Il faut bien reconnaître qu'en se penchant sur le grand livre de l'Histoire, on constate un certain talent chez l'homme pour trouver de nouvelles techniques bien tarée pour faire souffrir et tuer son prochain. On vous passe les bases, de la pendaison à la décapitation, ou même la crucifixion pour aller direct faire un tour du côté des cuisson, des atomisations, des lentes pourritures et du sciage en deux.
- Le missile anti-aérien - Corée du nord
Sacrifier un missile coûteux pour un seul mec, il faut vraiment lui en vouloir, ou le respecter. Ou les deux. C'était sûrement le cas pour Hyon Yong-Chol, ministre de la Défense de Kim Jong-un et coupable de s'être quelque peu assoupi durant un défilé militaire. Résultat, on met le bonhomme dans un champ et on lui balance un SKUD. Propre.
- Le scaphisme - Perse
On n'est pas totalement sûr que cette technique ait été très répandue mais d'après Plutarque, elle fut utilisée au moins une fois par le roi de Perse Artaxerxès II. Le scaphisme consistait en gros à enfermer le condamné dans une grande boîte bien hermétique de laquelle ne dépassent que ses pieds, ses mains et sa tête. Ensuite on nourrit le bonhomme, on le tartine de miel, et on le laisse se chier dessus dans la boîte. Au bout de quelques jours des mouches arrivent, des asticots également, et le malheureux se fait ronger tout doucement. La victime aurait mis 17 jours à mourir.
- Le Taureau d'airin - Sicile
On vous a déjà parlé de ça ici mais le Taureau d'airin est un incontournable. Le tyran Phalaris aimait à enfermer les condamnés dans une immense statue creuse de taureau en airin et on les faisait cuir à petit feu. Les hurlements des suppliciés lui rappelait le cri du taureau et il aimait bien ça, Phalaris.
- Le Lingchi - Chine
Aaaah la grande Chine, celle qui jusqu'en 1905 exécutait certains pauvres bougres avec la méthode du Lingchi aussi appelée "mort des mille coupures", un des trucs les plus cruels jamais sortis du grand cerveau malade de l'humanité. Pour faire simple, un mec est attaché à un poteau et on lui coupe les membres progressivement en commençant par les seins, les cuisses, puis en amputant jusqu'à la tête. On ne vous mettra pas de photo (il y en a) parce que ce top est PEGI 13, à la place voici une salamandre géante.
- Le sciage - Moyen-Orient/Europe
Ce qui est bien avec le sciage c'est que le nom est assez clair pour que quand le juge vous dit "Condamné par sciage" vous ne soyez pas surpris. On retrouve cette douce méthode d'abord au Moyen-Orient puis en Macédoine, en Grèce ou dans l'Empire Romain qui connût un retour de hype en Europe au Moyen-Âge. On pendait l'affreux félon à l'envers puis on le sciait en deux en partant de l'aine. Si les bourreaux étaient chics ils finissaient le boulot, sinon ils ne coupaient que jusqu'à l'abdomen, sans achever le condamné. On ne sait plus s'amuser.
- Le tapis - Mongolie
Un peu comme quand Kim Jong atomise son ministre au missile, l'exécution dite "du tapis" n'était pas réservée au péquenots mais aux nobles issus du grand Gengis Khan et que les hommes n'avaient pas le droit de toucher. On les allongeait donc sous un tapis, puis on lâchait un troupeau de chevaux. Peut-être le seul moment où tu regrette que ton arrière-arrière-grand-oncle soit un Khan.
- L'écartèlement - un peu partout
Comme pour le sciage, on sait plus ou moins à quoi s'attendre avec l'écartèlement, même si on se demande pourquoi les mecs se donnent autant de mal pour ôter la vie. Pour un écartèlement vous aurez besoin : de quatre chevaux de trait ou de quatre éléphants que vous attachez respectivement à chaque membre du condamné (2 bras, 2 jambes, s'il est manchot soyez inventif) puis vous les fouettez un bon coup pour qu'ils partent tous dans une direction opposée et voilà, vous avez réussi votre premier écartèlement, il ne vous reste plus qu'à nettoyer un peu tout ce bordel.
- L'écorchement - un peu partout également
Petit-frère sadique de l'écartèlement, l'écorchement est une petite technique lente et pas douloureuse du tout qui consiste à retirer la peau d'une personne vivante, comme on le ferait à un lapin sauf que le lapin on le tue avant. Là le bourreau fait une incision sur le crâne ou aux pieds puis retire progressivement la peau. La mort ne vient qu'au bout de plusieurs heures de souffrances, les chairs à nu. - Le supplice du pal - Empire Ottoman, Perse, Siam, Europe
Comparée à la crucifixion pour sa lenteur et sa cruauté, l'exécution au pal (l'empalement, ne chipotons pas) connait plusieurs variante, mais le système était toujours relativement le même : on enfonçait plus ou moins le pieu dans l'anus du condamné, un pieu souvent rond et lisse pour ne pas abîmer les chairs et permettre une agonie plus lente. Ensuite on laissait faire la gravité et le gros bâton ressortait de lui-même par la bouche, ou l'épaule ou le torse, selon l'angle. Vlad III l'Empaleur y a même trouvé son surnom. (C'est le mec qui a inspiré Dracula à Bram Stoker, vous voyez le genre.)
- L'Aigle de sang
Notre petit préféré, que vous avez pu découvrir dans la série Vikings qui y mettait en scène une légende nordique, il s'agit de l'aigle de sang. Si les historiens sont partagés quand au procédé exact, ils sont d'accord sur un point : on incise le dos du condamné, puis on détache les côtes dorsales qu'on arrache et qu'on déploie, un peu comme les ailes d'un aigle. Petit bonus : si le pauvre type qui se fait arracher le dos ne crie pas, il est pardonné de tous ses péchés et peut atteindre le Valhalla. Comme quoi, tout n'est pas si négatif.
Finalement, Kim-Jong est un petit joueur...