Le compte Twitter Disruptive Humans of Linkedin liste et récupère les perles très corporate publiées par des mecs sur Linkedin. Entre leçons de vie insupportables et franglais permanent, il y a de quoi faire et de quoi, d’ailleurs, détester totalement tout ce qui ressemble à un engagement professionnel.
Une bien belle histoire
Une histoire qui n’a bien entendu jamais eu lieu, avec une morale qui, si elle est tout à fait louable, est aussi mielleuse que les échanges de deux individus nouvellement amoureux. En bref, voilà un beau torchon avec lequel on pourrait s’essuyer le SIF s’il n’était pas numérique.
Entretien disruptif en montée
Parfait équilibre entre l’usage des points de suspension et des émojis de motivation. Résultat : là, tout de suite, on a une grosse nausée. Peut-être qu’elle partira en allant faire un petit tour de vélo. #OnNAbandonneJamais
Trop mims
Notre Why à nous, c’est : bordel mais pourquoi se servir de ses propres enfants pour inventer des récits qui ne se sont jamais déroulés dans la vraie vie, dans le seul but de se faire mousser sur LinkedIn ? Attention, la réponse est peut-être dans la question.
Les enfants ont tant à nous apprendre...
Comment rendre la réalité plus flex ? En imaginant sa propre fille comme une commerciale et en appelant les gens des « prospects » comme si le seul but d’une vie était de consommer un max, et surtout de faire consommer un max. Pauvre petite, on espère qu’elle ne deviendra pas comme papa.
Bienvenue dans mon réseau
BIENVENUE. DANS. MON. RÉSEAU. Le petit est à peine né qu’il est déjà embarqué dans la LinkedIn way of life, dans le grand bain des gens qui s’astiquent en regardant leur chiffre d’affaire ou leurs boîtes remplies de mails. Fuis, mon gars, il en est encore temps.
Full remote, shipping et Bahamas
Bip bip bip bip biiiiiiiiiiip. C’est le son de notre électrocardiogramme quand on lit un contenu aussi flex et disruptif que celui-là. En tout cas on a trop hâte d’écrire des tops depuis l’Auvergne quand on sera en full remote. Et qu’il y aura Internet en Auvergne.
Exigences
Si les pneumonies entraînent ce genre de posts sur LinkedIn, alors on fera tout notre possible pour essayer d’éradiquer cette maladie.
L'argent, toujours l'argent
Déjà, on espère qu’elle est vraiment la seule à être « turned off », parce que c’est quand même con de le dire en anglais quand c’est encore plus court en français. Pour le reste, on est entièrement d’accord avec elle : quel culot de vouloir gagner sa vie, et puis quoi encore ? Bientôt ils vont vouloir une complémentaire santé ? Des congés payés ? Bande de feignasses.
Un chasseur sachant chasser
Le mec finit quand même son message par « D’accord ? Choqué ? » parce qu’il doit se douter que son comportement est un petit peu gerbant. Pourtant, il a quand même posté sa publication, parce qu’il sait aussi que LinkedIn regorge de gens comme lui.
Toi toi mon toi
Pendant tout le texte, on se demande où il veut nous conduire, et la fin est à la hauteur de nos attentes : il nous emmène au plus profond des abysses du dégoût. C’est le niveau suprême de la start-up nation.
Ah les crocodiles
Derrière chaque homme qui réussit, il y a un dangereux psychopathe capable de te faire buter par cupidité ? En tout cas, on peut rajouter cette histoire à la longue liste de celles qui n’ont jamais eu lieu.
#PapaPositif
Le prix du pire père de l’année est attribué à ce monsieur qui préfère d’abord pointer du doigt les erreurs de sa fille au lieu de l’encourager pour ensuite en tirer une leçon de vie à coups de hashtags inspirants.
Les couvre-chefs
Prenez un peu de « Regardez-moi comme je suis tolérante ! » et ajoutez-y une pincée de « Je parle d’un turban africain comme si l’Afrique était une seule culture », ajoutez à tout ça une forte dose de « J’aime donner des leçons de morale », et vous obtenez un post LinkedIn parfait.
Mentir, c'est mal
On vous laisse avec ce chef d’œuvre qui mêle mensonge et morale ignoble. Ah, LinkedIn, tu fais tant de bien à ce monde…
Ça donne envie d’aller bosser.
Pour plus de start-up nation, allez voir aussi les relous sur LinkedIn, les pires services de location et les mots de connards parisiens.
(Source : Disruptive Humans of Linkedin)