Fini le monde de monsieur Patate et des Bisounours où tout le monde s'aime bien, où tout le monde est gentil et pense à son prochain. Nan, dans la vie, y' pas que des gentils, des Noah et des Chabal (dixit les autres classements). Y'a aussi tous les autres, ceux qui nous font changer de chaînes quand on les voit et/ou nous font parler tout seul en criant "il est con où c'est moi ?". Bon après c'est peut-être moi hein...
- Eric Besson: le principe de celui qui change de camp pendant la bataille, c'est d'en faire toujours un peu plus, voire trop, pour être accepté par ses nouveaux amis. Avec Eric, beau comme un coeur, la règle se confirme méchamment. Enfin c'est les afghans qui le disent.
- Raymond Domenech: bon nous on l'aimait bien au début avec ses gros sourcils et sa communication disons "innovante". Mais quand ça devient systématique, même s'il en a conscience, c'est fatiguant. Surtout quand on joue comme des pieds et avec deux milieux récupérateurs contre les Iles Feroé. De là à le siffler tout le temps, c'est autre chose...
- Jean Pierre Pernaut: mon préféré, celui nous ballade dans toute la France tous les midis avec le sourire pour nous narrer cette bonne vielle France qui regorge de petits sabotiers qui font des sabots en balsa, à Tendors-pas-sur-Yvette. De l'infos coco.
- Le gars qu'à inventé la SNCF: enfin surtout celui qui a inventé ses tarifs. Paris-Tours au prix d'un aller retour + hotel pour Rome ou Moscou en pension-complète-drap-fourni, c'est un chouilla trop.
- Jean Marie Le Pen: toujours dans le classement, une valeur sûre. Y figurera jusqu'à son dernier souffle, foi de Marechal Kelolo.
- Frederic Lefebvre: le tireur sénégalais de l'UMP, donc celui qui est en première ligne pour tirer sur tout ce qui bouge. Et il fait. N'importe comment mais il le fait. Une sorte de Nadine Morano au masculin. A star is born.
- Eric Zemour: le méchant de service à la télé, ça pourrait être drôle. Sauf que celui qui globalement trouve que les femmes sont toujours trop quelque chose, que la gauche n'est pas assez truc et que ce dernier bouquin est bien trop machin, à force, il fatigue.
- Nicolas Sarkozy 1er: bien sûr il a encore plus de 38 % des français qui le soutiennent, mais le monsieur ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste. Bonne nouvelle, on aime de moins en moins. Comme il aurait pu le dire lui même "le petit homme blanc n'est pas encore assez rentré dans l'histoire".
- Le PSG: un budget faramineux pour des résultats au top :-), une côte de popularité grandiose, on y est... Ici c'est Paris.
- Brice Hortefeux: pour qui un natif est avant tout un auvergnat. Il parait pourtant qu'il est sympa. Je me dis des fois quand on entend "il parait" c'est qu'on en a pas la moindre idée non ? Parce que là, j'ai du mal à le croire...
- Michel Drucker: quoi ? Michel ? Non pas Michel ! Si, Si. Parce qu'à vouloir être gentil avec tout le monde, on en devient des fois un peu dégoulinant. Offrir un chien à Chirac et inviter Arthur, Michel... Vivement lundi.
Oui, y'en a 11 et alors ? Et vous, vous détestez qui le plus ?