En 2020, on avait la chance d’avoir Djomb de Bosh comme tube de l’été. En 2021, c’était bien évidemment La Kiffance de Naps. Eh bien cette année, laissez-moi vous dire que ça sera sans conteste Clic clic pan pan de Yanns qui fera danser au rythme des coups de soleil et des insolations par 40 °C. On vous invite donc bien cordialement à lire l’analyse littéraire ci-dessous qui vous permettra de comprendre tous les dessous subtils de cette œuvre d’art. De toute façon, il fait clairement trop chaud pour que vous ayez autre chose à faire.
Une comparaison avec le soleil qui cache une belle référence
Notre chanteur Yanns commence sa chanson par les mots « T’es la plus belle des étoiles » avant de poursuivre un peu plus loin dans le texte par « C’est fou comment tu brilles dans le noir ». D’une manière subtile, il nous indique avec ces métaphores qu’il considère sa bien-aimée comme le soleil de sa vie, celle qui illumine son quotidien même si elle n’est plus à ses côtés aujourd’hui. De plus, il semble assez juste d’affirmer que Yanns s’est inspiré de l’adage « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » pour cacher dans son texte une référence à la chanteuse Amel Bent et à sa chanson Ma Philosophie, qui parle aussi de « Viser la lune ».
Le recours à l'utilisation de surnoms pour charmer sa belle
Si l’histoire amoureuse de Yanns est bel et bien terminée, les sentiments du chanteur pour l’élue de son cœur sont encore bien présents. Ainsi, notre chanteur cherche à reconquérir cette jeune femme, c’est pourquoi il utilise à plusieurs reprises, au cours de sa chanson, des surnoms affectifs comme « Mon chouchou », « Mademoiselle » ou « Ma chérie ». De cette manière, il espère faire remonter en elle les souvenirs des bons moments passés et reprendre sa place dans son cœur.
Un texte marqué par la solitude de l'artiste
Outre, la fin de sa relation, Yanns semble vivre dans une solitude pesante quotidienne qu’il confie par petites touches dans son texte. Ainsi, quand il chante « Il me reste une place auprès de moi », le chanteur exprime le vide autour de lui et son envie de le combler par une personne aimante. C’est pourquoi il porte toute son attention sur la fille qui le hante, qu’il considère ainsi comme « la seule à qui je peux me confier », car il a, encore une fois, l’impression de ne pas être entouré. On peut ainsi lier sa solitude à son obsession pour cette même demoiselle avec les mots « Quand j’reste seul, direct j’pense à toi » : à force de se retrouver en tête-à-tête avec lui-même, Yanns fini par ne plus penser qu’à elle.
Un quotidien chamboulé par une relation achevée
L’histoire d’amour compliquée de Yanns semble avoir pris une place importante, presque trop, dans la vie du chanteur. L’artiste exprime son mal-être vis-à-vis de la fin de leur histoire lorsqu’il confie à sa belle « Je repense à toi chaque jour », « Quand je reste seul, direct j’pense à toi » ou encore « Je peux pas t’effacer ». Plus inquiétant encore, cette relation semble avoir eu des conséquences sur l’acuité visuelle de Yanns, puisqu’il dit notamment « Parmi les autres, je vois que toi ». Une relation non loin d’être malsaine qui pose des questions quant aux répercussions sur la santé mentale et physique de notre auteur.
Un passé qui hante le personnage principal
À de nombreuses reprises dans le texte, notre chanteur se confie sur ce passé douloureux qui le hante. On peut notamment le voir lorsqu’il dit « J’peux pas oublier le passé », « J »sais que le passé, c’est le passé » ou encore « T’es plus du tout comme avant ». La répétition du mot « passé » et le champ lexical de ce temps ancien nous laissent penser que Yanns ne vit plus dans le moment présent tant il est obsédé par son histoire d’amour qui vient de se terminer.
Un homme blessé qui nous confie ses plus grands souhaits
Rapidement, Yanns nous fait aussi part de son désir de changer les choses. Il explique par exemple vouloir « pouvoir rattraper le temps » et « recoller ce qui est cassé ». Le chanteur est tellement pris dans cette histoire d’amour que tous ses rêves et projets ne tournent plus qu’autour d’elle.
Un protagoniste rongé par l'incompréhension
La fin de son histoire d’amour semble avoir affecté Yanns plus qu’il ne le voudrait. Dans son texte, le chanteur nous fait part de son incompréhension totale de la situation à travers diverses interrogations : « Entre nous, je peux pas dire ce qu’il s’est passé« , « Pour que tu partes, dis-moi qu’est-ce que j’ai fait bon sang » et « Je sais pas à quoi tu joues ». L’homme cherche en vain des réponses à ses questions et en arrive à tout remettre en cause pour comprendre pourquoi sa relation a pris fin.
Une perte des capacités de locution momentanée
Alors que, comme on pouvait le voir dans le texte, la relation amoureuse de Yanns semblait déjà avoir porté atteinte à plusieurs pans de sa santé, elle semble aussi avoir atteint sa faculté de langage. On peut notamment voir qu’à certains moments, notre personnage principal n’est plus capable de s’exprimer autrement qu’en onomatopée lorsqu’il dit « Et ça fait clic, clic clic pan pan pan ». Un discours plus qu’inquiétant et qui effraye vis-à-vis de la potentielle reprise de cette histoire d’amour.
Un amour qui lui donne des envies criminelles
Yanns semble tellement chamboulé par la femme qu’il aime qu’il en vient à se tourner vers la criminalité pour extérioriser. Il annonce ainsi à sa bien-aimée « Je braque ton petit cœur », comme pour être sûr que ce dernier lui appartiendra toujours. On peut donc dire que Yanns a définitivement besoin d’échanger avec un professionnel de santé de son obsession pour cette femme avant de dépasser les bornes.
Une peur de l'abandon omniprésente
Comme on peut le remarquer à travers de nombreux passages dans le texte, la solitude vécue par le chanteur a engendré chez lui une importante peur de l’abandon. Sa crainte d’être à nouveau laissé à lui-même se ressent notamment lorsqu’il déclare « Je sens que tu caches quelque chose, c’est bon me ment pas » et « Je sais pas ce qui se passe, j’te reconnais pas ». Sa peur est si incontrôlable qu’il en vient à se dénigrer lui-même, ce que l’on peut lire dans les mots « Je deviens parano des fois ».
Le besoin du personnage principal d'être rassuré
Toute cette histoire semble avoir fait perdre confiance à notre chanteur. Ainsi, de façon discrète, il demande, au cœur de la chanson, à sa belle de lui confirmer son amour pour lui malgré tout ce qu’il s’est passé entre eux. Lorsqu’il dit « Je sais qu’parfois j’suis con, mais j’reste le premier dans ton cœur », il cherche ainsi l’approbation affective de celle qui détient son cœur, en faisant presque passer cette interrogation pour une affirmation. Mais il est difficile d’être dupe quant aux doutes de Yanns.
L'effet de perte de notion du temps dans les bras de sa chère et tendre
Finalement, en prévision de leurs éventuelles retrouvailles chaleureuses, Yanns promet à l’élue de son cœur de tout faire pour la satisfaire, ce qui vaudra même au protagoniste de perdre toute notion du temps en sa présence. Lorsqu’il dit « Si les minutes sont des secondes, je te ferai l’amour pendant des heures », il promet ainsi à sa belle de tout oublier pour elle, même ses bases en lecture temporelle.
ET ÇA FAIT QUOI ???? Clic clic pan pan pan.