Auguste Comte positivait. Il trouvait qu’avec la science, on allait toujours vers le mieux. Et bah il se plantait. Il se plantait bien bien bien bien bien bien. La preuve par 9. Enfin par 10.

Le type qui voulait tout savoir de la pendaison

Né en 1868, le criminologue roumain Nicolae Minovici avait un genre de fascination pour la pendaison. L’objectif de ses recherches était de comprendre comment la pendaison affectait précisément le corps humains ; autant de réponses que les expériences menées sur les animaux et les cadavres ne permettaient pas d’obtenir. Qu’à cela ne tienne, Nicolae décide que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même : il se pend à douze occasions différentes sur des durées n’excédant pas 5 ou 10 secondes, avec toutes formes de méthodes, devant des assistants médusés.

Le bouquin décrivant ses recherches, Etudes sur la pendaison, sort en 1905 en France. Nicolae Minovici est considéré comme l’un des fondateurs du système de prise en charge des urgences hospitalières.

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Il n'a pas souffert, promis

L'Unité 731, période congélation

Peut-être n’est-il pas utile de présenter l’Unité 731, une unité militaire japonaise chargée de mener des recherches scientifiques sur des cobayes humains avec un vrai penchant pour la torture et l’horreur. C’est probablement dans le cadre d’un séminaire « repousser les limites de l’enfer » que l’idée de congeler les membres de personnes vivantes pour ensuite les briser, les couper, ou les réchauffer et voir ce qu’il se passe a été imaginée, soi-disant pour mieux préparer les soldats à la rigueur de l’hiver russe.

John Paul Stapp ou le plaisir de tourner super vite

Né en 1910, le colonel de l’US Air Force John Paul Stapp avait à cœur de repousser les limites de la fol… pardon de la résistance humaine. Il s’est donc fadé des séances d’accélération en centrifugeuse à une époque où les centrifugeuses étaient expérimentales. Il a ainsi supporté, entre autres, une accélération à 46G pendant une seconde sur le dos. 46G, c’est 46 fois la force de gravité terrestre qu’on se prend sur la gueule. Imaginez un peu la souffrance. Stapp est un genre de héros de la sécurité aéronautique.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Les 11 pelés qui sont restés allongés pendant un an

Les Russes sont-ils fous ?

Indice : en 1986, 11 volontaires russes ont été positionnés sur un lit (un lit chacun, hein…) sans avoir le droit de se relever ou de s’asseoir. L’objectif de l’opération était de créer les conditions d’un séjour long en apesanteur (et peut-être de protéger les mecs de Tchernobyl). Globalement, ils ont perdu tous leurs muscles, leur taux de globules blancs a chuté et leur pouls s’est naturellement positionné beaucoup plus bas. De temps en temps, on transportait les mecs de leur lit jusqu’à une centrifugeuse pour tester leur résistance. On aurait pu leur faire faire un foot, aussi.

Les hommes singes

Le savant fou (et russe) Ilia Ivanov a toute sa vie poursuivi un but : créer un hybride homme-singe par insémination artificielle ; il a d’abord essayé d’envoyer du sperme humain dans des ovules de dames chimpanzés, mais bon comme prévu, ça a raté. Ivanov n’a pas baissé les bras et essayé de faire le truc inverse : injecter du sperme de singe dans des femmes volontaires. Un concours de circonstances façon mort de son orang-outan retarda ses recherches, puis un concours de circonstances façon grandes purges à la fin des années 1920 accéléra sa mort.

Pauvre Ivanov.

Le "Little Albert Experiment"

En 1920, les scientifiques John Watson et Rosalie Rayner placèrent un enfant de 9 mois, le petit Albert, sur un matelas, en ne l’autorisant à jouer qu’avec un rat blanc.

A chaque fois que l’enfant touchait le rat, on faisait retentir un énorme Gong inquiétant, et ce jusqu’à ce que le gosse commence à pleurer et à montrer sa peur à chaque occurrence du bruit. Ensuite, on arrêta avec le Gong mais le gosse associa la peur qu’il avait ressentie à la vision du rat blanc et se mit à pleurer et pleurer encore à chaque fois qu’il le voyait. La peur s’étendit même à tout autre truc possédant de la fourrure. L’expérience dura quelques mois, puis bye-bye Albert.

L’absence de suivi du petit attira l’attention des psychologues. On chercha à retrouver le petit Albert pour savoir s’il avait été affecté à vie par cette expérience. On rechercha son identité, mais personne ne parvint à l’identifier avec certitude. On pense qu’il s’agissait de William Barger, un homme mort en 2007 et qui ressentit une phobie des chiens toute sa vie.

L'implémentation de faux souvenirs

La technique du faux souvenir a été inventée par des psychiatres américains sous couvert de suivi thérapeutique. La méthode consiste simplement à implémenter des souvenirs d’expériences traumatisantes dans la mémoire d’un individu en le persuadant qu’il les a vécues. En 1986, Nadean Cool, fut convaincue par son thérapeute qu’après avoir adhéré à un culte satanique, elle avait été violée et avait assisté au meurtre d’une amie d’enfance. C’était un peu trop gros. Nadean Cool attaqua sa psy.

La vivisection

C’est vieux comme le monde, la vivisection. Hérophile de Chalcédoine (pas trop de nouvelles, d’ailleurs, d’Hérophile), la pratiquait dans la Grèce antique sur des prisonniers pour voir, quoi. Une fois qu’on a compris qu’ennemis ou pas, on était globalement à peu près tous foutus pareil à l’intérieur, on a arrêté de faire des expériences de vivisections pour se contenter d’éventrer des gens pour le plaisir. Sauf que l’Unité 731 (encore elle) a remis l’expérimentation au goût du jour, notamment en essayant de voir ce qu’il se passait sur les prisonniers quand on recousait l’appareil digestif en virant l’estomac ou en intervertissant les bras ou en recousant des poumons, ou…

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Il n'a pas souffert, promis

Lauretta Bender a testé les électrochocs et le LSD sur des gossses

Psychiatre spécialisée dans le traitement de l’autisme et de la schizophrénie à une époque (les années 40) où les électrochocs et la lobotomie avaient la cote, Lauretta Bender a fait des séances d’électrochocs bien costaudes sur des gosses et les a bourrés de LSD. Les témoignages des patients victimes sont des cris d’horreur. Jusqu’à sa mort, en 1987, Bender n’a jamais été inquiétée.

La Monster Study

Comme son nom l’indique, il s’agit là d’un truc affreux. La Monster Study a été menée auprès d’enfants bègues dans un orphelinat de l’Iowa, en 1939 (la belle année). La psychologue Wendel Johnson était persuadée que que le bégaiement était un problème plus psychologiques que physiologiques. Des enfants furent séparés en deux groupes de 10 incluant à la fois des bègues et des non-bègues. Johnson voulait à la fois soigner les bègues et voir s’il était possible de rendre les non-bègues bègues. On a donc commencé à dire à tous les gosses qu’ils avaient des problèmes d’élocution.

Après quelques jours, tous les gosses ont commencé à avoir des problèmes d’élocution, mais aussi de comportement et de socialisation. Une cata absolue. Les résultats des travaux ne furent jamais publiés, et c’est un journaliste qui révéla l’affaire en 2001, 60 ans plus tard.

On cherche des volontaires pour leur faire penser l’intégralité du monde sous forme de listes.

Sources : Ranker, Motherboard