Attention, sortez vos mouchoirs. Oui même toi là-bas, le gros dur en train de soulever de la fonte. La Performing Right Society for Music, l'équivalent outre Manche de notre SACEM (ce bel organisme qui kiffe Hadopi), vient de publier une étude concernant les chansons qui ferait pleurer les hommes. Quoi? "Homme " et "pleurer" dans la même phrase? Impossible. Et pourtant. 10 balles à celui qui n’a pas versé ne serait-ce qu’une petite larmichette d’ici la fin de ce top.
- REM - Everybody hurts: Le grand gagnant. Celui auquel aucun mâle ne pourrait résister. Michael Stipe scandant "Everybody hurts, and everybody cries, sometimes" donne furieusement envie de s'arracher le cœur à mains nues et de le jeter à la jolie brune qui vient de vous jeter. "Gardes-le! J’en aurais plus besoin!!!" eh oui, un homme aussi ca sait être romantique...
- Eric Clapton - Tears in heaven: Difficile de résister à sa voix bluesy, et à ses accords de guitare venus direct du paradis…Une chanson d’amour éternelle, à consommer en regardant de vielles photos, éclairé juste par des bougies…
- Leonard Cohen - Hallelujah : Oubliez la version de Jeff Buckley, beaucoup trop rigolote, préférez l'originale, celle qui tirerait des larmes même à un cheval mort. Un psaume touché par la grâce, interprété par le grand Leonard Cohen, dont la voix d’outre tombe ne pourrait pas aller mieux sur ces paroles. Frissons garantis.
- Sinead o' Connor – Nothing compares to you: Seule femme du classement, Sinead O’ Connor et son «Nothing compares tou you» se devait de figurer. Les histoires d’amour finissent mal en général, la preuve avec ce cri de détresse, à la voix d’or, à écouter en boucle, sous la couette. Ou quand votre oreiller devient votre confident…
- U2 – With or without you: Un des grands chefs d’œuvre de U2, une pop song aérienne, d’une tristesse incomparable, aux lignes de guitares limpides. Avant de finir par s’autoparodier dans un rôle de défenseur de l’humanité, Bono faisant des chansons d’amour, il le faisait (très) bien.
- The Verve – The drugs don't work: Après le coup d’éclat un peu opportuniste de “Bitter Sweet Symphony”, The Verve nous montre son vrai visage avec cette complainte qui parle d’amour, de la mort, de la vieillesse, ou de drogue, ou de tout ça à la fois, enfin on sait plus très bien, mais la voix Richard Ashcroft, n’est pas étrangère au fait que maintenant, là, tout de suite, vous êtes en train de pleurer…si, si.
- Elton John - Candle in the wind: Parce que nous aussi, la mort de “la princesse du peuple” nous a fait souffrir, et qu’un piano avec Elton John derrière, c’est toujours beaucoup d’émotions. Mais surtout parce que c’est une étude anglaise, rappelons-le.
- Bruce Springsteen - Streets of Philadelphia: Composée pour un film à haute tendance lacrymale (« Philadelphia », avec Tom Hanks) et récompensée par un Oscar, un Golden Globe et un Grammy. «The Boss» nous emmène avec lui dans les rues de sa ville natale, où il compte ses amis partis pour une autre vie. La chanson, universelle, fait désormais partie des plus reprises lorsqu’il s’agit de mettre en musique le combat contre le SIDA.
- Todd Duncan - Unchained Melody : (ici une version des Righteous Brothers). La première version de cette chanson remonte à 1955, et composait la chanson titre du film « Unchained ». Chantée pour cette occasion, et pour la première fois donc, par Todd Duncan, il existe au final plus 500 versions différentes de cette chanson, dont la plus célèbre, reste, on ignore pourquoi, celle qui illustre le film « Ghost »…Un mystère. J’ai comme une grosse envie de jouer avec l’argile moi d’un coup…
- Robbie Williams - Angels: L’ex « Take That » sort de la meute avant le glas de l’époque Boys Band, et bien lui en a pris. 70 Millions d’albums plus tard (contre 25 avec « Take That »), il est devenu l’une des plus pop-stars de la planète, adulé autant pour sa musique que pour son goût de la provocation. «Angels» réveille la midinette qui sommeille en nous (avouez–le les gars, qui ne l’a jamais chanté (faux) sous la douche ce titre là ???), et nous ramène à cette triste époque où Géraldine, la plus jolie fille de la classe, daignait nous adresser la parole. Tu m’étonnes qu’on pleure aussi.
Tout la playlist sur Spotify à écouter ici
Et vous, d’autres titres qui vous mettent une poussière dans l’œil (c’est toujours une poussière, je sais) ?
Top écrit par Buzz L'Eclair topiteur qui pleure aussi, desfois, dans sa combinaison verte et blanche.
Source PRSFM, via Premiere.fr