Vous nous connaissez. À Topito on aime rire. C’est pour ça qu’on a déjà fait un top sur les chansons drôles, les meilleures chansons paillardes ou encore les meilleures chansons du Palmashow. Oui mais vivre ce n’est pas que rire, c’est aussi tristesse et dépression. Pour vous aider à bien voir la vie du mauvais côté, voici de quoi alimenter un dimanche soir dans toute la déprime qui le caractérise.

Nantes (Barbara)

On aurait pu mettre n’importe quelle chanson de Barbara, car que ce soit La solitude ou L’aigle noir ça respire pas la joie de vivre.

Someone like you (Adèle)

Un jour j’ai entendu Quentin l’écouter 3 fois dans la même journée. J’ai dû intervenir pour être sure que tout allait bien. Ça n’allait pas.

Windmills of your mind (Noel Harrison)

Si la version de Michel Legrand est belle sans être triste, celle-ci nous fait plonger dans un abime de mélancolie et nous fait regretter des choses qu’on n’a même pas faites.

Hier encore (Charles Aznavour)

Cette chanson est si triste et juste qu’elle a le génie de te faire croire que tes plus belles années sont derrières toi, à peine âgé.e de 25 ans.

Avec le temps (Léo Ferré)

A la première écoute ton âme se fissure en deux.

La rua Madureira (Nino Ferrer)

Ne vous fiez pas à l’air joyeux de Nino Ferrer, sous cet air bonhomme se cache un cruel chagrin d’amour.

Je t'ai manqué (Alain Bashung)

La voix de Bashung est à elle seule vecteur d’émotions, avec des paroles tristes elle devient la corde qui te donne envie de te pendre.

Between the bars (Elliott Smith)

Avec ce rythme lent, cette voix étouffée, ces paroles aussi joyeuses qu’une allocution de Macron pour annoncer un reconfinement, elle a tout pour figurer dans ce top.

J'ai perdu tout ce que j'aimais (Alain Souchon)

Le titre annonce bien la couleur.

Creep - Radiohead

On aurait aussi pu mettre tout l’album Ok Computer qui a accompagné plus d’un adolescent tourmenté dans les murs de sa chambre entre pleurs et écriture de sa peine en mauvaise poésie.

Without her (Harry Nilsson)

Une chanson qui rend triste de père en fils, de mère en fille, de génération en génération.

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Il n'a pas souffert, promis

Seras-tu là (Michel Berger)

Non Michel.

Skinny Love (Birdy)

Petite voix cristalline, piano, paroles de Bon iver, clip au teint verdâtre avec Birdy en robe blanche. Vous avez dit dépression ? C’est par ici je crois.

Las Vegas (Matthieu Boogaerts)

Ne vous fiez pas à l’air sympa du début.

PPP (Beach House)

Une musique à ne pas écouter le matin dans le metro en allant au travail si tu as du vague à l’âme. Elle te donnera envie de passer sous les rails.

Le temps qui reste (Serge Reggiani)

Issue du film tout aussi joyeux « deux jours à tuer » avec le grand Albert Dupontel. Rien que la voix du vieux Serge vous secoue de sanglots.

Death with dignity (Sufjan Stevens)

Sufjan Stevens n’est pas réputé pour ses titres joyeux. Son album, « Carrie & Lowell », a fait des émules tant il expose la vie privée du chanteur. Avec le titre « Death with dignity », Sufjan Stevens pardonne sa mère, quelques jours après son décès.

Moi Je - Renaud Pavillon Paravel

Chanson méconnue au potentiel suicidaire élevé. Pas très envie de passer un dimanche soir avec Renaud et une bouteille de vin rouge. Bonjour la crise d’angoisse.

Quand on n'a que l'amour (Jacques Brel)

On ne pouvez décemment pas faire ce top sans mettre du Brel.

Another Love (Tom Odell)

Quand tu aimes encore ton ex, que tu seras toujours là pour le/là protéger malgré la séparation mais que tu lui souhaites quand même de retrouver l’amour. C’est beau mais douloureux.

Evanescence - My immortal

On a beau l’avoir écouté à 15 ans sans trop comprendre les paroles, ça faisait chialer. 15 ans après avoir compris les paroles, on chiale de plus belle.

Quoi (Jane Birkin)

C’est en chantant aussi haut, avec un bel accent anglais dont Jane a le secret, grâce aux paroles de Serge que cette chanson nous transperce le coeur.

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Il n'a pas souffert, promis

Hallelujah - Jeff Buckley

Ça a beau être un classique c’est toujours efficace pour une bonne crise de larmes.

Trop beau - Lommepal

On change de registre avec un titre plus actuel dont le potentiel larme est présent, il suffit de voir la tronche que tire tous les gars derrière. C’est le gros bad.

Calling you - Jevetta Steele

Issue du très célèbre film Bagdad Cafe, cette chanson met instantanément en PLS.

A modern myth (30 seconds to Mars)

Une guitare acoustique, des violons, la voix profonde de Jared Leto, ton âme qui plonge dans ses yeux bleus et tente désespérément de se raccrocher à ses cheveux noirs. Tu sombres.

Message personnel (Françoise Hardy)

Les années 70 sont connues pour les pantalons à pattes d’eph et les hippies à lunettes rondes, mais elles sont également un vivier de chansons qui foutent la déprime.

Habbibi (Tamino)

Belge d’origine égyptienne, Tamino comme son prénom l’indique a tout d’une flute enchantée. Sa musique est aussi belle que douloureuse, c’est vrai pour cette chanson et pout tout l’album, Amir, dont elle est issue. Sa musique a quelque chose de vertigineux.

Chanson For My Depressed Love (Pomme)

Sans le savoir Pomme a composé, écrit et interprété une chanson spécialement pour ce top. Elle vise à nous filer le cafard, la chair de poule, et des questions existentielles sur la vie. Merci Pomme.

C'est chaud (Patrick Sebastien)

Ah, ça nous remonte un peu.

Si tu te rends à la fête de l’huma cette année, stop les chansons tristes et go apprendre les chansons françaises engagées.