Il y a plein de manières stupides de mourir. Mais on peut dire qu’avant (à l’époque de jadis) on avait de fortes chances de passer l’arme à gauche pour des raisons franchement débiles. Le site Listverse a ainsi listé quelques trucs anodins qui pouvaient nous tuer durant l’époque victorienne et c’est savoureux donc on vous en reparle ici en bonne et due forme (et aussi parce que Listverse pouah la flemme).
Aller aux toilettes
Aujourd’hui on a des toilettes vachement bien foutues (tellement bien foutues qu’elles éclatent 10 litres d’eau potable à chaque chasse d’eau). Mais tout ça est très récent. Il n’y a encore pas si longtemps par exemple on avait des lampes à huile pour éclairer les toilettes (et tout plein de trucs bizarres qu’on vous raconte dans ce top des trucs à savoir sur la vie avant l’électricité). Et sans surprise ça causait quelques petits accidents domestiques du genre gros incendies.
Manger un sandwich
Vous me faites marrer avec votre jambon-beurre trop cher, vous vous rendez pas compte à quel point ce truc pouvait vous tuer avant. Globalement, la bouffe était fabriquée avec des ingrédients contaminés, une étude a même montré que sous l’époque victorienne 10 % du beurre, 8 % du pain contenaient du cuivre tandis qu’on foutait de la céruse dans le fromage pour qu’il soit plus blanc et ait l’air moins dégueu, puis aussi du plomb dans la moutarde et du mercure dans le chocolat. Nutriscore tout pourri la bouffe de l’époque.
Descendre les escaliers
Les escaliers c’est bien pratique. Les escaliers horribles c’est moins pratique. Or avant on était moins tâtillon sur les mesures et beaucoup de constructions s’en tapaient le cul d’avoir des escaliers parfaitement droits. D’autant plus que les villes connaissaient une densification massive et pour loger tout ce joli petit monde on devait faire des escaliers très étroits, mal foutus et parfois sans rampe (surtout pour les domestiques). Malheureusement, ce je-m’en-foutisme architectural non dénué d’un charme désuet causait beaucoup d’accidents et de chutes mortelles. Le truc con.
Jouer au billard
Le billard a une histoire pas anodine dans notre évolution notamment parce qu’il a grandement contribué à l’intronisation du plastique dans notre vie quotidienne. Avant les boules de billard étaient faites en bois, mais c’était nul elles s’usaient vachement vite. Du coup on a opté pour les boules en ivoire (trop chou) mais c’était super cher, tellement cher qu’on a fini par se dire « trop c’est trop » (les ouvrages d’histoire sont intraitables sur cette citation) et surtout à force de buter tous les éléphants, on en avait de moins en moins. V’la-ti pas qu’on a commencé à utiliser du celluloid pour fabriquer des boules moins cher mais d’aussi bonne qualité. SUPER, mais le souss c’est qu’elles étaient très inflammables et pouvaient donc encore une fois causer des incendies ou tout simplement exploser.
Se maquiller la tronche
Il fut un temps où on aimait beaucoup mettre du radium partout, y compris dans les cosmétiques. Voilà comment se maquiller pouvait aisément entraîner la mort et je vous recommande à ce sujet notre article sur les radium girls, ça fout la chienne.
Jouer avec des jouets quand on est enfant
On a été trop content de découvrir l’amiante au XIXe siècle. Super isolant, il permet aussi d’ignifuger les meubles et habitations alors on s’en prive pas, même dans les jouets pour enfants parce que forcément un jouet qui prend pas feu, sur le principe, ça a l’air cool (surtout après vous avoir parlé de cette sombre histoire de boules de billard explosives). Manque de pot l’exposition à l’amiante entraîne des cancers. OUPSIIIE.
Les premiers frigo
On a parfois du mal à imaginer à quoi pouvait ressembler la vie avant les frigos, mais on oublie surtout que les premiers frigos étaient loin d’être au point. Jacob Perkins a ainsi inventé une machine frigorique utilisant la compression de vapeur, je sais pas trop à quoi ça ressemble de la vapeur compressée mais faut croire que ça marchait bof parce que les machines déconnaient un max. Pour améliorer le matos on y a donc rajouté des fluides frigorigènes. Pas de bol, ils étaient trèèèèès toxiques à tel point qu’on a cessé d’en fabriquer après une fuite en usine de fabrication qui entraîna de nombreux décès.
Utiliser un fer à repasser
Après tout ce qu’on a déjà lu dans ce top, je me demande même comment on pouvait avoir la triste idée d’utiliser ce genre d’outil sans en détecter de danger potentiel. Henry W. Seely a créé le premier fer à repasser électrique en 1882 mais pour l’utiliser il fallait le raccorder en permanence à un circuit électrique. Et le truc couillon c’est qu’on ne pouvait pas régler le niveau de chaleur donc forcément en voulant repasser le col d’une chemise on pouvait la cramer et entraîner un… un ? Allez devinez, c’est facile. Bah oui un incendie.
Poser du papier peint vert
Poser du papier peint c’est pas dangereux. Poser du papier peint à l’arsenic c’est dangereux. Mais comment en arrive-t-on à commettre pareilles sottises ? Eh bien au XIXe siècle on commençait à créer les premiers colorants de synthèse, et le vert était une couleur très difficile à reproduire et surtout à conserver car il s’oxyde très vite. Quand on parvient à mettre au point le vert émeraude, tout le monde se l’arrache or il était composé d’arsenic. Il aura fallu quelques morts au XIXe siècle pour s’en rendre compte et je vous recommande cet article hautement bien fait pour en savoir plus.
La vie était pleine de rebondissements à l’époque victorienne.