Nicolas Anelka restera fidèle au maillot bleu : après l’Équipe de France et Chelsea, c'est la tunique de Shanghai Shenhua que l'international français va revêtir en attandant les renforts de Guti et de Jean Tigana. Voilà qui devrait donner un peu d'attrait à cette ligue, injustement méconnue, et qui devrait convaincre d'autres joueurs prestigieux d'aller voir ce que ça fait de toucher un salaire astronomique en yuan. Outre le bonheur de jouer avec Nico, il y a moult raisons d'aller fouler les terrains pelés de l'Empire du Milieu. (MàJ. déc.2012)
- La Chine, c'est l'avenir : près de 10% de croissance, pas de DNCG ou de "fair-play" financier... Anelka ne s'est pas risqué à signer dans un pays qui risque la cessation de paiement. Et ça, c'est déjà un choix de carrière.
- La contrefaçon élevée au rang d'art : des noms connus, mais beaucoup moins chers : Luiz Henrique (Guangdong Sunray Cave), Valdo (Liaoning Whowin) ou
Aziz Ibrahimov (2011– Qingdao Jonoon), le "Ibra" ouzbekh, c'est ça aussi le génie chinois. - Un tremplin pour atteindre les sommets : le championnat chinois peut être l'occasion de se montrer et de relancer sa carrière. Ainsi le PSG a pu repérer le Camerounais Albert Baning en 2006. Résultat, une apparition, zéro but. Le début d'un conte de fée. D'ici que le PSG rachète Anelka après ses performances à Hong Kong...
- La garantie d'être titulaire : si t'es pas titulaire dans un championnat aussi nul que la ligue chinoise, tu ne le seras nulle part. Dans ce cas, inutile d'insister, le foot, c'est pas ton truc. Même Lucho pourrait avoir du temps de jeu là bas.
- Le Qatar devient exigeant : et l'Ouzbékistan, ça craint trop. Rivaldo, Zico ou Scolari auraient mieux fait d'aller profiter à la Chine de leur savoir faire plutôt que d'aller s'enterrer dans un pays que personne ne sait mettre sur la carte. Anelka fait un choix sportif, pas comme ces mercenaires...
- Des saisons à la David Beckham : un championnat qui débute en février et qui s'achève en novembre, c'est l'idéal pour aller faire une pige hivernale en Europe. Rien n'empêche par exemple à Modeste M'Bami, actuellement à Changchun, de se faire prêter à Chelsea ou à l'AC Milan pour garder son poids de forme.
- La Chine sait reconnaître le talent : celui de Nicolas Ouédec ou de Christian Pérez par exemple, qui ont fini leur brillantes carrières en Chine. Les internationaux français en bout de course se sont massivement tournés vers la Grèce, négligeant le travail de pionnier de leurs prédécesseurs. Comment croyez-vous que la Chine a battu l'équipe de France avant la Coupe du Monde? En étudiant le jeu de Ouédec, tout simplement.
- L'Asie, c'est les vacances : jouer en Chine ou à Hong Kong, c'est comme faire une tournée asiatique d'avant-saison, mais toute l'année. A part que les stades sont vides et que vous ne vendrez pas un maillot. Mais au niveau de la pression, c'est pareil.
- Le charme pittoresque du football est sauf : des affaires de corruption extraordinaires, des scores de baby-foot dans les dernières journées et des annonces de transfert qu'on croirait venues de la Cannebière, comme lorsque le club de Pékin, Beijing Guoan, prétendait avoir fait une offre pour Ronaldinho... Des Bernard Tapie, la Chine en a plein la manche.
- Un cadre serein : Anelka ne sait pas encore dire "Va te faire enculer sale fils de pute" en mandarin. Il est donc peu probable que le quotidien du sport en Chine fasse sa première page sur un clash entre Anelka et son entraîneur. Bon... si Tigana arrive, on ne peut plus rien garantir...
Et selon vous, d'autres critères incontournables qui peuvent guider ce choix?