Perdre un match interligue de la région Centre c’est une chose, mais être maudit en Coupe du Monde c’est tout de suite plus compliqué… Tout le pays compte sur vous, même les gens super nuls qui confondent encore penalty et coup-franc, mais le sort s’acharne sur votre équipe. Accrochez-vous pour découvrir ces horribles histoires de malédiction footballistique.
La malédiction des tenants du titre (spoil : on en fait partie)
La France en 2002, l’Italie en 2010, l’Espagne en 2014 ou encore l’Allemagne en 2018 qui se fait carrément sortir par la Corée du Sud (2-0 en plus)… tous ces pays ont fait les beaux lors de leur première victoire mais se sont fait éjecter salement 4 ans après leur titre, sans même passer le premier tour de la coupe du monde. Espérons juste que la malédiction s’arrête pour 2022 dans notre cas…
Le Brésil, 5 étoiles, mais jamais chez eux...
Au Brésil, c’est peu dire que le football est une religion, ce pays a vu naitre des génies du ballon comme Pelé ou Ronaldo (le vrai, pas CR7) et pourtant il a perdu son titre deux fois à domicile, devant des millions de Brésiliens dépités… La première en 1950 (ok c’était y’a longtemps, mais la blessure est toujours ouverte) contre l’Uruguay en finale dans un stade médusé. La seconde fois on s’en souvient c’était en 2014 en quart de finale contre l’Allemagne ou la seleçao (j’ai fait portugais LV4) s’est fait humilier, sesosser, exploser salement en prenant un 7-1 dans la face.
L'impossible 5ème victoire des Mexicains
7 fois en coupe du monde. Depuis 1994 le Mexique arrive toujours à se qualifier pour les 8eme de finale, mais ne va jamais plus loin dans la compétition. En gros dès que ça devient sérieux, y’a plus personne. Le « quinto partido » donc 5ème match en espagnol, (j’ai fait espagnol LV3) est même devenu une expression qui fait peur aux enfants là bas. Du coup après 7 coupes du monde, des défaites en 8eme, et le 5eme match maudit, 7, 8 et 5 sont des chiffres bannis qu’il ne faut pas prononcer au Mexique.
Les Pays-Bas, éternel second (comme Claude de Koh Lanta mdr)
D’abord en 1974 puis en 1978 (deux fois consécutives, c’est dur), les Pays-bas vont encore perdre en finale en 2010 face à l’Espagne. C’est triste car tout le monde s’en fout des Pays-bas alors que les mecs ont fait trois finales de coupe du monde… mais malheureusement on ne retient jamais les éternels seconds.
La main du diable de Suarez
Le Ghana est le 3eme pays africain de l’histoire à se qualifier en quart de finale de coupe du monde (après le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002), et ils étaient assez bien partis pour aller en demi-finale lors de l’édition de 2010. Le Ghana jouait alors la demi-finale contre l’Uruguay, et le match était très serré. Mais le résultat se décide quand l’Uruguayen Suarez se prend pour le gardien et arrête volontairement avec sa main le but du 2-1.
Les Ghanéens vont forcément appeler ce geste « la main du diable » quand l’Uruguay va aduler Suarez pour son acte de bravoure…
La malédiction du football auxtralien
Dans son autobiographie, Johnny Warren, légende du football australien (« légende », « football » et « australien » étant de fait des mots incompatibles) revient sur une histoire de sorcellerie un peu bizarre. L’équipe d’Australie aurait ainsi eu recours à un sorcier dans les années 60. Fâché de ne pas être payé à sa juste valeur, le sorcier se serait retournée contre eux et leur aurait jeté un sort. Ce qui expliquerait des malheurs successifs des Australiens et pourquoi à partir des années 70 l’Australie ne s’est pas qualifié en coupe du monde et ce jusqu’en 2006… Autrement dit ils n’assument pas le fait qu’ils puissent être juste complètement nuls (restez sur le rugby les gars). On imagine ce qu’ils vont inventer quand Mbappé va leur coller un doublé.
Et sinon tous ces joueurs beaucoup trop surcôtés qui n'ont jamais gagné de coupe du monde dans leur carrière (Messi, CR7, Cruyff et j'en passe)
Et oui je le dis haut et fort mais on ne se rappelle pas assez que NI Messi (7 ballons d’or), NI Ronaldo (5 ballons d’or), NI Cruyff (3 ballons d’or) n’ont jamais gagné de coupe du monde… Comme quoi. Comme on dit, c’est dans les grands moments qu’on reconnait les grands hommes. Après c’est vrai aussi que quand on commence une phrase par « comme on dit » il arrive qu’on dise aussi n’importe quoi.
Bref le karma c’est quelque chose. La preuve avec ces meilleurs tweets sur le karma.