Attention, on ne parle pas de films d’horreur, non non. Mais plutôt ce ces films qui nous ont plongés dans un malaise profond. Le genre qui détruit ton amour de l’humanité ou te donne envie de vomir quand ta maman t’appelle ou quand tu vas à ta boulangerie. Qu’on parle de chefs d’oeuvre ou de nanars, ils ont pourri nos nuits et nos moments de solitude. Mais, allez les voir hein, c’est vraiment top !
"Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper
L’original bien sûr. Parce qu’on pensait que le pire c’était de se faire embrocher à un crochet de boucher, mais en fait non, le pire c’est de ne pas mourir au début et de se taper le dîner de famille avec Leatherface, son daron et son frère débile.
"The devil's reject" de Rob Zombie
Un visage arraché ? boah… passe encore. Mais coller la peau du visage du mec sur sa meuf avant de l’enfermer dans un placard, c’est carrément malsain, voire ultra vilain, pour pas dire trop méchant.
"La grande bouffe" de Marco Ferreri
Quand Michel Piccoli s’accouple à une table pour faire un peu de place dans son estomac… La plus radicale méthode pour faire un régime, c’est de mater ce film.
"Irréversible" de Gaspard Noé
Entre la scène de baston et la scène du viol, mon cœur balance. Le film est assez pervers pour qu’on ne sache pas ce qui est le plus immonde. A ne pas voir en famille le soir de Noël (en revanche à Pâques, aucun souci).
"Salò ou les 120 journées de Sodome" de Paolo Pasolini
Tout le monde vous a prévenu que ce film était insoutenable ? Spoiler alert : c’est vrai. Après l’avoir visionné je me suis recroquevillée en position fœtale dans ma douche pendant trois jours en suçant mon pouce.
"The human centipede" d’un mec bizarre dont on veut pas retenir le nom
Difficile de déterminer ce qui nous a le plus traumatisés : qu’il y ait eu un Human Centipede 3 ou que ces trois nanars pervers à souhait nous aient détruit toute velléité de faire un plan à 3 ?
"Freaks" de Tod Browning
Un classique. Une galerie de vrais “monstres” humains dont la vengeance envers la bonnasse du cirque sera tout aussi monstrueuse. Après ça, on ne voit plus les poules de la même façon.
"Eraserhead" de David Lynch
Un des films les plus chelous de l’histoire du cinéma. Le poulet qui gigote dans l’assiette a sans aucun doute entraîné des vagues de néo-végétaliens.
"Lune froide" de Patrick Bouchitey
Avant de passer une bonne partie du film à alterner entre scènes complètement barrées et réflexions angoissantes, on finit par trouver excitant un coït nécrophile. Ou alors non ? c’est que moi ?
"Hard candy" de David Slade
Parce qu’au bout d’un moment, on se demande si on va pas commencer à prendre la défense d’un pédophile. Mais pourquoi vous nous faites ça ?
"J'ai rencontré le diable" de Kim Jee-Woon
Parmi un joli choix de films coréens ultra violents, celui-ci est salement abject. Quand un type retrouve le tueur en série de sa femme et se révèle encore plus sadique en le libérant (après lui avoir fait avaler une puce GPS) avant de le rattraper à nouveau et de le torturer encore. Et ça recommence. Et c’est horrible.
"Délivrance" de John Boorman
Le son du banjo résonne encore dans votre tête avec la tronche du gamin demeuré de cette famille de congénitaux ? C’est que vous avez oublié le reste, petits chanceux.
"Funny Games" de Michael Haneke
Qu’on parle de la version autrichienne ou US, le sourire sadique de ces gentils garçons à qui on donnerait le bon Dieu sans confession continue de nous glacer le sang. Plus jamais je donne des œufs ou de la farine à mon voisin, Y’A PAS MOYEN.
"Mysterious skin" de Gregg Araki
Film génial et génialement malsain où la perte de mémoire d’un ado le laisse croire qu’il a été enlevé par des extra-terrestres. Mais en fait non. J’en dis pas plus, ça me ferait mal de vous griller le dénouement nauséabond.
"Les trois frères, le retour" des ex-Inconnus
GROS MALAISE DE OUF.
Après un bon binge-watching, tu auras perdu foi en l’humanité.