L'ère moderne de la Ligue des Champions, instituée en 1992, a nettement freiné la tradition qui consistait à coller des scores de baby-foot à des équipes de pays qui n'existent plus aujourd'hui dans les premiers tours de compétition européenne. Avec la prestation lyonnaise de cette semaine, Le football français renoue avec ses belles soirées européennes et nous permet d'évoquer, avec émotion, les plus grosses tartines collées par nos représentants dans la plus prestigieuse des compétitions du continent. Petite sélection des récentes avalanches de buts made in France, par ordre d'écart.

  1. Žilina - Marseille, 0-7, (2010-2011) : Match historique à tous les niveaux : un score d'une ampleur sans précédent, à l'extérieur de surcroit, un triplé de Gignac... C'est ça aussi la magie de la réforme Platini, la possibilité de visiter la 5ème plus grande ville de Slovaquie et de relancer nos attaquants dans le doute.
  2. Zagreb - Lyon, 1-7, (2011-2012) : une qualif perdue d'avance qui se gagne finalement à l'ancienne. Un résultat incroyable, après avoir été mené 1-0, et surtout 4 buts de Gomis qui font penser à certains que l'irrationnel a ses limites qu'un gros chèque peut faire sauter.

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    Il n'a pas souffert, promis

  3. Marseille - CSKA Moscou, 6-0, (1992-1993) : Et par ce carton à ŽZilina, Marseille ne fait que battre son propre record, établi lors de la première édition de la Ligue des Champions version moderne. Avec ce score de tennis infligé en poule, l'OM s'offre la première place du groupe A et accède à la finale de l'épreuve contre l'AC Milan
  4. Glentoran - Marseille, 0-5, (1992-1993) : Cette même année, l'OM ne cache pas ses ambitions et s'en va coller dès le premier tour une pastille à Belfast en Irlande du Nord à la sympathique formation de Glentoran, qui restera dans l'Histoire comme le club qui a refusé George Best a ses débuts. George, l'OM t'a vengé.
  5. Monaco - La Corogne, 8-3, (2003-2004) : Un vrai match de taré au milieu de ce qui restera la campagne européenne la plus marquante d'un club français en Coupe d'Europe.4 buts de Dado Prso face à la meilleure défense de Liga. Sale soirée pour Molina.
  6. La Corogne - Monaco, 0-5, (2004-2005) : Si on sait recevoir sur le Rocher, on ne vient pas les mains vides quand il s'agit de rentre visite à nos vieux potes de La Corogne. Une raclée propre et nette, 5 à 0, et tout le monde sait qui est Didier Deschamps dans ce coin là de l'Espagne.
  7. Lyon - Brême, 7-2, (2004-2005): le grand Lyon en action. Un Essien en pleine bourre, un triplé de Wiltord, ça donne le Brême de Micoud tordu dans tous les sens tout au long du match. Titré "Du grand art" le lendemain dans la presse pour une équipe entrainée par le Guen, ça ne s'oublie pas.
  8. Monaco - Sturm Graz, 5-0, (2000-2001) : Les Autrichiens de Graz font un peu figure de paillasson dans ce groupe D qui compte les Rangers et Galatasaray. 5-0 à Glasgow, même tarif à Monaco... Et pourtant Sturm Graz finit premier de sa poule. Monaco ferme la marche derrière les Écossais. Des fois, le foot, c'est magique. Et puis des fois c'est n'importe quoi.
  9. PSG - Rosenborg, 7-2, (2000-2001): Paris qui doit gagner par deux buts d'avance fait exploser Rosenborg, le tout avec Rabesandratana et Algerino s'il vous plait. C'est l'époque bénie des Anelka, Luccin, Dalmat qui dura en fait… 6 mois. Paris se qualifie pour le deuxième tour et se fait exploser juste après. Un coup pour rien. Mais un beau.
  10. Lyon - Rosenborg, 5-0, (2002-2003): Lyon doit plier en poule et se contenter de l'UEFA. Mais le traumatisme sera plus grave pour les Norvégiens de Rosenborg qui devront vivre avec un doublé de Tony Vairelles. Y'a des souvenirs qui peuvent devenir des cauchemars.
  11. Lyon - Sparta Prague, 5-0, (2004-2005): On ne se souvient pas forcément du passage de Nilmar à Lyon. Sauf à Prague, dans les bars de supporters du Sparta. Le brésilien met un doublé avant de laisser marquer Bergougnoux et Idangar... A l'époque, on savait recevoir.

Et vous, vous en voyez d'autres ?