Vous connaissez la théorie selon laquelle plus on a de pouvoir, plus on a envie de baiser et plus on baise facilement ? Vous connaissez la théorie selon laquelle plus on baise, plus on a envie de baiser ? Mélangez les deux, et vous obtenez une courbe tendant vers l’infini de la jouissance. C’est ça aussi d’être roi ou reine, on peut à la fois terminer dans un film de Desplechin ou niquer toute la journée.
Catherine II de Russie
Catherine II de Russie n’est pas la moitié d’une conne. C’est même l’une des figures les plus connues de la Russie impériale, grande protectrice des Arts et impératrice tout pouvoir entre 1762 et 1796. Et Catherine était aussi réputée pour bien aimer le sexe. Elle voulait un homme vigoureux différent tous les soirs dans son lit. Et les candidats étaient nombreux, parce qu’en vrai coucher avec l’impératrice, ça devait faire une anecdote plutôt cool à raconter. Du coup, elle faisait tester les amants par ses suivantes, et si le crash test était fructueux, les mecs étaient partis pour intégrer le lit impérial. Catherine II aurait même aménagé une chambre des plaisirs dans son palais, avec moult mobilier érotique et gadgets en tous genres histoire de passer une authentique bonne soirée.
Ibrahim Ier
Empereur ottoman de 1640 à 1648, Ibrahim Ier, dit « Ibrahim le fou » voire « Ibrahim le gros déglingo » faisait n’importe quoi, attaquant Venise ou encore décidant de liquider toutes les femmes de son harem en les jetant dans l’océan enfermée vivante dans des sacs juste pour pouvoir les remplacer fastoche par de nouvelles nanas. Et comme il était le dernier de sa lignée, il avait à coeur de faire de l’enfant à gogo. Du coup, il n’arrêtait tout simplement jamais de baiser avec tout ce qui bougeait, dans des orgies géantes façon le Harem de l’amour. C’était gênant. Destitué, Ibrahim a été étranglé peu après.
Léopold II de Belgique
Plusieurs ouvrages font état de l’obsession sexuelle de Léopold II. Une obsession sexuelle née depuis son adolescence. Léopold avait à coeur de se taper tout ce qui bougeait : des ballerines de l’Opéra, des petites vendeuses, même des mendiantes. Léopold II avait ses entrées dans les bordels les plus chics de Londres ou de Paris et avait une préférence pour les jeunes, jusqu’à pouvoir être taxé de pédophilie si on s’en réfère aux codes d’aujourd’hui : son attrait pour les mineurs était connu de tous à l’époque.
Le roi Baudouin
Roi des Belges de 1951 à 1993, Baudouin a une image publique de mec timide et réservé à qui son union avec Paola ne permet pas avoir d’héritier. Mais en privé, la sexualité de baudouin était plus trouble, à tel point que ses détracteurs le surnommaient le Sexe-Cobourg, en référence à la maison des Saxe-Cobourg dont il était un parent éloigné.
Jeanne de Bourgogne
Femme de Philippe V qui la délaissait, Jeanne de Navarre n’était pas super satisfaite de la situation. Il existe dès lors plusieurs légendes colportées à son égard dont je précise qu’on ignore si elles sont vraies. D’abord, on prête à Jeanne des aventures nombreuses et à nombreux avec des petits travailleurs qu’elles aurait tronchés à ses heures libres. Ensuite, il existe l’affaire de la Tour de Nesle. Selon la légende, Jeanne pratiquait dans cette tour des jeux sexuels avec une foule d’amants qu’elle faisait ensuite jeter en un sac en Seine pour éviter qu’il ne parle. Seul Buridan, professeur d’université sauvé par ses élèves, aurait échappé à la mort et colporté la rumeur.
Ranavalona Ière
Reine de Madagascar connue pour sa cruauté (cruauté aussi mise en scène et instrumentalisée par l’Occident en raison de sa volonté d’émancipation vis-à-vis des puissances occupantes), Ranavalona était célibataire et a acquis par le même biais une réputation de nymphomane qu’on n’aurait probablement pas attribuée à un homme dans sa situation. Une légende raconte toutefois qu’elle invitait des hommes à des rendez-vous galants, les sautait et les précipitait d’une falaise à l’issue de l’union pour qu’ils ne racontent rien sur ses préférences sexuelles. Tout le monde le savait, mais aucun amant ne pouvait s’y soustraire, car il était tué en cas de refus. Alors quitte à mourir, autant se faire un petit plaisir posthume.
Louis XV
On a dit tout et n’importe quoi sur Louis XV. En pleine époque libertine, son comportement ne tranchait pas avec celui du reste de la cour, mais n’empêche que Loulou était un chaud lapin. Il aimait coucher avec plusieurs femmes en même temps, jamais les mêmes et en quantité. Louis XV changea simplement d’attitude quand il s’enticha de Mme de Pompadour, attiré cette fois plus par son esprit que par ses attraits. Pompadour en maîtresse officielle fut nommée marquise et bénéficia d’une grande influence sur le roi. Madame de Pompadour finit même par créer le Parc-aux-Cerfs, où l’on élevait des jeunes filles en vue de les préparer à gagner le lit du roi plus tard. Pas si plus tard que ça ; terrifié à l’idée de tomber malade, Louis XV commença, l’âge aidant, à privilégier les femmes de plus en plus jeunes. Chez la Comtesse de Barry, les dîners donnaient à chacun l’occasion de choisir un partenaire pour terminer la soirée dans une des chambres. Orgie.
Candaule, roi de Lydie
Pas tellement un chaud lapin mais une histoire marrante. Candaule, roi de Lydie au VIII° siècle, était dingo dingue de sa femme qu’il trouvait tellement belle qu’il avait envie de faire partager les copains. Le mec ne pouvait pas parler d’autre chose. C’est du moins ce qu’Hérodote raconte. Non pas que Candaule lui ait tenu la jambe des heures avec des histoires sur sa femme, mais le roi a bien fait le coup à quelqu’un d’autre : son garde du corps, Gygès. Comme Gygès ne sait pas trop quoi répondre, Candaule se dit qu’il le croit pas quand il lui dit qu’elle est ultra gaulée. Du coup, Candaule propose à Gygès de mater en screud sa femme quand elle se couche. Gygès est pas chaud, mais il a peur de se faire vanner, alors il accepte.
La reine se rend compte de la présence du garde du corps, trouve ça ultra humiliant, et va voir Gygès le lendemain en lui proposant une alternative simple : soit il tue Candaule, soit elle le fait tuer. On imagine ce qu’il choisit. Ensuite Gygès épouse la nana et devient roi.
Et toute cette histoire a créé un terme, le candaulisme, une pratique sexuelle consistant à prendre du plaisir en exhibant son partenaire.
Philippe II d'Espagne
Philippe II d’Espagne aimait deux choses : se marier et la consanguinité. Il y aurait des milliers d’histoires à raconter sur son abruti de fils, Don Carlos, tellement consanguin que c’en était drôle, mais ce qui est encore plus drôle c’est qu’à chaque fois que Philippe II envisageait de marier ledit fils à une meuf, au dernier moment il se ravisait et préférait se marier lui avec la fille. 4 mariages et pas mal d’enterrements : en 1543 il se marie avec sa cousine (qui lui donnera Don Carlos), en 1554 avec une autre cousine à la fois du côté de son père et de sa mère, puis avec une fille extérieure à la famille, Elisabeth de France, en 1559, puis en 1570 avec sa nièce, avant d’arrêter les frais à la mort de celle-ci. Le mec ne supportait pas le célibat.
Cléopâtre
On raconte toutes sortes d’histoires sur la sexualité supposément débridée de Cléopâtre, mais en réalité elle n’avait pas une vie si dingue. Simplement, elle était une femme à une époque où les femmes n’étaient pas censées jouir sans entrave. N’empêche, Cléopâtre était une femme libre, qui n’hésitait pas à nouer des alliances politiques en usant de séduction et à baiser pour le plaisir avec des mecs bien foutus. Les récits antiques en rajoutent une couche : « elle était si belle qu’elle se prostituait », « elle ne maîtrisait pas ses désirs », « rien ne pouvait la satisfaire », c’était une « courtisane couronnée », pour Pline l’Ancien.
Gros machos, va.
Trop fastoche de niquer quand on a du pouvoir, moi aussi je pourrais.
Sources : Hellocoton.fr, DhNet.be