Quelle idée de chercher le grand amour quand on a déjà un/une meilleur(e) ami(e) à qui on peut mettre cher quotidiennement. Tu ne l’avais jamais remarqué mais plus les années passent et plus vous ressemblez dangereusement à un vieux couple.
Vous êtes en contact 24h/7j en utilisant absolument tous les moyens de communication possibles
Et vous n’esquivez aucun sujet. Vous pouvez aussi bien lui parler de vos problèmes gastriques que de ces trois minutes de retard que vous allez bientôt avoir puisqu’au lieu de vous préparer vous êtes en train de lui raconter votre quotidien insignifiant. Et la magie de cette relation, c’est que ça l’intéressera toujours. « Comment ça ? T’as un bouton de fièvre ? Mais, pourquoi ? Il est bien purulent ? Tu penses y survivre ?
Vous connaissez par cœur les goûts de l'autre et vous parlez SOUVENT en son nom
Oui même quand il/elle est là. Tant pis si vous lui coupez la parole, il/elle sait que vous avez raison. Grâce à votre meilleur(e) pote, vous ne vous égarez pas. Réciproquement, dès que vous déviez un petit peu, il/elle est là pour vous remettre dans le droit chemin.
Vous vous engueulez violemment pour des trucs futiles et regrettez immédiatement
C’est le syndrome du vieux couple : cela fait des années que vous vous côtoyez et par conséquent, le respect est mort petit à petit. Quand vous voulez quelque chose, vous mettez rarement les formes. Et à la moindre discorde, vous vous engueulez comme des chiffonniers. Et puis au bout de cinq minutes, quand vous vous êtes bien mis sur la tronche comme il faut, vous vous réconciliez sans aucune raison apparente.
Vous ressentez une irrépressible envie de taper votre interlocuteur quand il parle mal de votre ami(e)
Et même si vous savez qu’il/elle n’a probablement pas forcément tort. Rien à foutre. On touche pas !
Vous êtes jaloux.ses de ses autres potes
« C’est qui cette p*te/ce g*golo ? » (Égalité oblige, même dans la vulgarité). Voilà ce que vous lui dites quand vous tombez sur une photo de lui/elle avec un(e) inconnu(e) sur les réseaux sociaux. La simple pensée qu’il/elle puisse partager un moment de complicité et d’amitié avec quelqu’un d’autre vous rend malade. Bon, du coup, vous êtes quand même un peu taré(e), donc calmos. Merci.
Vous faites chier tout le monde avec vos "private joke" gênantes quand vous êtes tout(e)s les deux
Vous connaissez ces couples très relous qui, lorsque ils sont en terrasse avec leurs potes, passent leur temps à parler entre eux, à glousser en se montrant des photos trop rigoloteees sur leur téléphone et à se référer à des événements qu’ils n’ont vécu que tous les deux. Bah vous faites pareil avec votre bestouh (oui j’ai employé ce terme). On le sait. Et puis en même temps, si les autres ne sont pas capables d’apprécier cette anecdote passionnante de quand vous aviez 13 ans, c’est qu’ils n’en valent vraiment pas la peine.
Vous projetez d'habiter ensemble
Et même si tout ça n’est pour l’instant que vastes rêveries puisque vous n’avez pas de tunes pour quitter le nid, vous rêvez d’emménager avec. Déjà parce que ça coûte moins cher, et puis en plus vous savez très bien que vous allez pouvoir l’exploiter pour plein de trucs relous.
Vous squattez les soirées de ses potes à elle/lui quasiment sans demander
Et si par malheur, il/elle a la maladresse de sous-entendre qu’éventuellement vous n’êtes pas convié(e), c’est le drame. Vous ne supportez que très difficilement une trahison d’une telle ampleur. Et c’est le soir, lorsque tout seul devant votre série Netflix, vous fomentez des haines irrationnelles à son égard, que vous réalisez que vous prenez peut-être un peu trop les choses à cœur.
Vous décuvez ensemble le dimanche matin, affalés sur le canapé, haleine fétide et gueule de bois au rendez-vous
D’autant plus vrai lorsque le couple d’amis est composé de célibataires endurci(e)s. Plutôt que de rentrer chez soi, seule comme un chien, vous dormez chez l’un ou chez l’autre. Et puis le lendemain, lorsque vous vous éveillez, sortant des limbes de l’alcool, vous retrouvez votre acolyte de vie dans le même état de délabrement que vous. Et vous passez votre journée ensemble à tenter de renaître de vos cendres, tel deux Phœnix en lendemain de cuite.
Vous organisez son anniversaire surprise avec la minutie la plus complète
Et oui. C’est vous qui spammez vos potes pendant trois semaines, qui harcelez des inconnus plus ou moins liés à votre ami(e) pour leur faire raquer de la tune (tu peux donner entre 5 et 15 euros, mais vraiment 15 euros, c’est l’idéal, stp, donne, tes sousous, allezzz). Vous vous investissez tant que le jour J, vous ne profitez absolument pas de la soirée, scrutant la moindre absence de sourire de votre meilleur(e) pote. Un calvaire.
Tout est moins bien quand il/elle est absent(e)
Les soirées ont moins de saveur. Les weekends sont moins attendus. Vous souffrez. Votre cœur est en lambeaux. Heureusement, vous le/la maintenez au courant de vos moindres faits et gestes (se référer au point n°1) en le/la spammant de messages d’une vacuité sans précédent. Mais qu’importe. Il/Elle continue de vous aimer car l’amour a ses raisons que la raison ignore.
L’amitié, c’est beau. Avoir un(e) meilleur(e) pote, c’est sympa. Mais trouve toi un mec/une meuf parce que ça devient grave.
Source Image : The Debrief