Aaaah, les César.
Cette interminable cérémonie de récompenses du cinéma français.
Ces quatre heures de direct.
Ces moments de malaise interminables.
Tous ces films dont on dit « ah tiens je voulais le voir » et au final on l’a pas du tout vu.
Tous ces hommages aux disparus dont on dit « ah tiens il est mort« .
Tous ces longs monologues de techniciens qui remercient 785 personnes.
LE sketch un peu marrant de la soirée.
La minute politique sur les intermittents.
Les vannes sur la Ministre de la Culture et un plan sur la Ministre gênée dans la salle.
Tous les ans la même chose. Et pourtant, on est là. Alors cette édition sera-t-elle différente des autres ? Que fallait-il retenir ? On est sympas, on vous résume la soirée.
TCHI TCHA.
Un hommage très touchant.
Ouvrir la cérémonie par un hommage, c’était casse gueule.
Et pourtant, la petite séquence d’introduction en la mémoire de Gaspard Ulliel était bouleversante. Et nécessaire.
Une super intro.
L’agent De Caunes mandaté pour organiser les César, c’est le pitch.
Rien de très original mais la dizaine de guests et les références aux anciennes cérémonies, c’est efficace. Tout comme le mélange habituel avec les vraies scènes de films.
Et en plus, y’avait Reda Kateb donc c’était forcément un bon sketch.
Le speech d'intro.
Entre Covid et guerre en Ukraine, la mission animation et bonne humeur était compliquée pour Antoine De Caunes. Qui a tenté de faire dans la simplicité.
« Soyons à la hauteur de ce qu’ils n’ont pas » dit-il. Admettons.
Mission compliquée également pour Danielle Thompson, la présidente de cette année. Qui s’en sort en imitant la gestuelle de Jacques Chirac. Pas con.
On ne reconnait personne.
Le grand jeu des César, c’est de reconnaitre les stars dans le public.
Et bah cette année, c’est difficulté hardcore. Mais à la place, on peut dire du mal de ceux qui mettent mal leurs masques.
Franck Gastambide à été drôle.
Eh oui, tout arrive.
Remplaçant de dernière minute d’une Carole Bouquet covidée, le réalisateur de l’infâme Taxi 5 à été … drôle. En reprenant le discours qu’aurait pu faire l’actrice, il a fait simple mais efficace.
Comme quoi, tout arrive.
Le malaise absolu.
L’enfer.
Marie s’infiltre qui fait le forcing pour faire son happening de merde : montrer son cul à toute la salle (vu qu’il n’y avait pas de plan sur elle mais un plan global de la salle, ça tombe complètement à plat).
On s’est liquéfiés sur place. Horrible. Affreux. Inoubliable.
Le retour du roi.
José Garcia qui vient niquer la soirée d’Antoine De Caunes à coup de trompette.
Il fallait bien ça pour oublier le traumatisme que l’on venait de vivre.
C'est gênant.
Les transitions entre les remises de prix sont ratés, les annonces tombent à plat et y’a une ambiance bizarre.
PIRE : Le sketch du Palmashow était raté. Le sketch de William Legbhil était raté.
Si même eux n’y arrivent pas …
L'hommage à Bébél
Finalement, les César ne sont jamais aussi forts que dans leurs séquences d’hommage.
La vidéo sur Bébél, avec la musique du « Magnifique » en prime.
Pfiou.
Le César de Aïssatou Diallo Sagna
En plus d’être archi mérité, le César de la meilleure actrice dans un second drôle nous fait drôlement plaisir car « La Fracture » est un super film.
Le discours d’Aïssatou Diallo Sagna était en plus très juste et très touchant
Bravo !
Le César de Vincent Lacoste.
« Le texte du film était très bien écrit de base donc bah j’avais juste à le réciter. »
Une belle franchise de la part du beau gosse Vincent Lacoste. Qui avait l’air COMPLETEMENT BOURRÉ.
On le comprend.
Anaïs Demoustier qui drague Adam Driver.
Franchement, on te comprend Anaïs.
On aurait fait PAREIL.
Y'a eu de la pub.
Sûrement le truc le plus drôle de la soirée.
Oui, c’était pas dur ok. Mais quand même.
Le César d'Honneur pour Cate Blanchett
Une des plus grandes actrices de tous les temps.
Des Oscars, des Golden Globes, des prix d’interprétation par dizaine et surtout une impressionnante filmographie.
La classe, tout simplement. Et non Kate « je parle Français comme une vache espagnole », désolé mais c’est faux. Tu es parfaite on a dit.
La lettre de Xavier Dolan à Gaspard Ulliel.
Il pleut là, non ?
C'est long ...
Il est 00h41, Benoit Magimel est sacré meilleur acteur (lol), Valérie Lemercier est sacrée meilleur actrice (on était pour Virginie Efira) et Léos Carax gagne logiquement le prix du meilleur réalisateur pour Annette.
Et enfin le meilleur film : Illusions Perdues
Allez on va se coucher ?
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Hein ?
Quoi ?
Désolé, on s’était endormi sur le clavier.
Allez, à l’année prochaine hein.