
Deuxième épreuve : le poireau vinaigrette
Cette fois-ci ce sera Lise et Quentin contre le chef Christophe Aribert sur une épreuve de poireau vinaigrette. Quentin dit qu’il veut rendre le poireau sexy, ce qui me questionne sur son véritable rapport aux aliments, mais c’est pas le sujet de l’épreuve. La cheffe Stéphanie Le Quellec lui fait remarquer à juste titre qu’il faut ajouter autre chose que des poireaux et de la vinaigrette dans son plat de poireau vinaigrette, sinon tout le monde peut le faire quoi.
Lise a prévu de ne plus se couper aujourd’hui, parce qu’après cinq points de suture pendant la première épreuve c’était déjà pas mal. Elle arrive à cuisiner avec Glenn Viel qui lui parle en permanence, ce qui est une belle prouesse, surtout quand on ne veut pas se couper. Elle a plein d’énergie et de bonnes idées, on l’aime déjà.
Ça part en dégustation du plat de Christophe Aribert qui n’hésite pas à rappeler que « surprendre des gens avec un poireau vinaigrette c’est génial », une phrase qui semble originale mais dont la paternité revient néanmoins à Jules César qui était parvenu à conquérir la Suisse en surprenant littéralement les soldats ennemis avec des poireaux vinaigrettes. Mais trêve de récits historiques, le chef Frechon a l’air de bien aimer son plat, et normal en même temps y’a des étoiles derrière. L’assiette de Lise plait visiblement au chef, « cuisson absolument parfaite, très bien équilibré », ça se passe pour le coup très bien.
MAIS C’EST QUENTIN QUI GAGNE et ajoute un point chez les Orange.
Troisième épreuve : P'tite soupe à l'oignon
Pavel a un petit style à la The Bear et visiblement Dominique Crenn l’apprécie énormément, donc je suis jaloux vu que j’ai envie qu’elle m’adopte. Il se lance le défi de préparer deux assiettes plus une sauce, du coup il se fait un peu recadrer parce que si on l’écoutait il allait aussi commencer à refaire le carrelage de la salle pendant l’épreuve. Il décide de dégager sa sauce, pendant ce temps, on apprend l’existence du « verlan » à Hélène Darroze avec le mot « chanmé ».
On apprend que Marie est intolérante au lactose, ce qui amène le chef Etchebest à lui demander si elle « a la chichi » quand elle mange du fromage. Tout dans la finesse cette année, aussi fin que les morceaux d’oignons que coupe Marie et qui pourraient boucher le tunnel sous la Manche.
C’est parti pour la dégustation, et déjà le chef Bruno Oger fait un carton plein avec sa soupe à l’oignon, ça va être compliqué pour les autres de passer derrière. L’assiette de Marie semble pourtant presque effacer celle de Oger tant le chef fait des compliments, il termine même par « ça pourrait être un plat que je pourrais mettre dans mon restaurant », mais bon, il l’a déjà dit à Quentin donc faut savoir, il est là pour juger les plats ou refaire son menu ? Pavel reçoit aussi quelques compliments, mais c’est encore la brigade Grise qui rafle les points avec l’assiette de Marie. Après trois assiettes de soupe à l’oignon le chef Frechon a le droit de sortir du studio lâcher quelques caisses.
L'heure du verdict
On annonce au chef Frechon que des chefs étoilés ont participé à l’épreuve, et sans surprise Yoan Conte et Bruno Oger arrivent au dessus des candidats. Mais pour le poireau vinaigrette Quentin passe au dessus du chef Aribert et ses deux étoiles, c’est assez fou quand on y pense. Ça nous fait donc deux points partout, et le chef Frechon tranche en faveur des Gris, le couperet tombe aussi fort que sur les doigts de Lise.
L'épreuve éliminatoire
Arnaud se retrouve contre Pol-Henry en épreuve éliminatoire sur le thème de la crème brûlée, et ce sont donc nos deux voisins belges (le meilleur peuple du monde) qui s’affrontent. Et Popol fait une lasagne de crème brûlée, le concept culinaire le plus génial depuis les lasagnes normales. Sauf que sa crème n’a pas vraiment le temps de refroidir, du coup c’est un peu la misère pour lui et ça pourrait bien lui coûter sa place.
On déguste l’assiette d’Arnaud qui est franchement canon, il a de la ressource le jeunot. Ça plait aux cheffes même si d’après elles « ça reste classique ». Perso, on m’amène une crème brûlée avec des spaghettis de butternut dessus, « classique » ne serait pas le premier mot qui me viendrait à l’esprit mais bon, j’y connais rien en cuisine, la dernière fois que j’ai cuisiné un truc c’était du parmesan à l’huile.
La lasagne de Popol plait quand même, même si elles comprennent que la crème a été ratée la volonté de surprendre pourrait bien être payante.
Mais finalement non, c’est Arnaud qui se qualifie, c’est pas passé loin pour Popol, il y avait un risque à prendre et il a tenté, malheureusement ça n’a pas payé. Il va me faire chialer par contre, il est trop triste là, il fait même pleurer la cheffe Crenn.
La brigade (pas si) cachée
Ouais alors la brigade cachée, à partir du moment où tout le monde est au courant qu’elle existe depuis l’année dernière elle est aussi cachée que les scandales chez les Républicains. Du coup Popol revient pour décrocher sa place, et on a bien hâte de voir ce que ça peut donner. Le thème c’est le wellington, un plat en croute qui a l’air pas mal du tout.
Thibault part sur un wellington de lotte, Pierre-Pascal un wellington de turbo et Pol sur un wellington de tartare. Le chef Pierre Gagnaire met bien en garde Pierre-Pascal et Popol sur leurs choix, mais visiblement ils s’en foutent et se disent qu’ils pourront quand même réussir.
La dégustation de Pierre et François-Régis
« Cette cuisson elle pisse pas l’eau » et voilà, Pierre Gagnaire lâche une punchline en goûtant le plat de Thibaut. C’est bien fait mais le pamplemousse prend trop le pas sur le reste. Mais dans l’ensemble ça plait et on pense que Thibaut est tiré d’affaire.
Et Pierre-Pascal a fait un poisson trop cuit, ça ne prend pas aussi bien qu’il l’espérait, mais c’est pas un désastre non plus vu que François-Régis dit « tu as emmené le légume ailleurs », ce qui dans le milieu de la cuisine veut probablement dire quelque chose mais perso j’ai une formation de garagiste, donc j’y connais rien. Ils sont d’ailleurs vraiment dithyrambiques sur la sauce, ça pourrait même le qualifier.
C’est le gros bordel parce que le tartare de Popol semble plaire aussi, y’a pas eu de grosse erreur cette semaine donc c’est un peu difficile de faire un choix. Pendant qu’ils réfléchissent à qui ils vont dégager, François-Régis s’entraine pour son tournoi de mime qui aura lieu dimanche à Courchevel.
Et le candidat éliminé est...
Pol-Henry, qui va me refaire chialer sans déconner. J’ai pas signé pour ça moi, j’avais accepté de faire les récaps pour voir des beaux plats, pas pour chialer deux fois en une soirée comme si on m’avait frotté des oignons plein la gueule. Allez bonne route Popol, tu nous manques déjà.
Et la semaine prochaine je vous apprendrai ma fameuse recette de la quiche sans pâte. Un genre d’omelette somme toute.