L'Afrique, un continent de pauvres ? Peut-être mais il y a aussi de grosses pointures. Quels sont ces africains qui s'en sont plutôt bien sortis ? Classement.
- Aliko Dagote, $13,8 milliards (Nigéria) : venant d’une famille de prospères commerçants musulmans, il se spécialise assez tôt dans l’importation et la vente de ciment ensuite dans l’agroalimentaire et l’immobilier. Son empire s’étend sur toute l’Afrique et l’an dernier sa richesse a augmenté de 557%, ce qui fait de lui l’homme le plus riche d’Afrique.
- Nicky Oppenheimer, $5,7 milliards (Afrique du Sud) : après des études de philosophie, d’économie et de politique il intègre l’entreprise familiale Anglo American Corporation, puis De Beers. Il ouvre des joailleries dans le monde entier dont une aux Galeries Lafayette à Paris.
- Nassef Sawiris, $5,6 milliards (Egypte) : fils cadet d’Onsi Sawiris, fondateur du conglomérat Orascom, comprenant la construction, le tourisme, la communication et les technologies, ce diplômé de l’Université de Chicago a rejoint le groupe de son père en 1992 pour en prendre les rennes en 1998. Il siège au conseil d’administration du géant français de la construction, Lafarge.
- Johann Rupert $4,8 milliards (Afrique du Sud) : banquier de formation il aide son père à gérer le groupe Rembrandt spécialisé dans les spiritueux et le tabac et à diversifier ses activités. La branche internationale du groupe devient Richemont qui possède les marques Cartier, Dunhill, Montblanc et Chloé. PDG depuis qu’il est devenu principal actionnaire du Groupe en 2002, Johann Rupert dirige ses affaires dans l’ombre depuis Stellenbosch en Afrique du Sud.
- Naguib Sawiris, $3,5 milliards (Egypte) : diplômé en génie mécanique, il rejoint la Compagnie Orascom de son père en 1979. Il se concentre sur les télécoms et les pays émergents et crée Orascom Télécom Holding, qui contient des opérateurs égyptiens, algérien et italien. En 2005 il atteint 50 millions d’abonnés africains. Le pharaon des télécoms s’est engagé dans la révolution égyptienne et a appelé à la démission de Hosni Moubarak.
- Patrice Motsepe, $3,3 milliards (Afrique du Sud) : cet ancien avocat est devenu le premier Noir milliardaire d’Afrique du Sud. Son père, propriétaire d’une brasserie finance ses études de droit minier. Il profite de la politique du Black Economic Empowerment de Mandela pour acheter des puits de mines d’or à faible production n’intéressant pas les grands groupes et augmente leurs productivités. Il profite des cours avantageux des matières premières dans les années 2000. Il est aujourd’hui à la tête de l’immense conglomérat African Rainbow Minerals.
- Onsi SAWIRIS, $2,9 milliards (Egypte) : c’est le patriarche de la dynastie Sawiris, et le fondateur du groupe Orascom. Onsi Sawiris commence par étudier l’agriculture à l’université, sous l’influence de son père. Il s’ennuie vite, et se lance dans la construction de routes et de canaux. Mais Nasser nationalise les entreprises en 1961, et l’oblige à repartir de zéro. Il crée Orascom en 1976, avec cinq salariés. L’expansion du groupe dans le domaine de la construction lui permet de se diversifier, et d’ajouter le tourisme et les télécommunications à son activité.
- Mike Adenuga, $2 milliards (Nigeria) : surnommé « le gourou » au Nigéria, Mike Adenuga a débuté par de classiques études aux Etats-Unis avant d’hériter d’une scierie familiale. Son sens des affaires et du contact lui obtiennent des contrats dans la construction et l’immobilier. Il se lance ensuite dans la vente de dentelles et la distribution de Coca-Cola. A 26 ans, il est millionnaire. Dans les années 80, il obtient un contrat pour bâtir des casernes militaires dans le pays. Il fonde son groupe de télécoms, Globacom qui rassemble aujourd’hui plus de 13 millions d’abonnés, et vient de se lancer dans la 4G. Par ailleurs, il préside Conoil, une compagnie pétrolière au Niger, et détient des parts dans la Equatorial Trust Bank.
- Mohamed Mansour, $2 milliards (Egypte) : après des études d’ingénieur et de commerce aux Etats-Unis, il y reste pour y enseigner jusqu’en 1973. Fils d’un entrepreneur en textile, il profite du réchauffement des relations entre l’Egypte et les Etats-Unis, au début des années 1970. Son groupe introduit les marques américaines sur le marché égyptien : Caterpillar, Chevrolet, Marlboro… Il crée aussi sa propre chaîne de supermarchés, Metro. En 1996, il fusionne son groupe avec celui de ses cousins, les Maghraby. Il continue d’étendre ses liens avec l’industrie américaine, notamment General Motors. Il est également ministre des Transports d’Egypte entre 2005 et 2009.
Source : therichest.org