La Silicon Valley, cette région de Californie aux États-Unis, fait rêver tous les geeks ou presque. C’est là que se trouvent les plus grandes entreprises informatiques comme Google, Apple, Paypal, eBay, Adobe, Electronic Arts et bien sûr Facebook. Sorte d’enclave sujette à bien des fantasmes, la SiliconValley a même inspiré une (excellente) série TV à Mike Judge, l’homme de Beavis et Butt-Head. Un endroit où les rêves prennent forme et où parfois, ils se cassent aussi la gueule (coucou MySpace)…
Tout a commencé avec HP
C’est en 1939 que William Hewlett et David Packard ont créé leur société afin de produire un oscillateur audio. Travaillant rapidement avec Disney, ils initient du même coup véritablement une dynamique qui perdure encore aujourd’hui. On peut visiter le garage où tout a commencé.
Elle fut un temps surnommée la Vallée de la Mort
Avant internet, les ordinateurs personnels faisaient un peu flipper les gens. Surtout dans un lieu qui était pour ainsi dire dédié à leur création et à la programmation au sens large. Voir tous ces ordinateurs conçus par HP notamment, entrer dans la vie des gens en a donc encouragé certains à appeler la Silicon Valley, la Vallée de la Mort car pour eux, c’était sûr, un jour, les machines allaient prendre le pouvoir.
Elle comprend 30 villes et 5 universités
Les limites de la Silicon Valley sont floues. Ne serait-ce que parce que cette dernière bouge sans arrêt. Cela dit, elle englobe donc 30 villes, comme Palo Alto, Los Gatos, Santa Clara et Santa Cruz et 5 universités comme Stanford. En tout, on dénomme à peu près 3 millions d’habitants dans cette zone et 6000 entreprises, elles aussi en perpétuel mouvement.
Certains développeurs vivent dans des camping-cars
On fait beaucoup d’argent dans la Silicon Valley. C’est d’ailleurs la région des États-Unis où la concentration de millionnaires est la plus importante. Mais pour autant, tout le monde n’est pas blindé. Beaucoup de développeurs ou d’ingénieurs fraîchement arrivés ou sortant à peine de la fac n’ont pas les moyens de payer un loyer, en solo ou en colocation. Du coup, ils vivent dans des vans en attendant de décrocher le gros lot, de créer l’application qui va changer le monde et booster leur compte en banque, ou simplement de se faire repérer par un des géants présents dans la vallée.
On y croise plein de robots
Le cinéma nous a averti depuis longtemps : il faut se méfier des robots ! Un jour, ils vont prendre notre place. À la Silicon Valley, ils ont déjà d’ailleurs commencé. C’est notamment eux qui font la sécurité. Ils voient tout, ne sont pas corruptibles et préviennent les autorités en cas de problème.
On peut s'y faire livrer de la marijuana en toute légalité
En Californie, l’usage récréatif de la marijuana est complètement légal. Avant cela, on pouvait aussi en consommer si on avait une ordonnance. Quoi qu’il en soit, à la Silicon Valley on peut se faire livrer au bureau par un camion décoré d’une grosse feuille verte toute la marijuana qu’on veut.
Un camion-dentiste y fait des tournées
C’est dans un souci d’efficacité que beaucoup de services itinérants ont été mis en place dans la région. Afin notamment d’éviter de faire perdre du temps aux employés, et donc de mettre en péril leur productivité. Quand ces derniers veulent se faire détartrer les dents par exemple, il leur suffit d’attendre que le camion dentiste arrive au pied de leur immeuble.
La Silicon Valley jouit du « meilleur climat des USA »
Contrairement à San Francisco ou à d’autres villes de la côte, la Sillicon Valley, qui se situe davantage dans les terres, n’est pas baignée par le fameux brouillard. La température y est également plus élevée de 10 degrés en moyenne. C’est principalement pour ces deux raisons que le climat y a été jugé idéal.
On y trouve la ville où les maisons sont les plus chères
Le prix moyen d’une baraque ? 4 010 200 dollars.
Palo Alto, une des villes les plus populaires de la Valley, est connue pour avoir eu le plus important taux de meurtres du pays dans les années 90
Bien sûr, aujourd’hui, les choses se sont calmées. Pour preuve, IKEA y a ses bureaux.
Le PIB de la Silicon Valley est équivalent à celui du Chili.