Les JO, c'est comme le changement : c'est maintenant. C'est aussi l'occasion de revenir sur ces sportifs extra-terrestre qui ont marqué l'histoire des JO au point d'en devenir les plus grands détenteurs de médailles de la compétition. Des stars en or version XXL.
- Michael Phelps, États-Unis, Natation (2004-2012) : 22 médailles
L'édition 2012 lui a permis de déloger la gymnaste russe, enfin. L'homme-poisson à la tête de choux devient le plus grand nageur de l'histoire de la discipline et rentre dans l'Histoire du Sport avec un grand H (ou avec un grand S, c'est comme on veut). C'est vrai qu'être ricain avec des coéquipiers qui te portent dans les relais, ça aide. N'empêche, un grand costaud quand même. - Larissa Latynina, Union Soviétique, Gymnastique artistique (1956-1964) : 18 médailles
Première athlète féminine à avoir remporté neuf titres médailles d'or olympiques, rien ne semblait pouvoir arrêter Larissa dans les années 50 : aux JO de 1956, la soviétique parvint à décrocher cinq des six titres en compétition, et ce malgré le fait qu'elle était enceinte de quelques semaines... Va expliquer ça à ton gynéco toi. - Nikolay Andrianov, Union Soviétique, Gymnastique artistique (1972-1980) : 15 médailles
Deuxième soviétique du classement, dans la même discipline que sa compatriote Latynia : Andrianov est le gymnaste masculin le plus médaillé de sa discipline, devant le japonais Kato, qui a pourtant récolté davantage de médailles en or (et ce malgré un nom surprenant pour un japonais, des jap' cathos c'est rare) - Edoardo Mangiarotti, Italie, Escrime (1936-1960) : 13 médailles
La carrière olympique du recordman de médailles en escrime s'étale sur 25 années de succès sans précédents : l'italien, décédé en mai dernier, remporte sa première médaille aux JO de 1936 chez les nazis, alors qu'il n'a encore que très peu de poils sur le menton, et la dernière à 41 ans, à Rome. Une carrière magistrale ponctuée par une apothéose dans son pays natal. Le rêve de tout escrimeur italien du milieu du siècle dernier, en fait. - Takashi Ono, Japon, Gymnastique artistique (1952-1964) : 13 médailles
Athlète japonais le plus titré de l'histoire, avec ses 13 médailles récoltées aux JO, Takashi Ono a remporté plus de médailles d'or (cinq) qu'il ne compte de lettre dans son nom de famille. Les véritables exploits ne sont pas toujours ceux qui sautent immédiatement aux yeux. - Boris Shakhlin, Union Soviétique, Gymnastique artistique (1956-1964) : 13 médailles
Encore un soviétique dans cette liste, et encore un gymnaste. A croire que les mecs sont uniquement capables de se dandiner sur des poutres en bois ou sur des tapis de sol en levant les bras au ciel pour montrer qu'ils se sont bien rasés sous les aisselles. Tu m'étonnes que les mecs se soient faits balader en Afghanistan et qu'ils ont fini par paumer la Guerre Froide. - Dara Torres, États-Unis, Natation (1984-2008) : 12 médailles
Porteuse d'un record du monde à 15 piges, championne olympique à 17 ans, Dara Torres reprend du service à Sydney en 2000 après avoir pourtant annoncé sa retraite après les JO de Barcelone en 1992. Et v'lan, cinq nouvelles médailles dans le panier. Easy. En même temps, y'en a qui ont plus de chance que d'autres : la fille est quand même dans la ville de Jupiter. Coïncidence ? À vous d'en juger. - Bjørn Dæhlie, Norvège, Ski de fond (1992-1998) : 12 médailles
Le norvégien Bjørn Dæhlie (prononcer "Bjørn Dæhlie") est considéré comme le plus grand skieur de tous les temps. Devant Popeye des Bronzés. Et devant tous les autres mecs qui font du ski dans les pays nordiques. Et Dieu sait qu'ils sont nombreux. - Paavo Nurmi, Finlande, Athlétisme (1920-1928) : 12 médailles
22 records du monde, du 1 500 mètres au 20 000 mètres et médaillé à 12 reprises aux JO, le "finlandais volant" est considéré comme l'un des précurseurs de nouvelles méthodes d'entraînement rigoureuses et intensives. Ça c'est pour le côté classe. Nurmi est également célèbre pour avoir été suspendu à vie par la Fédé internationale d'athlétisme pour avoir été contre les règles de l'amateurisme. Une sale histoire de fric, en gros. Parce qu'il n'y a pas que les ritals qui bercent dans la corruption sportive. Voilà. - Jenny Thompson, États-Unis, Natation (1992-2004) : 12 médailles
Jenny, sont truc, c'est la nage libre en papillon. Et le sprint aussi. Et quand on fait les choses avec passion, c'est toujours plus efficace que lorsqu'on le fait par obligation (méditez sur la profondeur de cette phrase ). Du coup, Jenny elle est tellement passionnée par le fait de jouer au poisson, qu'elle en devient la deuxième sportive la plus titrée de toute l'histoire des JO. Rien que ça. Prenez-en de la graine, les enfants.
Si vous vous n'avez toujours aucune médaille, rassurez-vous, nous non plus...
Source : Wikipédia